PV Cycle France, l’organisme agréé par les pouvoirs publics français pour la collecte et le recyclage des panneaux photovoltaïques annonce avoir collecté en 2019 plus de 5.000 tonnes de panneaux sur le territoire national, dont 200 tonnes en Outre-mer. Cela représente environ 280.000 panneaux photovoltaïques en fin de vie. Ils seront recyclés et valorisés à près de 95%.
La directive européenne 2002/96/CE relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques impose aux fabricants ou importateurs d’assurer la collecte et le recyclage en fin de vie de leurs produits. Sa révision en 2012 a intégré les panneaux photovoltaïques dans son champ d’application. Dès 2007, le secteur s’est organisé au niveau européen pour assumer cette obligation. Pour assurer les missions de reprise et de recyclage des panneaux, il a créé l’association PVCycle dont la branche française possède aujourd’hui le savoir-faire, l’expérience et l’équipement pour collecter les panneaux usagés et alimenter la filière du recyclage.
Une usine de recyclage dans les Bouches-du-Rhône
En France, le traitement des panneaux s’effectue principalement dans l’usine du groupe Véolia située à Rousset dans la région d’Aix-en-Provence. Elle est spécialisée dans le traitement des déchets d’équipement électriques et électroniques (DEEE). Après broyage des panneaux, tous les matériaux sont séparés : le verre, le cadre en aluminium, mais aussi le boîtier de raccordement et les câbles de connexion. Une fois triés par le passage dans une succession de cribleurs, de tables densimétriques et un tri optique, ces matériaux sont redirigés vers diverses filières industrielles : le verre est transformé en calcin propre et valorisé dans le secteur verrier, le cadre est envoyé en affinerie d’aluminium et le plastique est utilisé comme combustible de récupération dans les cimenteries. Le silicium rejoint quant à lui la filière de métaux précieux alors que les câbles et connecteurs sont vendus sous forme de grenaille de cuivre. Au total, les panneaux photovoltaïques sont recyclés à plus de 95%.
Inaugurée en juillet 2018, l’usine de Rousset, première du genre en Europe, à coûté un million d’euros.
Flots croissants attendus dans les prochaines années
Selon PV Cycle, « le volume annuel collecté a été multiplié par plus de treize depuis le début de la filière en 2015 ». En 2030, le gisement annuel des panneaux photovoltaïques usagés devrait atteindre 50.000 tonnes, rien qu’en France, estime l’organisme. En Europe, ce volume est évalué à 9,5 millions de tonnes d’ici 2050.
Cette augmentation prévisible des volumes de panneaux photovoltaïques usagés dans les années à venir va nécessiter d’importants investissements et l’ouverture de nouvelles unités locales de traitement. Des options sont déjà étudiées pour la construction, en France, d’une 2ème usine de recyclage. « Nous avons un défi à relever afin d’accompagner cette croissance dans les meilleurs conditions techniques et environnementales et à coûts maîtrisés » nous confie Anaïs Gouabault, responsable opérationnelle de PV Cycle France.
Le prochain grand enjeux pour l’organisme agréé sera d’accompagner ses adhérents dans leurs démarches d’éco-conception. En effet, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, définitivement adoptée par le Sénat ce 30 janvier, prévoit dès 2021 des obligations d’éco-conception pour l’ensemble des acteurs qui mettent des équipements sur le marché. Elle concerne aussi les producteurs et importateurs de panneaux solaires.
Commentaires
La PPE prévoit pour 2030 une puissance installée en panneaux PV de 40 Gwc environ ce qui représente, à 13 Kgs le M², un poids de panneaux de 4 millions de Tonnes Si l' on admet une durée de production de 20 ans, il faudra mettre au rebut chaque année 200 000 tonnes de panneaux alors que PVCycle prévoit pouvoir recycler seulement 50 000 tonnes. Que deviendront les 150 00 tonnes non recyclés
De plus, va t on trouver un e clientèle pour pour une telle quantité de produits de recyclage alors que la production de PV en France est peu signifivative
sauf qu'un module ça va produire au moins 40 ans
Des cellules solaires plus propres et plus stables ?
Avec un nouveau type de perovskite ?
https://www.eurekalert.org/pub_releases/2020-05/hbfm-otr051120.php
Extrait :
" Aujourd'hui, une coopération internationale dirigée par Antonio Abate, HZB, et Zhao-Kui Wang, Institute of Functional Nano & Soft Materials (FUNSOM), Soochow University, Chine, a réalisé une percée qui ouvre la voie à des perovskites non toxiques des cellules solaires qui offrent des performances stables sur une longue période.
