Des combles isolés à la laine de verre / Illustration : Welcomia.
Pour améliorer le confort thermique de sa maison, l’isolation des combles est une priorité. S’il existe des aides financières dédiées à cette opération, le reste à charge peut être élevé dans certains cas. Plutôt que de faire appel à un professionnel et de se retrouver avec un gros trou dans le budget, pourquoi ne pas le faire soi-même ? Dans cet article, on vous dit tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans de tels travaux.
Lorsqu’on évoque les travaux de rénovation énergétique d’une maison, l’isolation des combles apparaît bien souvent comme l’une des premières opérations à réaliser grâce aux gains d’énergie très élevés par rapport au coût et aux contraintes associées à cette opération. Malgré tout, faire appel à un professionnel entraîne un budget travaux très élevé. En 2018, l’ADEME annonçait un prix médian de 40 € HT/m² pour l’isolation des combles perdus et 65 € HT/m² pour l’isolation des rampants de toiture.
Ainsi, réaliser soi-même ces travaux d’isolation peut s’avérer très intéressant d’un point de vue financier. Mais attention, pas question de se lancer tête baissée, car de nombreuses questions se posent avant de passer à la pratique.
Isoler les combles, une opération à ne pas négliger
Selon l’ADEME, 25 à 30 % des déperditions de chaleur d’une maison non isolée interviennent au niveau de la toiture. Le toit représente, à l’instar des murs de façade, une très grande surface d’échange avec l’extérieur qu’il convient de traiter avec soin. Or, contrairement à d’autres éléments d’une maison, l’isolation des combles est une opération relativement abordable, tant au point de vue technique qu’au niveau financier. Néanmoins, avant de se lancer, il convient de bien choisir la technique à employer et le type de matériau le plus adapté à la maison pour obtenir le meilleur résultat possible.
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La solution à adopter pour isoler des combles dépend de plusieurs paramètres, comme le type de charpente, le type de sol, ou encore la destination finale de la pièce. S’il s’agit de combles perdus, c’est-à-dire de combles qui ne seront jamais aménagés, on positionnera l’isolant directement au sol. Cette solution autorise généralement des épaisseurs d’isolant importantes pour des coûts inférieurs aux autres solutions techniques.
À l’inverse, si les combles sont destinés à être aménagés, on privilégiera l’isolation des rampants. Dans ce cas, l’isolation suit les éléments de charpente. L’ensemble pourra ensuite être doublé avec des panneaux de placoplâtre pour créer un volume à part entière. Pour cela, il faudra tout de même disposer d’une hauteur sous plafond minimale de 1,80 m.
Enfin, il existe une troisième solution technique qui est, en revanche, beaucoup plus lourde et peu accessible aux particuliers : il s’agit de l’isolation par l’extérieur. Celle-ci nécessite la dépose complète de la couverture existante et la mise en place de panneaux d’isolants par-dessus la charpente avant de repositionner une couverture par-dessus. Cette solution a l’avantage de limiter les pertes de volume intérieur, de limiter les ponts thermiques, et peut permettre de laisser la charpente apparente.
Quels matériaux choisir pour isoler ses combles ?
On retrouve, sur le marché, une très grande diversité d’isolants qui peuvent être appliqués aux combles d’une maison. En revanche, tous ne s’appliquent pas de la même manière, et n’offrent pas les mêmes performances énergétiques. C’est pourquoi il convient de choisir son produit avec attention, en prenant en compte la résistance thermique visée, le confort thermique pour l’été ainsi que le budget et enfin l’impact environnemental.
Le coefficient de conductivité thermique, c’est quoi ?
Ce coefficient, aussi appelé lambda (λ) témoigne de l’aptitude d’un matériau à transférer de la chaleur. Plus ce coefficient est faible, plus le matériau est isolant. Ce coefficient permet de calculer la résistance thermique d’un matériau ou d’une paroi à l’aide de la formule suivante :
Rtherm = e / λ
R désigne la Résistance thermique (m² K/W)
e désigne l’épaisseur (m)
λ désigne le coefficient de conductivité thermique (W/m K)
Isolation synthétique
Commençons tout de suite par les matériaux issus de l’industrie pétrochimique comme les panneaux polystyrène (expansé ou extrudé). Ceux-ci sont très peu utilisés pour l’isolation des combles, sauf dans le cas d’une isolation de toiture par l’extérieur avec la technique du sarking (qui consiste à mettre en œuvre des panneaux d’isolants rigides sur les voliges de la toiture). Ces panneaux ont pour principaux avantages une excellente tenue à l’humidité et une importante résistance mécanique et un bon coefficient de conductivité thermique. En revanche, ils ont une très faible inertie, ce qui les rend inutiles pour le confort thermique de l’été.
