Depuis quelques semaines, des scientifiques appellent de nouveau à arrêter tout nouveau programme nucléaire en France. Sont-ils inconscients ou clairvoyants ? Revue croisée de quelques-uns de leurs arguments.
Si besoin en était, le dernier rapport du Giec l’a confirmé. Pour maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2 °C d’ici 2050, nous allons devoir réduire drastiquement nos émissions nettes de CO2. Par drastiquement, comprenez de quelque chose comme 90 %. Le défi est de taille. Alors à la lecture de l’appel à arrêter tout nouveau programme nucléaire lancé il y a quelques semaines par des scientifiques — pour la plupart non-experts en physique ou en énergie nucléaire —, la question se pose. Sont-ils inconscients ou clairvoyants ?
Parce que, rappelons d’abord, à toutes fins utiles, que le nucléaire constitue une source d’électricité bas-carbone. Très bas-carbone, même, selon les dernières analyses de cycle de vie en France. « Oui, mais il est dommage que la problématique de l’énergie, dans notre société, ne soit discutée que par le prisme du nucléaire et donc de l’électricité », répond Jean-Marie Brom. Il est directeur de recherches en physique des particules. Il est aussi l’un de ceux qui ont lancé l’appel. Un opposant précoce au programme électronucléaire français, engagé depuis le début des années 1970.
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Peut-être faut-il préciser ici que le nucléaire peut aussi servir à d’autres usages. Il peut produire de la chaleur ou encore cet hydrogène bas-carbone tant rêvé. Mais il est vrai que nous avons cette fâcheuse tendance à confondre mix énergétique et mix électrique. Or la part de l’électricité dans la consommation d’énergie dans le monde est de l’ordre de 20 % seulement. Elle progresse toutefois. Elle était d’à peine plus de 10 % il y a 40 ans. Et les experts s’accordent à dire qu’elle va continuer à augmenter. Le résultat de l’accroissement de la population et du développement des économies. Parce qu’ils envisagent, surtout, l’électrification des usages comme l’un des leviers principaux de notre transition énergétique.
Le dernier rapport du Giec — encore lui — évoque ainsi une part, pour l’électricité, de l’ordre de 50 % dans le mix énergétique mondial à l’horizon 2050. S’inquiéter de la manière dont nous allons produire cette électricité semble donc tout à fait légitime. D’autant qu’il faut noter que le secteur de la production d’électricité reste aujourd’hui, dans le monde, le secteur qui émet le plus de CO2. Plus que les transports et plus que l’industrie. En la matière, la France tire son épingle du jeu. Grâce — entre autres — à son parc nucléaire.
Pour le Giec — toujours lui —, le nucléaire compte bel et bien parmi les « options d’atténuation » du changement climatique. Les experts observent en effet qu’il est « très peu probable que tous les systèmes bas-carbone du monde se basent sur un approvisionnement exclusivement d’origine renouvelable ». Car, dans les pays déjà équipés en nucléaire, la prolongation des parcs existants apparaît comme un moyen efficace et économique de décarboner la production d’électricité. Dans les 30 ans à venir, comme le fait le nouveau programme nucléaire français, les experts du Giec envisagent que de nouveaux concepts de réacteurs ou des SMR pourraient apporter leur pierre à l’édifice.
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L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), de son côté, va un peu plus loin encore. Tenant compte, en plus de la crise climatique, du contexte économique et des préoccupations croissantes en matière de sécurité énergétique, ses experts estiment que « l’énergie nucléaire peut jouer un rôle majeur en permettant des transitions sûres vers des systèmes énergétiques à faibles émissions ». « Construire des systèmes énergétiques durables et propres sera plus difficile, plus risqué et plus coûteux sans le nucléaire », peut-on lire dans un rapport de 2022. L’Agence appelle ainsi à un doublement de la production d’énergie nucléaire entre 2020 et 2050. Ce qui malgré tout ne porterait pas sa part à plus de 8 % du mix énergétique mondial.