Ils utilisent également de l'étain au lieu du plomb, mais ont créé une structure bidimensionnelle en insérant des groupes organiques dans le matériau, ce qui conduit à des phases dites Ruddlesden-Popper 2D. "Nous utilisons du chlorure de phényléthylammonium (PEACl) comme additif aux couches de pérovskite.
Ensuite, nous effectuons un traitement thermique pendant que les molécules de PEACl migrent dans la couche de pérovskite. Cela se traduit par des piles verticales de cristaux de pérovskite bidimensionnels ", explique le premier auteur, le Dr Meng Li. Li est un post-doctorant du groupe Abate et a organisé une coopération étroite avec les partenaires chinois.
Au Shanghai Synchrotron Radiation Facility (SSRF), ils ont pu analyser avec précision la morphologie et les caractéristiques cristallines des films de pérovskite après différents traitements de recuit."
L' ADEME préconise du tout énergies renouvelables pour 2050 ?
Pour produire l' équivalent électrique théorique de nos réacteurs REP (400Twh)
il faudrait 3,5 Milliardss de M² de panneaux solaires (350 GWc)
Ces chiffres imposeraient le recyclage annuel de 140 millions de M² (2millions de tonnes) de panneaux, soit près de 400 000 M² (6 000 Tonnes) par jour . C'est absurde
Personne n’a jamais dit qu’il faudrait remplacer les centrales actuelles par une seule technologie d’énergies renouvelables
Élu à la transition écologique dans mon territoire, je travaille à un scénario de construction d’écoquartiers urbains où au moins un membre de chaque couple ou famille travaillerais dans le quartier d’habitation à moins de trois cent mètres de leur domicile, ce qui permet de s’y rendre à pied en moins de cinq minutes.
Huit communes de ce territoire sont intéressées par développer ce scénario.
Le but est de viser à atteindre l’autonomie énergétique de ces quartiers en associant deux formes de panneaux solaires (photovoltaïques, thermiques ou hybride) à au moins deux autres formes d’énergies renouvelables, venant compléter l’intermittence du solaire)
il faut diversifier les sources d’énergies et dans ma région, nous avons des potentiels d’un mix énergétique qui peut être composé de vingt énergies renouvelables différentes.
Nous avons :
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Dans la résidence où j’habite
Dans un appartement bioclimatique passif (avec 20 cm d’isolation en liège ou 40 cm d’isolation en laine de bois, de chanvre, de lin, ou de paille) de cent mètres carrés aux normes de la réglementation énergétique 2020 où vivent deux adultes et trois enfants, nous aurions besoin de 1,5 MWh par an pour l’habitat soit 4 kWh par jour pour 5 personnes.
20 m2 par habitation soit douze panneaux de 400 kWc. Soit 4,8 kWc de panneaux hybrides couvriraient tous les besoins en énergie thermique et photovoltaïque pour l’habitat.
Plus 10 m2 (six panneaux photovoltaïques) par voiture électrique parcourant le kilométrage moyen de 15 000 km par an
Plus 1,7 m2 (un panneau) par scooter électrique parcourant entre 5 000 et 10 000 km par an
Dans un habitat bioclimatique passif à énergie positive, 40 m2 de panneaux, bien exposés soit 6 kWc avec des panneaux d’ancienne génération, 9 kWc avec des panneaux récents peuvent produire plus d’énergie que la famille de 5 n’en consommera.
Le jour la famille sera excédentaire et pourra stocker l’excédent dans les véhicules électriques, en attendant des batteries domestique (ou des volants à inertie et des réservoirs d’eau chaude sanitaire) et revendre les surplus à sa coopérative locale d’énergie.
Et la nuit, la famille rachètera de l’énergie à sa coopérative en provenance des barrages pyrénéens, des éoliennes navarraises, ou de l’usine de trigénération du quartier pouvant produire selon les besoins de l’électricité, de la chaleur ou du frais.
Pour un célibataire, 20 m2 devrait suffire.
Vous pensez qu’il est difficile de trouver 20 m2 de toiture par habitant ?
Nos bâtiments seront conçus de telle manière d’avoir 20 m2 par habitation et 10 m2 par habitant
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D’ores et déjà, dans ma résidence HLM, nous avons 420 m2 de toiture dont 280 m2 parfaitement exposés plein sud et une puissance installée de 65 kWC, capable de produire 70 MWh
Or nous en consommons
soit 40 MWh
nous pourrions être excédentaires de 30 mWh
notre immeuble n’est habité que par 12 personnes et est capable d’en alimenter 19.
et les 4 immeubles de la résidence sont capables de produire l’énergie de 76 personnes alors que nous ne sommes que 48
les panneaux que nous emploierions sont produit en France et garantis 25 ans mais ont une durée effective de 40 ans.