Isolation minérale
L’isolation minérale comprend les laines de verre et laines de roche. Il s’agit du type d’isolant le plus répandu grâce à un rapport qualité/prix plus avantageux que ses concurrents. Disponibles en rouleaux et en panneaux (parfois en vrac également), ces matériaux ont beaucoup évolué au fil des années, gagnant notamment en facilité de mise en œuvre. Si ces matériaux offrent des performances convenables, ils ont deux défauts : une inertie un peu faible qui ne les rend pas idéaux pour le confort thermique estival. Ces matériaux ont, en outre, une empreinte carbone élevée. Ils restent néanmoins une valeur sûre lorsqu’on entreprend les travaux par soi-même. Ils sont faciles à trouver, faciles à mettre en œuvre, et relativement bon marché. Leur tenue dans le temps est généralement excellente.
Isolation biosourcée ou recyclée
Il y a un très grand nombre de matériaux issus de cette catégorie avec, en tête, la laine de bois qui se démocratise petit à petit. Mais ce n’est pas tout, on retrouve également le chanvre, l’ouate de cellulose, la laine de mouton ou encore les fibres de textile recyclé. Il est impossible de généraliser les caractéristiques techniques de ces produits, si ce n’est qu’ils sont globalement plus chers que l’isolation synthétique ou minérale. Les isolants à base de bois comme la fibre de bois ou l’ouate de cellulose permettent d’obtenir un excellent confort thermique en été grâce à leur inertie élevée.
Parmi les isolants biosourcés, certains se distinguent, en particulier la laine et la fibre de bois, l’ouate de cellulose et le chanvre. On retrouve des isolants à base de bois sous de nombreuses formes : laine, panneaux rigides, panneaux semi-rigides. Certains fabricants proposent même des panneaux destinés à l’isolation par l’extérieur qui font office de pare-pluie.
L’ouate de cellulose, principalement vendue en vrac et qui doit être soufflée, est issue du recyclage du papier. Elle bénéficie d’un très bon coefficient de conductivité thermique et apporte un excellent confort d’été. Quant au chanvre, il dispose des mêmes avantages que l’ouate de cellulose, mais permet, en plus, de réguler l’hygrométrie de l’air grâce à sa structure interne. Grâce à cette particularité, cet isolant conserve son niveau de performance, même en cas d’humidité importante.
Outre ces matériaux, on retrouve des panneaux composés de plusieurs matériaux comme le Biofib’trio qui est une association de chanvre, de coton et de lin, mais également d’autres matériaux comme la laine de mouton. L’inertie de ce dernier reste cependant assez faible, un point négatif pour le confort d’été.
Comment déterminer l’épaisseur d’isolant à mettre en œuvre ?
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2022, la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) conseille une résistance thermique des surfaces opaques des combles de 10 m² K/W, pour respecter une consommation maximale d’énergie primaire de 50 kWh.m2/an pour l’ensemble du bâti. Cette valeur correspond à la mise en œuvre d’environ 40 centimètres d’épaisseur de laine de verre.
Dans le cadre d’une rénovation, les objectifs sont plus faibles. La Réglementation Thermique sur l’Existant (en vigueur depuis 2007) impose un minimum de 4 à 5,2 m² K/W pour les combles aménagés et 5,2 m² K/W pour les combles perdus.
Pour trouver un équilibre en termes d’objectif de résistance thermique, nous vous conseillons de vous baser sur les seuils demandés pour obtenir les aides financières et fiscales dans le cadre de travaux de rénovation énergétique, à savoir :
– 6 m² K/m² pour l’isolation sous rampant,
– 7 m² K/m² pour l’isolation des combles perdus.
L’épaisseur d’isolant à appliquer pour obtenir cette valeur de résistance thermique dépend des caractéristiques techniques de l’isolant. Pour déterminer avec exactitude l’épaisseur d’isolant à appliquer, il va falloir ressortir sa calculatrice de collégien. Rassurez-vous, malgré des unités à en faire pâlir Einstein, les calculs sont relativement simples.
Allons-y. Nous avons vu plus haut que la résistance thermique était déterminée par le rapport de l’épaisseur sur le coefficient de conductivité (Rtherm = e / λ). L’épaisseur peut donc être déterminée par le calcul suivant : e = Rtherm x λ. Prenons l’exemple de l’isolant laine de verre GR 32. Son lambda est de 0,032 W/(m.K). Ainsi, pour savoir de quelle épaisseur vous avez besoin pour isoler vos rampants, il suffit de faire le calcul suivant :
e = R x lambda
e = 6 x 0,032 = 0,192 m, soit 19,2 centimètres.
