D’une puissance colossale de 1 GWc, Horizeo, projet du plus grand parc photovoltaïque de France, compte passer entre les gouttes de la nouvelle loi d’accélération sur les énergies renouvelables, mais multiplie les déconvenues.
C’est déjà le dernier des Mohicans, avant même le début de sa construction. Par son gigantisme, le projet Horizeo, qui devrait être mis en service en 2026, s’annonce comme le plus grand parc photovoltaïque français, et il devrait le rester. La récente loi relative à l’accélération des énergies renouvelables, publiée en mars 2023, interdit désormais les projets d’énergies renouvelables nécessitant le défrichement de plus de 25 hectares de forêt. Selon les porteurs du projet, Horizeo ne devrait pas être concerné par cette loi, du fait de son important niveau d’avancement.
Ainsi, si la course aux records fait rage à travers le monde dans le domaine des énergies renouvelables, ce nouveau parc ne devrait pas subir de concurrence, et devrait trôner au sommet des parcs photovoltaïques français pour de nombreuses années. Ses caractéristiques surpassent largement la plus grande centrale solaire française actuelle qui comptabilise 300 MWc de puissance pour une surface de 258 hectares.
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Si l’article 11 de cette nouvelle loi ne devrait donc pas affecter le projet, le développement de ce dernier n’en reste pas moins mouvementé et subit de nombreuses modifications. En 2022, déjà, Engie et Neonen avaient renoncé à l’installation d’un data center alimenté par les panneaux solaires. L’unité de production d’hydrogène vert a également été abandonnée, ainsi que le projet de fabrication de batteries solaires. Pour finir, la superficie du parc est passée de 1 000 à 800 hectares. Pour l’heure, les 40 MWh de batteries et l’unité d’agri-énergie sont tout de même maintenus.
Désormais, les développeurs du projet se tournent vers l’instruction du permis de construire, qui devrait être déposé avant la fin de l’année, et vers la future enquête publique qui devrait avoir lieu à l’été 2024. Ils devraient aussi faire face à des recours administratifs portés par les opposants au projet.
Plutôt que les toitures les millions de m2 de parkings en ombriėres photovoltaïques. Bon la centrale semble connaître quelques difficultés mais où en est Flamanville?
On ferait mieux d’équiper tous les toits solides de Bordeaux comme proposé dans un autre article pour Marseille que persister à vouloir artificiliser encore plus nos terre en détruisant le vivant pour y mettre du PV parce que c’est plus rentable. Où est l’écologie la-dedans. Ou sont les soulèvement de la terre?
Quand on est malhonnête, on trouve tous les arguments pour detruire le vivant, y compris chez les soi-disant écolo, capable de justifier cela, comme dans le 1er article en reference de révolution énergétique.
J’approuve ce commentaire.
Si le gouvernement n’était pas idiot alors tous les bâtiments de services publics seraient couvert de panneaux, pour démontrer au moins que les impôts sont investis correctement.
Mais non, on laisse à d’autres de montrer la voie même si cela doit coûter la vie à des arbres pendant que les toitures de ces batiments payés avec les impôts ne produisent rien.
Les soulèvements de la terre sont à fond sur la montagne de Lure. Courir TOUS les dossiers doit être compliqué. Les appeler dès que vous ne les voyez pas est bien plus simple c’est certain