Il y a quelques jours, enfin, et pour la toute première fois, l’Union européenne reconnaissait le rôle du nucléaire dans le combat pour la décarbonation de l’économie. De manière un peu déguisée, mais tout de même. « Des énergies sans combustibles fossiles, autres que les énergies renouvelables, contribuent à atteindre les objectifs de neutralité climatique 2050 pour les membres qui décident d’utiliser de telles sources d’énergie », pouvait-on alors lire dans un communiqué.
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Pourquoi alors des scientifiques français restent-ils aussi fermement opposés à ce que notre pays lance un nouveau programme nucléaire ? « Nous — comprenez, au départ, une dizaine de membres du Groupement de Scientifiques pour l’Information sur l’Énergie Nucléaire (GSIEN) et de Global Chance, deux mouvements de scientifiques critiques, voire opposés au nucléaire — avons décidé de reprendre “l’appel des 400” lancé en 1975 — qui refusait déjà l’installation de centrales nucléaires — parce que rien n’a progressé depuis », nous explique Jean-Marie Brom. « Sur le plan des déchets et de la sécurité, d’abord. »
« Le combat de l’image des déchets, nous l’avons perdu pour l’instant. Il n’existe aucun déchet nucléaire en contact avec la biosphère aujourd’hui. Pourtant, les citoyens sont convaincus qu’il y a des déchets dans la nature », nous explique Ludovic Dupin, le directeur de l’information de la Société française de l’énergie nucléaire (Sfen). Il ajoute qu’en France, « les déchets nucléaires dangereux ne représentent pas plus de 5 g par an et par habitant ». Un chiffre à mettre en regard de celui des déchets dangereux de manière plus générale : plus de 150 000 g par habitant en 2020 selon les chiffres du Gouvernement. « Même si on ne tient pas compte des matériaux radioactifs issus de la filière, l’impact des déchets nucléaires est sans commune mesure », estime Jean-Marie Brom. « Il s’envisage sur le long, voire le très long terme. » Parmi ces déchets dangereux, on compte pourtant bien des polluants dits éternels, reconnus comme ultratoxiques et qui pourraient persister dans l’environnement pendant des milliers d’années, d’après les scientifiques. Une enquête récente évoque plus de 17 000 sites ainsi contaminés en Europe. Dont plus de 2 100 avec une concentration qui atteint un niveau dangereux pour la santé humaine.
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« Côté sûreté, il y a eu des accidents. Dramatique comme à Tchernobyl. Très grave comme à Fukushima. Mais la filière a capitalisé sur les retours d’expérience. Les choses ont évolué. Aujourd’hui, les réacteurs nucléaires sont de véritables bunkers », nous assure Ludovic Dupin. Pour Jean-Marie Brom, « le nucléaire a prouvé qu’il n’est pas sûr à 100 % ». Mais quelle technologie peut se targuer de l’être ? « Les dimensions d’un accident nucléaire sont incommensurables par rapport à n’importe quel autre accident industriel. Tchernobyl, c’était en 1986 et personne ne peut y vivre. Fukushima, c’est encore pire », répond le directeur de recherche. « Peu à peu, les gens reviennent dans la province de Fukushima. J’y suis allé moi-même », nous assure au contraire Ludovic Dupin. « Toute industrie comporte des risques. »
Pour rappel, le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) avait conclu en 2021 que l’accident nucléaire de Fukushima n’avait eu « aucune conséquence significative liée aux retombées radioactives ». Les bilans officiels ne font, eux, état que d’un seul mort par rayonnement. Alors que le séisme et le tsunami à l’origine de l’accident avaient causé quelque chose comme 20 000 décès. « L’appel contre le nouveau programme nucléaire français » estime que les « conséquences de tels accidents ne peuvent pas se réduire à un petit nombre de morts “officiels” ».
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La centrale hydroélectrique de Kakhovka n’a pas eu cette « chance ». Quelques charges explosives ont suffi à le faire céder, provoquant l’inondation de la zone et des pollutions collatérales. Les populations ont été affectées. La biodiversité aussi. Les experts estiment qu’il lui faudra plusieurs années pour s’en relever. Pour l’heure, en revanche, pas d’effet collatéral dramatique du côté de la centrale nucléaire de Zaporijia. Elle continue à pouvoir pomper de l’eau pour refroidir ses réacteurs. Et si la retenue d’eau devait trop se vider, le refroidissement de la centrale pourrait continuer à se faire grâce à un réservoir présent sur le site.