Vous savez désormais qu’il vous faudra au minimum 19 centimètres d’isolant pour vos combles. Le produit disponible le plus proche faisant 20 centimètres, vous allez pouvoir calculer votre résistance thermique finale, à savoir :
Rtherm = e / λ
Rtherm = 0,2 / 0,032 = 6,25 m² K/m²
À savoir que, si vous mettez plusieurs couches d’isolant, vous pouvez simplement additionner leur valeur de résistance thermique associée.
Comment isoler des combles perdus ?
Isoler des combles perdus est généralement plus simple que d’isoler des rampants de toiture. L’opération consiste, en effet, à simplement étaler un isolant sur le plancher haut de votre habitation en veillant tout de même à traiter avec attention tous les points particuliers tels que les gaines électriques, les sorties de tuyaux ou les trappes d’accès.
Si les combles sont accessibles facilement, les travaux devraient se faire sans grande difficulté. En revanche, si vous disposez d’une charpente industrielle, les opérations pourraient se compliquer. Ce type charpente, utilisé généralement sur les maisons de promoteurs, permet d’utiliser des sections de bois moins épaisses pour limiter les coûts. Mais en contrepartie, elles ont l’inconvénient de prendre énormément de place, et peuvent rendre les combles inaccessibles.
Deux types d’isolants se distinguent pour l’isolation des combles perdus : les matériaux conditionnés en rouleaux, et les matériaux en vrac. Les rouleaux sont particulièrement indiqués pour des combles accessibles sur lesquels il suffira de dérouler l’isolant sur le sol. Ils sont plus chers, mais ne nécessitent pas de matériel particulier pour la mise en œuvre. L’isolant en vrac, lui, doit être appliqué à l’aide d’une souffleuse à isoler que l’on peut louer. Ce matériau est bon marché, mais les souffleuses sont souvent onéreuses. Pour de petites surfaces, certains isolants en vrac peuvent être mis en place manuellement.
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Lorsqu’on souhaite isoler ses combles, mettre en place un pare-vapeur est une étape indispensable, en particulier pour l’isolation des rampants. En effet, une fois l’isolant mis en place, l’air sera moins libre de circuler autour des éléments de charpente. Un surplus d’humidité pourrait alors migrer depuis les pièces de vie à travers l’isolant et jusqu’aux éléments de charpente, ce qui pourrait avoir pour effet de les fragiliser.
L’installation d’un pare-vapeur permettra de réguler ou d’entraver cette vapeur d’eau pour éviter toute forme de détérioration du bâti.
Avant d’attaquer la mise en place de l’isolant à proprement parler, il convient de préparer méticuleusement la zone. Voici comment procéder dans les grandes lignes :
– Débarrasser entièrement la zone concernée et la nettoyer,
– Anticiper tous les réseaux qui pourraient passer, en particulier les réseaux électriques,
– Créer un coffrage autour des points particuliers comme les trappes d’accès, les VMC, les antennes sous toiture, etc,
– Repérer les boîtes de dérivations et les éventuels spots de lumières destinés à l’étage inférieur et les protéger de manière adéquate,
– Mettre en œuvre le pare-vapeur en respectant bien la largeur de recouvrement entre chaque bande,
– Mettre du scotch spécifique entre chaque bande de pare-vapeur et positionner un joint sur le pourtour de la zone
– Veiller à traiter spécifiquement chaque point particulier (Tuyau d’aération, passage de gaine électrique, etc),
– Mettre en place des piges pour pouvoir contrôler la hauteur d’isolant nécessaire.
Une fois que la zone a été bien préparée, vous n’aurez plus qu’à procéder au soufflage de l’isolation ou à la pose des rouleaux d’isolants. Attention ! Les règles de mise en œuvre de votre isolation dépendent directement du matériau que vous avez choisi. Il est indispensable de bien se renseigner avant de se lancer dans les travaux.
L’ouate de cellulose en est le parfait exemple. Ce matériau est l’un des meilleurs choix possibles lorsque l’on souhaite isoler des combles perdus grâce à ses performances thermiques. Néanmoins, ce matériau, issu du recyclage du papier, fait l’objet de règles de mise en œuvre strictes vis-à-vis des sources de chaleur pour éviter tout risque d’incendie.
Le DTU 24.1, qui réglemente l’installation des conduits de fumée, stipule qu’en cas d’isolation de type ouate de cellulose, il faut respecter une distance minimale de 18 centimètres entre le conduit et l’isolant, et que celui-ci doit être retenu par un coffrage en plâtre 20 % plus haut que l’isolant. Tout appareil électrique susceptible de chauffer doit être encapsulé de manière spécifique. Il en va de même pour le chanvre, qui est inflammable.
À lire aussi Fortes chaleurs : 6 astuces pour construire une maison sans climatisationComment isoler des rampants de toiture ?
