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Alors que l’été bat son plein, qui ne rêve pas de piquer une tête pour se rafraîchir les idées, entre deux siestes, ou entre deux rendez-vous en télétravail ? Chez Révolution Énergétique, on a décidé de consacrer notre traditionnelle série de l’été pour vous aider à réaliser ce rêve. On vous donne toutes les astuces pour profiter des joies de la piscine de la meilleure des manières.
En France, les piscines individuelles sont une véritable institution. L’hexagone est, en effet, le deuxième marché mondial juste derrière les États-Unis avec pas loin de 3,5 millions de bassins de plus de 10 mètres carrés. Pourtant, l’achat ou la construction d’une piscine n’est pas une décision à prendre à la légère. Elle constitue un investissement important, et est source de dépenses énergétiques conséquentes. C’est pourquoi, avant de se lancer, il est essentiel de se poser les bonnes questions avant de se retrouver avec une facture énergétique stratosphérique.
En moyenne, selon la fédération française de la piscine, un bassin engendre une consommation de 1 570 kWh annuels en chauffage, et 860 kWh annuels en filtration. Mais ces chiffres peuvent grandement varier en fonction de paramètres comme la taille du bassin, son éventuelle couverture, ou encore le mode constructif qui a été retenu. Aujourd’hui, nous faisons le point sur les trois principaux types de piscines qui existent, à savoir hors-sol, semi-enterré ou enterré, afin de déterminer lequel est le moins énergivore.
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Commençons par les piscines hors-sol. Bien souvent, elles sont les moins onéreuses et les plus faciles à installer. Disponible dans toutes les tailles et toutes formes, elles ont l’avantage de ne nécessiter que peu ou pas de terrassement, et sont généralement démontables, ce qui permet de les stocker l’hiver. Pour les modèles les plus petits, la déclaration de travaux ne sera même pas nécessaire dans le cas où son utilisation ne dépasse pas les trois mois consécutifs. Si les petites chauffent plus rapidement grâce aux rayons du soleil, elles se refroidissent très vite au contact de l’air frais. Habituellement, elles sont équipées de systèmes de filtrations moins performants que les piscines enterrées ou semi-enterrées.
Passons d’ailleurs à ces dernières. Assez semblables, dans leur conception, aux piscines enterrées, les piscines semi-enterrées permettent de limiter les besoins en terrassement tout en étant un peu plus sécurisées pour les enfants ou les animaux, leur accès étant plus difficile (un système de sécurité supplémentaire reste indispensable). On a souvent recours à une piscine semi-enterrée quand la topologie du terrain le nécessite. Ce type de piscine peut, en effet, s’inscrire dans la pente d’un jardin.
Enfin, la piscine enterrée est le type de piscine qui nécessite le plus gros investissement, et les travaux les plus importants, notamment à cause du terrassement. Côté consommation d’énergie, ce type de piscine est souvent plus équipé que des modèles hors-sol, par exemple, avec des éclairages ou des systèmes de jets qui entraînent des postes de consommation énergétique supplémentaires. Pourtant, la piscine enterrée a un atout considérable : son eau étant au contact direct du sol, elle bénéficie de l’inertie de celui-ci, et est donc mieux isolée que des modèles hors-sols qui sont en contact direct avec l’air extérieur. On pourrait donc imaginer que cet avantage permette de réduire drastiquement les besoins en chauffage, et donc les besoins en énergie, faisant ainsi de ce type de piscine la plus intéressante en matière d’économies d’énergie.
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La réalité est pourtant différente. Comme on l’évoquait dans notre précédent article, les déperditions thermiques d’une piscine se font principalement à la surface de l’eau, ce qui rend le facteur isolation des côtés et du fond négligeable par rapport à la gestion de la surface de l’eau. Et ce n’est pas tout. Que l’on parle de chauffage ou de filtration, le volume de la piscine aura un impact direct sur la consommation d’énergie nécessaire pour chauffer et nettoyer la piscine en question. Il faut d’ailleurs garder à l’esprit que dans le cas d’une piscine enterrée, celle-ci nécessitera la mise en route régulière du système de filtration, même en hiver.
Pour résumer, la piscine idéale pour réaliser des économies peut être enterrée, semi-enterrée, voire hors-sol, mais elle doit surtout être… petite ! Si vous voulez principalement vous entraîner à la natation, préférez donc les formats de type « couloir de nage » relativement étroits. Si, en revanche, vous voulez vous rafraîchir en sirotant un verre, une piscine relativement petite de 4 mètres par 3 mètres pourra suffire pour accueillir famille et amis sans consommer d’énergie à outrance.
Tout n’est pas parfait pour les piscines hors-sol
S’il vaut mieux avoir une piscine la plus petite possible, cela ne signifie pas que la piscine hors-sol est LA solution. Malgré un prix très compétitif, ce type de piscine a plusieurs inconvénients importants, et en premier lieu leur durée de vie plus limitée que des piscines enterrées. Certes, il est possible de les stocker en hiver, mais cette opération risque de la fragiliser. Surtout, elle nécessite de jeter une très grande quantité d’eau, alors que lorsque le traitement est adapté, l’eau peut rester plusieurs années dans un même bassin, en ne bénéficiant que du renouvellement naturel engendré par la pluie et les intempéries.