EDF est-il enfin sur la bonne voie ? C’est bien possible. Malgré la dette, l’électricien français affiche des résultats très encourageants pour le premier semestre 2024. Fort de ces résultats, le président d’EDF a dévoilé un nouveau plan, appelé « Ambitions 2035 », qui a pour rôle de transformer le groupe.
Malgré une dette abyssale de 54 milliards d’euros, l’avenir semble enfin se dégager, du côté de chez EDF. L’électricien français vient en effet d’enregistrer un bénéfice net record de 7 milliards d’euros sur le premier semestre 2024, pour un chiffre d’affaires total de 60 milliards d’euros. Ces résultats ont été rendus possible grâce à la belle production du parc nucléaire français, ainsi que des taux de disponibilité record pour le parc hydroélectrique.
Si le second semestre ne devrait pas être aussi bon, notamment à cause de la baisse des tarifs de l’électricité, cette nouvelle semble avoir donné des ailes à Luc Rémont, le président d’EDF. Profitant de la présentation de ces résultats semestriels, celui-ci a annoncé les nouvelles ambitions d’EDF concernant la construction des 6 prochains EPR2. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la barre a été replacée très (très) haut. Alors qu’en 2022, EDF s’était fixé 9 ans pour construire le premier réacteur et 7 ans et demi pour construire le sixième, Luc Rémont vient d’indiquer qu’EDF visait désormais une durée de travaux de 70 mois entre la pose de la première pierre et la mise en service du réacteur.
Un objectif intenable ?
L’objectif a de quoi surprendre, tant la construction de l’EPR de Flamanville a accumulé retard et surcoût. Sa mise en service imminente viendra, en effet, clôturer un chantier de 17 ans ! En Finlande, l’EPR situé à Olkiluoto mis en service en 2022, a nécessité, lui aussi, 17 ans de travaux. Du côté de la Grande-Bretagne, le chantier de la centrale de Hinkley Point se passe mieux qu’à Flamanville, mais la durée des travaux pour chaque réacteur est tout de même comprise entre 11 et 13 ans. Actuellement, seule la Chine est capable de s’approcher de ce type de cadence. Depuis 2010, elle a connecté 44 réacteurs sur son réseau électrique. Sur ces 44 réacteurs, la durée des travaux oscille entre 4 et 9 ans avec une moyenne à 6 ans par réacteur. Néanmoins, le contexte chinois est différent. Le pays dispose d’une main d’œuvre beaucoup plus abondante, et la législation du travail est plus laxiste qu’en Europe.
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Malgré la difficulté de la mission, l’enjeu est important du côté d’EDF, qui doit se reconstruire une réputation industrielle. Les retards accumulés à Flamanville, par exemple, ou encore l’échec d’un récent appel d’offres pour la construction de deux réacteurs en Tchéquie ont entaché la confiance que pouvaient avoir des acteurs du secteur envers l’entreprise française.
Ainsi, pour atteindre ses objectifs, EDF travaille sur des plans de conception simplifiée de ses EPR2. La livraison de ses plans, qui devait initialement avoir lieu à l’automne dernier, ne devrait plus tarder. Ces plans sont d’ailleurs indispensables pour permettre l’élaboration du plan de financement des réacteurs. Outre ces plans simplifiés, EDF compte sur l’effet de série, et l’expérience qui devrait être accumulée d’un réacteur à l’autre. C’est d’ailleurs l’une des forces de l’industrie nucléaire chinois qui a raccordé plus de 30 réacteurs sur les 10 dernières années. Dans son rapport semestriel, EDF précise que l’ensemble des autorisations environnementales nécessaires à l’implantation des deux réacteurs sur le site de Penly ont été obtenues.
Initialement, l’EPR devait être construit en cinq ans, pour un coût de 3,3 milliards d’euros. En réalité la mise en service de l’EPR de Flamanville devrait coûter 19,1 milliards selon les calculs de la Cour des comptes, soit près de six fois plus cher que prévu lors du lancement du projet avec 12 ans de retard. Faut pas chercher ailleurs la multiplication du coût de l’électricité la moins chère d’Europe ! Ce qu’on paye moins cher, s’affiche sur d’autres factures !.Il est la le secret ! Et on à pas fini de payer ! Car quand un pays va se décider… Lire plus »
le fameux #tout en meme temps # de notre celebre president. !!!?? on ne demannde qu a voir. Pour l instant, on n a pas encore pose la premiere pierre que la facture a deja bondi de 7%.
Et exactement les mêmes promesses et les mêmes éléments de langage qu’il y a 20 ans. Relire les articles de presse de cette époque fait penser à un copier-coller.
Les EPR2 ont d’abord été annoncés à 7 milliards d’euros par EDF. RTE n’a pas cru EDF et a chiffré à 5035€/kW soit 8,4 milliards dans son étude de 2021 Aujourd’hui EDF annonce 67 milliards pour les 6 EPR2, soit plus de 11 milliards pièce On est donc déjà à +59% Bruno le maire nous a dit qu’il y aura encore une augmentation. 12 milliards ? 13 milliards comme à Flamanville ? Plus ?? Mais la vraie ARNAQUE c’est que tous ces prix n’incluent pas les FRAIS FINANCIERS (7 milliards pour Flamanville), ni le prix du terrain ni le 2e… Lire plus »
Voilà pourquoi le monde entier passe aux renouvelables à 30$/MWh, 1ère source d’électricité au MONDE.
Bravo 430 mpr !
Maintenant, on ne s’embête plus, on est dans le mensonge pur et simple.
Bravo !
Faut se mettre à jour, bouboul : c’est le dernier rapport AIE qui le dit
Même Révolution énergétique en a fait un article…
https://www.iea.org/news/global-electricity-demand-set-to-rise-strongly-this-year-and-next-reflecting-its-expanding-role-in-energy-systems-around-the-world
Non, vous avez menti 430 mpr.
Vous avez écris que les ENR étaient la 1ère source d’électricité au monde.
Ce qui implique que les ENR seraient supérieures au sources d’électricité non-ENR aujourd’hui même.
Or, l’article ne dit pas ça M. 430 mpr.
Il dit que peut-être l’année prochaine en 2025 les ENR toutes cumulées (solaire + Eolien + hydro + biomasse + geothermie +etc…) dépasserai peut-être le charbon tout seul qui est la 1ère source d’énergie non ENR pour la production d’électricité.
Arrêtez avec vos mensonges ridicules et vos propos tronqués.
Les gens ne sont pas des idiots.
EDF ne change pas beaucoup, l’EPR de Flamanville devait à l’origine être construit en 5 ans pour 3,3 milliards d’euros, croix de bois, croix de fer, si je ment je vais en enfer !
Il est vrai cependant que l’on a vu jouer à plein l’effet de série sur les autres EPR !
En effet, la remise en place de la méthode des dossiers barrés pourrait faire gagner un peu de temps c’est à peut près tout.
Annoncer un délai sur des plans ni finis, ni validés, c’est à dire en ne sachant pas est quand-même gonflé.
Sauf que rien à voir avec EDF, l’EPR c’est du 100% areva.
Par contre EDF a bien accompli le plan Messmer, et 52 réacteurs, en un temps record.
Il faut les comprendre.
Le nucléaire, c’est seulement 75% de notre électricité sur presque 40 ans.
C’est tellement nul.
Les ENR intermittentes font tellement mieux.
En hiver, tout le monde peut compter sur ses panneaux solaires pour se chauffer.
Ah non, pardon les gens de chauffent encore à 90% à l’électricité, au gaz et au bois.
Waouh !