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Le dernier point que soulèvent ceux qui ont lancé le fameux appel, c’est le manque de démocratie. « Nous demandons un débat », insiste Jean-Marie Brom. Mais, un « débat public sur le programme nouveaux réacteurs et projet de deux réacteurs EPR2 à Penly » n’a-t-il pas été tenu très récemment, justement ? « Il n’est pas allé à son terme parce que le pouvoir a trouvé que ça ne valait pas la peine », remarque Jean-Marie Brom. Pourtant, Chantal Jouanno, la présidente de la Commission nationale du débat public, indiquait dans un discours fin février dernier : « Le débat public n’a été ni interrompu ni suspendu. J’en retiens que la participation a été nombreuse. Le débat a permis de collecter et de confronter les arguments. Il a permis de “décortiquer” le programme nucléaire. »
« Il est indéniable que par le passé, les décisions se sont prises différemment », complète pour nous Ludivic Dupin. « Mais c’est quelque chose qui a beaucoup changé. Ces vingt dernières années, il y a eu plusieurs débats sur le nucléaire au cours desquels les citoyens ont été consultés. Le nucléaire se soumet aujourd’hui très bien à la démocratie participative. »
Ce que les scientifiques à l’origine de « l’appel contre le nouveau programme nucléaire français » demandent, très exactement, c’est « un débat éclairé avec, au préalable, un moratoire sur la construction nucléaire qui serait un signe de bonne volonté de la part du pouvoir », nous explique Jean-Marie Brom. Par débat éclairé, il entend « un débat où l’on prendrait le temps de former des citoyens et de leur donner libre accès à tous les experts qu’ils souhaiteraient, comme celui qui a été organisé autour du CIGEO de Bure — NDLR : le projet de centre de stockage réversible profond de déchets radioactifs ».
Le Giec — pour y revenir — confirme une difficulté en matière d’« acceptabilité sociale » qui « limite le déploiement de l’énergie nucléaire dans de nombreux pays en raison des préoccupations sur les risques d’accident et la gestion des déchets radioactifs ».
L’AIE se garde, quant à elle, de toute recommandation « aux pays qui choisissent de ne pas utiliser le nucléaire dans leur bouquet énergétique ». « Dans tous les pays développés, le nucléaire est de moins en moins une ressource prise en considération. Il est dommage que la France prenne la route inverse », commente Jean-Mari Brom. Alors que dans le monde, moins de 10 % de l’électricité produite est d’origine nucléaire, la part monte en effet à quelque 70 % en France.
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L’AIE signale que quelque 70 projets de SMR sont actuellement à l’étude un peu partout dans le monde. Elle note aussi qu’« une série d’économies ont récemment annoncé des stratégies énergétiques qui incluent des rôles importants pour l’énergie nucléaire. Au total, 19 pays ont actuellement des réacteurs nucléaires en construction, démontrant l’élan récent de l’énergie nucléaire qui sera probablement encore stimulé par les récentes flambées des prix du pétrole, du gaz et de l’électricité. » Mais elle rappelle qu’« une nouvelle ère pour l’énergie nucléaire n’est en aucun cas garantie. Cela dépendra de la mise en place par les gouvernements de politiques solides pour assurer un fonctionnement sûr et durable des centrales nucléaires. Et l’industrie nucléaire doit rapidement résoudre les problèmes de dépassement de coûts et de retards de projets qui ont entravé la construction de nouvelles centrales dans les économies avancées. »
« Notre appel est signé par des personnes qui pensent que le nucléaire, dans son fonctionnement et dans ses implications, n’est pas le choix qu’il faut faire », conclut Jean-Marie Brom. Pour faire face à la crise climatique, il compte plus sur les capacités des énergies renouvelables, mais aussi sur « la sobriété et l’efficacité ». De nombreux experts confirment que notre société ne pourra pas se passer de plus d’efficacité et de sobriété. L’Académie des technologies, par exemple, dans un rapport paru très récemment, jugeait « la sobriété nécessaire ».
