Les autorités écossaises ont attribué 17 projets offshore pour un total de 25 GW
Les autorités écossaises ont annoncé en janvier les résultats de l’appel d’offres géant ScotWind portant sur quinze zones en mer vouées au développement de parcs éoliens offshore. Elles ont attribué 17 projets, qui couvrent un peu plus de 7 000 km² et totalisent une puissance nominale cumulée de 25 GW, soit l’équivalent de 15 réacteurs nucléaires de type EPR. C’est bien davantage que la totalité du parc éolien français dont la capacité actuelle s’élève à 18 GW. Parmi les lauréats figurent des coopératives citoyennes qui ont obtenu 3 sites.
Dans les projets retenus, dix seront flottants, six seront posés sur le fond marin et l’un des parcs sera mixte.
74 candidats avaient déposés des offres. Si la plupart des grandes majors européennes de l’énergie comme BP, Shell, TotalEnergies ou Iberdrola ont obtenu des concessions, 3 sites ont été attribués à un partenariat impliquant Energy4All, une fédération de 30 coopératives citoyennes britanniques qui comptent ensemble près de 17.000 membres et ont rassemblé des capitaux pour plus de 80 millions de livres sterling (environ 152 millions d’euros). Les zones attribuées au consortium à participation citoyenne pourraient accueillir un total d’environ 3 GW de capacité éolienne offshore. Ces projets devraient être opérationnels d’ici la fin de la décennie.
En Belgique les coopératives s’organisent pour participer aux projets offshore
Rescoop.eu, la fédération des coopératives européennes de production d’énergie renouvelable a célébré cet important succès pour le mouvement associatif grâce auquel les citoyens pourront bénéficier d’une partie des bénéfices engendrés par les parcs éoliens offshore.
Cette réussite est de bon augure pour les autres associations de coopératives européennes qui envisagent aussi leur participation aux projets offshore. En Belgique, notamment, les coopératives wallonnes et flamandes s’organisent pour participer aux prochaines enchères qui attribueront des capacités éoliennes pour un total de 3,5 MW au sein de la nouvelle zone princesse Elisabeth prévue dans les eaux territoriales belges de la mer du nord.
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Commentaires
C'est pourtant sensiblement la même chose. L'électricité de plus grande valeur c'est celle qui est produite lorsque l'on en a le plus besoin. C'est-à-dire en semaine dan sla journée, quand l'activité économique est active. soit 8 heure sur les 24 du cycle quotidien.
Le solaire produit pécisément à ce moment opportun, c'est donc le meilleur score, de plus il est un des moins cher.
L'éolien a en moyenne une chance sur trois de produire durant ce moment opportun, il a aussi l'avantage d'être bon marché.
Le nucléaire qui produit toujours la même chose ne produit de façon opportune qu'une fois sur trois comme l'éolien. En revanche il est plus cher.C'est donc le moins bon compétiteur.
On n arrete pas le progres. Il y a toujours le fonds et la forme que l on donne. Le fonds est que l eolien est extremement competitif. La forme peut etre nuance pour tenter de sauver le soldat EDF, crible de dettes On utiliera les fonds verts europeens vont pouvoir les eponger ( l Etat français etant crible de dettes , lui aussi). conclusion; la france construira du nucleaire avec le green deal europeen , tandis que tous ses voisins (GB, allemagne, Belgique, italie, suisse, espagne et meme le luxembourg) s empressent de construire des parcs offshores (manutension simple, technologie maitrise, pas dechets radioactif difficiles a gerer, pas de combustible a chercher a l autre bout de la planete, peu cher ). Les français sont-ils devenus des sujets britanniques (seule l Angleterre a raison, c est le monde qui se trompe) ??