Si l’isolation des rampants de toiture reprend, dans les grandes lignes, les principes de l’isolation des combles perdus, elle est rendue plus complexe par la nécessité de maintenir l’isolant en place pendant l’opération et la mise en place du doublage de finition, souvent en panneaux en BA13.
Lors de l’isolation des rampants de toiture, il est d’autant plus conseillé de vérifier l’état de la charpente que celle-ci ne sera plus visible à l’issue de l’opération. S’il est possible d’isoler les rampants de toiture avec des matériaux en vrac, les panneaux ou les rouleaux d’isolant sont nettement plus simples à mettre en œuvre. En général, l’isolant est mis en place en deux couches. La première sert à combler l’espace disponible entre les chevrons, tandis que la deuxième vient par-dessous et permet de couper tous les ponts thermiques.
Voici les principales étapes de l’isolation des rampants de toiture avec de l’isolant en panneaux ou en rouleaux :
– Inspecter la charpente et nettoyer la zone de chantier,
– Fixer les suspentes en fonction de l’épaisseur finale d’isolant. Les suspentes seront fixées parallèlement aux chevrons et leur alignement sera vérifié à l’aide d’un cordeau. Il existe aujourd’hui des suspentes en plastiques qui permettent de réduire les ponts thermiques par rapport aux modèles en acier,
– Positionner la première couche d’isolant, dont l’épaisseur doit faire 2 cm de moins que le chevron (permettant de laisser une lame d’air sous la toiture), et dont la largeur doit faire 1 cm de plus que la largeur mesurée entre deux chevrons,
– Positionner la deuxième couche qui doit être traversée par les suspentes,
– Installer ensuite le pare-vapeur par-dessus en respectant la largeur de recouvrement, en scotchant les bandes entre elles et en réalisant un joint sur le pourtour,
– Installer les rosaces sur les suspentes pour maintenir l’ensemble en place,
– Clipser les fourrures nécessaires au doublage sur les rosaces,
– Visser les panneaux de BA13 sur les fourrures précédemment installées,
– Réaliser les bandes de finitions.
Si un nombre important de réseaux est à passer, il est possible de rallonger les suspentes pour obtenir plus de place entre la fourrure et le pare-vapeur.
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Au deuxième trimestre 2018, l’ADEME sortait une étude montrant un prix moyen de l’isolation des combles par des professionnels. De cette étude résultent deux fourchettes très larges du montant de travaux d’isolation des combles perdus et d’isolation des rampants :
– de 17 € à 93 € hors taxe par m² pour les combles perdus,
– de 27 € à 182 € hors taxe par mètre carré pour les rampants.
En prenant en compte l’inflation qui a fait augmenter de manière très importante le coût des matières premières depuis 2022, et en prenant en compte la TVA de 5,5 % ou 10 % selon les cas de figure, on arrive à des montants très conséquents que beaucoup de foyers ne peuvent se permettre d’envisager, même avec les différentes aides de l’État comme MaPrimeRenov’.
Dans ce contexte, l’idée de faire soi-même les travaux peut devenir très intéressante. Pour limiter le montant de la facture sans faire de compromis sur le confort, l’isolation des combles perdus grâce à des matériaux en vrac sera la solution la plus rentable. On peut, par exemple, trouver de l’ouate de cellulose ou de la fibre de bois en vrac à un prix d’environ 13 €/m² (pour un R=7). En choisissant cette technique, il faudra néanmoins compter le prix de location d’une souffleuse à isolant, que l’on peut retrouver chez les grandes enseignes de location de matériel. Il faut tout de même compter au moins 200 € par jour pour une cardeuse à ouate de cellulose.
À lire aussi Comment cette vieille école va pulvériser sa consommation d’énergieLes isolants en rouleaux seront nécessairement plus chers, qu’ils soient destinés aux combles perdus ou aux rampants. Pour un R=7, il faudra compter au minimum 22 €/m² pour de la laine de verre, 40 €/m² pour de la laine de chanvre et même 45 €/m² pour du Biofib trio. Pour chacun de ces modes d’isolation, il ne faudra pas oublier le coût du pare-vapeur compris entre 1,5 €/m² et 4 €/m² et la quantité de bande adhésive et de joint nécessaire.
Enfin, si vous comptez isoler vos rampants pour aménager vos combles, l’addition sera d’autant plus salée, puisqu’il faudra investir dans des suspentes, des fourrures, des panneaux de BA13 et de tout le nécessaire à la réalisation des bandes entre les panneaux de BA13. Néanmoins, le jeu en vaut la chandelle, puisqu’avec l’isolation de vos combles, vous pourrez espérer une diminution de vos dépenses de chauffage de l’ordre de 30 %. Outre cet avantage financier, isoler ses combles permet un réel gain de confort à l’intérieur de la maison en limitant notamment l’effet paroi froide et les courants d’air.