À lire aussi Greta Thunberg, future égérie de l’énergie nucléaire ?Concernant les alternatives de production, des scénarios 100 % renouvelables sont à l’étude. Ils s’accompagnent d’un certain niveau de risque et font quelques paris technologiques parfois osés. Ils demanderaient par ailleurs des rythmes de déploiement supérieurs aux rythmes les plus élevés observés en Europe. Et, sauf si des filières de recyclage efficaces se mettent rapidement en place, ils nécessiteraient un recours massif à des matières premières tirées des pays les moins développés. « On exploite aussi tout l’uranium du Niger pour faire tourner nos centrales nucléaires », commente Jean-Marie Brom.
Surtout, « nous n’avons plus le temps de faire autrement que de placer tous les curseurs des énergies bas-carbone à leur niveau le plus élevé. En matière de lutte contre le changement climatique, opposer encore et toujours le nucléaire et les énergies renouvelables nous semble devenu extrêmement dangereux », estime quant à lui Ludovic Dupin. En 2022, d’ailleurs, la part des énergies renouvelables dans le mix de la France était de l’ordre de 21 %. Un peu au-dessus de celle de l’Allemagne. Avec des émissions de gaz à effet de serre par habitant largement inférieures !
La part des énergies renouvelables de 21% pour la France, c’est la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie et non la part des renouvellables dans le mix électrique, ce qui n’est pas clair dans l’article. L’auteure reprend ici sans contexte l’argumentation fallatieuse de notre ministre de l’énergie qui cherchait à justifier au niveau européen le fait que la France avait nettement manqué son objectif de 23% de renouvelables pour 2020 qui était pourtant un objectif contraignant et sa tentative de minimiser l’étendue du ratage pour essayer d’éviter à payer l’amende d’un demi milliard. Si on regarde… Lire plus »
Il ne me paraît pas du tout judicieux, dans le cadre d’un réchauffement climatique que l’on sent tous les jours, de produire de l’énergie grâce à de la chaleur que l’on doit contrôler avec de l’eau, qui vient à manquer, sans parler des déchets dont on ne sait quoi faire … Projet contraire au bon sens !
Abandonner immédiatement l’énergie nucléaire : inconscience ou clairvoyance ? — Ce titre trompeur est absolument contradictoire avec l’appel lancé qui ne parle pas d’abandon immédiat du nucléaire. — Ensuite, il est vrai, l’article rectifie quelque peu cette erreur, par une formule opposant la nécessité (affirmée par le GIEC) de réduire drastiquement nos émissions nettes de CO2, et cet appel qui vise à « arrêter tout nouveau programme nucléaire ». C’est mieux… mais l’article pose alors la question à propos de ces scientifiques signataires : « Sont-ils inconscients ou clairvoyants ? », qui appelle sans nul doute une réponse liée au fait qu’ils sont « pour la plupart… Lire plus »
L’article part du postulat « Des besoins en électricité amenés à augmenter » .Cet avis des « experts »devrait être relativisé: D’ores et déjà ,la plupart des usages de l’électricité peuvent être assurés par l’HYDROGENE, par exemple pour le chauffage, les déplacements. De plus les sources d’hydrogène sont multiples, de toutes les couleurs : pas tant le « vert » qui est mis généralement en avant, que le « blanc » et le « bleu ». On pourrait donc se passer des centrales nucléaires…
« rappelons d’abord, à toutes fins utiles, que le nucléaire constitue une source d’électricité bas-carbone. » Ce qui serait honnête de rappeler c’est que le nucléaire absorbe à lui seul presque 20 % de toute l’eau consommée en France, soit environ 550 millions de m3 chaque année. Et qu’un litre d’eau donne environ 1700 litres soit presque 2 m3 de vapeur ! Sachant que la vapeur d’eau est le premier gaz à effet de serre , peut-on encore prétendre « que l’énergie nucléaire peut jouer un rôle majeur en permettant des transitions sûres » ? Surtout quand on sait que la chaleur fait fondre en toutes… Lire plus »
L’immense majorité de cette eau est rejeté dans la nature avec quelques degrés +. Rien à voir avec les prélèvements d’eau fait par l’agriculture ou l’industrie ou l’eau consommé est définitivement perdue. il n’y a qu’une faible part qui est transformé en vapeur dans les tours aéro-réfrigérantes. Parmi les GES rejetés par l’homme, c’est le CO² et non la vapeur d’eau qui est le celui qui contribue le plus au forcage radiatif car une fois qu’il est est dans l’atmosphère , il est quasiment pour toujours. C’est vrai qu’a l’échelle du globe c’est la vapeur d’eau qui est le 1er… Lire plus »
« Parmi les GES rejetés par l’homme, c’est le CO² et non la vapeur d’eau qui est le celui qui contribue le plus au forcage radiatif car une fois qu’il est est dans l’atmosphère , il est quasiment pour toujours. » Ce que vous dites est idiot, parce que le co2 est absorbé par les plantes qui l’utilisent pour se développer et l’eau qui en absorbe de grandes quantités ! Seulement si la chaleur utilisée dans presque tous les procédés industriels dépend de l’utilisation presque exclusive des énergies fossiles, donc du carbone enfoui, et que la libération de cette chaleur nuit au… Lire plus »
« Ce que vous dites est idiot, parce que le co2 est absorbé par les plantes qui l’utilisent pour se développer et l’eau qui en absorbe de grandes quantités ! » Vous devriez lire les rapports du GIEC, sans doute que ce sont eux aussi des gens idiots. Mais moi au moins, je cite des sources qui sont des gens qui savent à peu prés de quoi ils parlent. Par ailleurs, je serais curieux de savoir d’où sorte vos théories de bistro qui affirme sans chiffres à l’appui que tous les CO² émis par l’activité humaine serait absorbé par les plantes. Le… Lire plus »
Il suffit pas de lire les rapports pour penser les avoir compris ! Ci dessous vous pouvez lire mes théories de « bistro » https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/locean-puits-de-carbone-lavenir-incertain#:~:text=Au%20final%2C%20pr%C3%A8s%20de%2030,’Oc%C3%A9anographie%20Microbienne%20(LOMIC) https://www.planetoscope.com/atmosphere/992-consommation-mondiales-de-co2-par-les-plantes.html « Le CO² ne fourni pas de chaleur en lui même, il piège la chaleur reçue du soleil sur terre qui représente 97% de la chaleur reçue sur terre. » C’est vrai ! Mais quand l’activité humaine et ses infrastructures augmentent les émissions de co2 en même temps que la chaleur quelle transmet à l’atmosphère, elles augmentent également l’évaporation, donc la vapeur d’eau, premier gaz à effet de serre. Ce qui à pour conséquence d’accélérer la fonte des… Lire plus »
Non mais vous êtes sérieux ?
Je vous parle des rapports du giec qui font plus de 400 pages écrits par des experts qui font référence dans leur
domaine et vous me répondez avec un lien écrit par des anonymes qui ne cite pas leur source ?
En plus vous arrivez à dire que le CO2 n’est pas un problème (puisqu’il serait intégralement absorbé par les plantes) tout en reconnaissant que sont augmentation contribue au forçage radiatif.
Donc vous arrivez à dire une chose et son contraire.
A se demander si n’êtes pas schizo !!!
» Je vous parle des rapports du giec qui font plus de 400 pages écrits par des experts » Intéressant votre réponse ! Comme quoi, pour vous ,le nombre de pages seraient plus important que les arguments développés par les experts en l’occurrence le CNRS, cités en références, face aux âneries que vous écrivez ? « En plus vous arrivez à dire que le CO2 n’est pas un problème (puisqu’il serait intégralement absorbé par les plantes) tout en reconnaissant que sont augmentation contribue au forçage radiatif. » Premièrement je n’est jamais dit que le co2 était « entièrement absorbé « .J’ai dit que l’eau et… Lire plus »
Tout cela n’est même pas l’équivalent d’une goutte d’eau comparé à l’évaporation naturelle des océans. Les chiffres que l’ont trouve ici sont sans commune mesure avec les vôtres. https://www.planetoscope.com/maud-fontenoy-fondation/1079-la-mer-etanche-la-soif-des-hommes-Evaporation-de-l-eau-des-oceans-dans-l-atmosphere.html Bref, où est vraiment l’honnêté ?
Les chiffres évoqués ne sont que ceux qui correspondent à l’utilisation de l’eau par les centrales nucléaires en France. Auxquels il faudrait ajouter l’évaporation de l’eau de tous les barrages du monde (800 000 ) dont la température peut atteindre sous nos latitude en plein été jusqu’à 30°C, sur des surfaces et volumes énormes, et à des altitudes qui font que pour se refroidir suffisamment l’air chaud doit monter plus haut. Hors l’air perd environ 6,5 ° par 1000 m. On peut donc comprendre pourquoi les chutes de grêle deviennent de plus en plus fréquentes si on construit plus haut.… Lire plus »
Un sujet sur le nucléaire et Fournier ressort son argument sur la consommation d’eau. C’est vrais que le nucléaire pompe l’équivalent de 20% de la consommation du pays, mais c’est vrais aussi que 98% de cette eau est rendu sous forme liquide dans les rivières ou la mer (plus chaud que au moment du pompage). https://www.revolution-energetique.com/dossiers/les-centrales-nucleaires-consomment-elles-vraiment-de-grandes-quantites-deau/ Et même si toute cette eau était transformée en vapeur, ce serait autant d’évaporation naturelle autour de la centrale qui ne se ferait pas car la quantité de vapeur contenue dans l’air est stable et si l’homme en rajoute trop et dépasse ce seuil,… Lire plus »
« Et même si toute cette eau était transformée en vapeur, ce serait autant d’évaporation naturelle autour de la centrale qui ne se ferait pas car la quantité de vapeur contenue dans l’air est stable et si l’homme en rajoute trop et dépasse ce seuil, alors il pleut) » Faux ! La quantité de vapeur dépend de la température ! A 0°C, 1 kg d’air pourrait contenir 4 g de vapeur d’eau , à 30 °C 27 g !! Chacun peut voir que la différence est énorme ! « Quant à l’augmentation de la température localement à cause de la centrale, c’est vraiment… Lire plus »
Toute la chaleur émise par les activités humaine n’est rien en comparaison de la chaleur qui vient du soleil (et cela même si on compare avec seulement le surplus de chaleur dut aux GES anthropiques). J’ai deja mis un commentaire dans le lien précédent avec les ordres de grandeur.
Maintenant que l’on sait que la température est fixe, le maximum de concentration en vapeur d’eau est bien fixé lui aussi.
Et pas la peine de répondre « oui mais juste au dessus de la cheminée c’est plus chaud… », à cette échelle une mesure ponctuelle n’a aucune incidence sur la moyenne.
« Et pas la peine de répondre « oui mais juste au dessus de la cheminée c’est plus chaud… », à cette échelle une mesure ponctuelle n’a aucune incidence sur la moyenne. » Faux ! Si vous approchez une source de chaleur près d’une surface froide, vous allez la réchauffer ! Un barrage de montagne dont la température de surface peut atteindre 30° C en été, mettra plusieurs mois à se refroidir. Donc pendant tout ce temps il pourra pleuvoir quand il devrait neiger ? Hors la neige qui produit la glace est une source de froid . Si vous réduisez les volumes et… Lire plus »
C’est très souvents les mêmes arguments qui reviennent. Les anti nucléaire, qui souvent ne sont pas du métier, utilisent des ressentis et des idées reçues, les pro nucléaire qui travaillent dans le secteur répondent avec des données factuelles et chiffrées. On a une qualité des arguments qui penche souvent du même côté.
Malgré cela je ne pense pas que le nucléaire soit une énergie de très long terme, mais à court et moyen terme c’est très utile, de même que les autres production d’électricité bas carbone ET que la sobriété.
Oui, le nucléaire est sans doute un mal nécessaire à moyen terme, une vingtaine d’années, ce qui signifie prolonger tant bien que mal (espérons plutôt bien) les centrales existantes. Et ce qui signifie aussi que dépenser en parallèle des dizaines de milliards pour construire 6 EPR de plus qui seront tout juste prêts dans 20 ans n’a aucun sens.
Ludovic Dupin: un de plus – c’est-à-dire comme presaue tout le monde hélas – qui avec sa phrase « Toute industrie comporte des risques. » confond risque et danger (en aparté comme deux qui confondent compliqué et complexe…). – Les transformateurs haute tension présentent des risque d’ électrocution , avec danger de mort, ça il semblerait que tout le monde l’entende, alors je précise: – Le risque de rencontrer un chat dans la rue est grand et le danger faible. – Le risque de rencontrer un tigre dans la rue est faible et le danger grand . – Si on peut admettre… Lire plus »
Il y a eu pendant longtemps des déchets nucléaires balancés en pleine mer. Il y a eu un traité international en 1993 pour l’interdire.
On continue toutefois à le faire depuis l’usine de la Hague…
Et le japonais ne devraient pas tarder à vider leurs encombrantes cuves dans la pacifique.
Source : https://www.leparisien.fr/amp/societe/toujours-plus-de-dechets-radioactifs-dans-la-manche-17-08-2019-8134896.php
Merci de citer une source, malheureusement elle n’indique aucune valeur, juste le ressenti de Greenpeace sur le sujet, donc vraiment pas fiable. Et je cite la fin : « Et la radioactivité observée dans la zone des déchets immergés se confondait aux fluctuations de la radioactivité naturelle de ces fonds marins ». Donc Oui jeter des futs radioactif à l’eau c’est n’importe quoi (et ça fait 30ans que ça ne se fait plus) Oui il y a des rejets radioactif de la Hague dans la nature mais en dessous des seuils, donc où est le problème? Oui les japonais vont vider de… Lire plus »
Concernant les rejets d’eau de Fukushima, on trouve par exemple sur le site de Reporterre (bien connu pour être antinucléaire, donc aucune raison que les chiffres soit sous estimés) la valeur de 1500becquerels/litre. Ça peut faire peur, mais que ce passerait t’il en buvant 1l de cette eau? On peut calculer l’exposition équivalente (c’est de la physique, aucune chance que les chiffres soient faux) On trouve 0.135µS (1500*1.8*10^-5). C’est beaucoup ou pas? On peut comparer avec l’exposition naturelle : 2400µS/an On peut donc conclure que boire 18000 litres d’eau de Fukushima vous exposera à autant de radioactivité que vivre 1… Lire plus »
Combien faut-il construire de parcs éoliens pour remplacer un réacteur EPR de 1600 MW ? En combien de temps ?
Autre avantage des réacteurs nucléaires : leur très faible rapport surface occupée / énergie produite. Autant de surfaces agricoles ou d’espaces naturels économisés.
Et enfin : pour les petits réacteurs 4G qui ne nécessitent pas d’eau de refroidissement, on n’a pas de contraintes de localisation géographique similaires à celles des éoliennes. Ils peuvent être construits (ou déployés) à proximité des lieux d’utilisation de l’énergie produite, limitant le recours aux réseaux électriques.
Combien faudrait il de parc éoliens pour remplacer une centrale nucléaire ?
=> on ne remplace pas une centrale nucléaire par de l’éolien car une source intermittente ne remplace pas une source pilotable.
Combien de parc éoliens pour produire autant sur une année qu’un EPR de 1600mw ?
=> si on prend l’hypothèse d’éoliennes terrestre de 3 Mw (les plus répandues)
Il faudrait 2120 eoliennes minimum.
…oui, si l’on tient compte du facteur de charge comme expliqué ici : https://www.revolution-energetique.com/dossiers/combien-deoliennes-pour-egaler-un-reacteur-nucleaire/
Du coup, le délai de mise en service serait-il vraiment de 2-3 ans ?
Faux. Si on prend les eoliennes offshores derniere generation. Chacune a une puissance de 16 mW. il faut donc 100 eoliennes offshores pour avoir la meme puissance; 1600 mW. La disponibilite est presque identique. le parc nucleaire belge avait une disponibilite de 86 % en 2022. les parcs offshore ont une disponibilite moyenne de 60% pour les eoliennes derniere generation (plus c est haut, plus ca prend les courants constants de l athmosphere) on peut toujours rajouter 30 eoliennes pour avoir la meme disponibilite. Le nuke et l eolien sont tous les 2 non pilotables, on utilise les barrages hydroelectriques… Lire plus »
Lol mauvaise foi quand tu nous tiens…..
C’est possible d’ajuster et de controler la production d’un réacteur.
Sur une éolienne, on controle que dalle !!!!
Il y a les cathédrales comme les EPR, qui produisent beaucoup, mais sont longues à construire, délicates à exploiter et qui génèrent les déchets si difficiles à accepter socialement.
Il y a aussi une nouvelle génération de réacteurs 4G, qui consomment les déchets au lieu de les produire, seront de plus petite taille et plus faciles à construire en moins de temps, seront plus sûrs (autostables) sans consommer d’eau de refroidissement et socialement acceptables à proximité des villes. Les premiers d’entre eux seront opérationnels d’ici 10 ans.
Malgré leur connaissance du sujet, ça ressemble encore et toujours à une querelle de clochers. Les faits d’un côté, la peur de l’autre.
Il dit quand même beaucoup de bêtises Jean-Marie Brom: – « Le débat qui n’a pas été fini », alors que c’est bien le cas, et que ceux qui ont voulu le bloquer… sont les personnes anti nuc. – Oui formons les gens, sur les effets réelles de la radioactivité (non 1 gr d’uranium ne vous filera pas le cancer), sur toutes les mesures de sureté, etc. On aura alors 90% de la population favorable au Nucléaire. – le nucléaire n’est pas sur à 100%: comme l’hydro, comme le solaire qui produit la moitié du temps, comme le biogaz qui émet des… Lire plus »
on mets 14 ans pour construire un EPR.
on mets 2 a 3 ans pour construire des parcs d eoliens offshores
Un EPR chinois c’est 8 ans. Un réacteur en moyenne dans le monde c’est 5 ans. Et un champs éolien, même offshore, n’offre pas le même service qu’un réacteur Nucléaire… Actuellement en France il faut 5 à 6 champs éolien offshore pour égaler la production d’un EPR
Incroyable !!
Fabriquer une eolienne, ça va plus vite que de faire un réacteur nucléaire.
Je l’aurais jamais cru !
On devrait vous nommer PDG d’edf ?
Qu’est-ce que vous en pensez ?
l urgence climatique est pour 2030….. petit samy
Ne comptez pas sur l’éolien pour se substituer au nucléaire, il faut toujours produire de l’électricité quand il n’y a pas de vent, à moins d’être un adepte de la bougie, du vélo, de la couette, etc… (mais pas de la voiture électrique). Que ça nous plaise ou non, il faudra bien accepter ces centrales pour envisager avec un minimum d’optimisme un avenir malgré tout très incertain… En attendant de trouver autre chose.
Pas la peine de lui rappeler, ou alors si il le faudrait s’il ne sait pas qu’en 2003 la vague de canicule avait fait 70000 morts en Europe et qu’en 2022 les 60000 morts de canicule sont passés sous silence. En 20 ans à part la perte d’un jour de congés on n’a pas freiné.
Donc 2030… D’aucun peut toujours rêver de SMR.
Ah bon ?
Et donc, vous êtes devenu végétarien et vous vivez nu dans la forêt en vous nourrissant uniquement de champignons crus ?
Ah ben non pas besoin !!
Ils suffit de remplacer tout les réacteurs nucléaire qui produisent à 5gco2/kwh par des eoliennes qui produisent à 15g-co2/kwh…25% du temps et les 75% restant par des centrales à gaz qui produisent à 500g-co2 kwh et le problème sera réglé.
Ou peut-être pas…
Dans la pratique, entre l’appel d’offre et la mise en service, c’est plutôt 10ans… (sans compter les prétudes avant appel d’offre pour la sélection du site, etc…). Parc Saint-Nazaire, appel d’offre 2012 => mise en service 2022. Futur parc de Dunkerque, appel d’offre 2016, mise en service 2027 ? (https://www.eoliennesenmer.fr/facades-maritimes-en-france/facade-manche-mer-du-nord/dunkerque). Pour l’EPR, début des festivités, vers 2004, choix du site. 😉