La filière photovoltaïque mise sur l’épargne des citoyens pour se développer localement. Voici un exemple en Pays de la Loire, avec un financement participatif rendu possible grâce à un outil appelé CoWatt.
Le financement participatif est en vogue depuis plusieurs années. Cette pratique consistant à faire appel à l’épargne citoyenne pour développer de nouveaux projets moyennant une contrepartie plus ou moins importante s’est répandue dans tous les secteurs. La filière du solaire compte bien s’en servir aussi pour se développer localement.
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À côté des projets d’autoconsommation collective qui rassemblent producteurs et consommateurs pour mettre sur pied des circuits courts dans le domaine de l’énergie, le financement participatif solaire tend à se développer. Il vise également des projets locaux de production photovoltaïque. Mais contrairement à l’autoconsommation collective, les participants sont des investisseurs et non les consommateurs de l’énergie produite via le projet.
Grâce à l’outil CoWatt, des citoyens des Pays de la Loire sensibles à la transition énergétique peuvent mettre en commun leur épargne pour soutenir plusieurs projets photovoltaïques sur leur territoire. Ils deviennent ainsi actionnaires, avec un investissement minimal de 100 euros. Il s’agit d’un véritable placement puisque l’épargne génère une rémunération via la revente de l’électricité produite par l’installation solaire. CoWatt rappelle toutefois que la rentabilité n’est pas le premier objectif. Le but est d’atteindre 2 % de rendement pour les associés. Toutefois, ce montant n’est pas garanti. Et il s’agit d’un placement à long terme puisque les actions ne peuvent pas être cédées avant un délai de 10 ans.
23 projets ont été financés et sont en cours de fonctionnement, de La Roche-sur-Yon à Mauges-sur-Loire en passant par Guérande. Et 4 sont en cours de souscription pour un montant à collecter compris entre 13 500 et 90 000 euros. Parmi eux, un projet de toiture terrasse au sein d’un groupe scolaire situé à Montplaisir, au nord d’Angers qui est presque terminé.
C’est beau et effrayant à la fois.
Beau de voir que c’est faisable facilement mais effrayant de constater que ce qui devrait être fait avec nos impôts semble si difficile.
Comme d’habitude aucun détail sur le retour sur investissement : l’énergie produite est revendue à qui ? à quel prix ? Engagement sur la durée. Bref discours habituel citoyen solidaire qui se contrefiche de l’aspect financier et qui prétend sauver la planète avec quelques oanneaux solaires … à quand les 450 TWh nécessaires de la consommation française y compris en hiver ????
A la bourse , les acheteurs et vendeurs sont anonymes, le prix est le seul paramètre. Pour le reste les gros industriels passent des PPA avec les producteurs de renouvelables s’engageant à acheter souvent la totalité de leur production.
Il se trouve qu l’hiver l’éolien produit bien, ce qui compense les moins bonnes performances du solaire.
Vous pouvez regarder ces dix dernières années l’impressionnante évolution du mix anglais par exemple.
Non! Dans un ppa l’industriel achète des garanties d’origine. Ca signifie simplement qu’il finance l’équivalent enr de sa consommation (mais se fournit en nucléaire comme tout le monde)
L’amf devrait se saisir du dossier, parce qu’investir dans le photovoltaïque alors que la surproduction se fait tous les jours plus criante, ça frise l’escroquerie.
Avec une obligation d’achat à près de 120€/MWh pour 20ans (sans compter les autres primes), les investisseurs n’ont que faire de la surproduction… Ils seront bien payés qu’on ait besoin ou pas de l’électricité produite. Ce qui compte vraiment pour les épargnants : que ça rapporte du pognon !. Le côté « écolo » est là pour se donner bonne conscience, et puisque tout le monde affirme qu’on va manquer d’électricité, et que la seule solution possible dans les temps est le renouvelable (intermittent) … On oublie juste les détails et on moyenne à l’année, comme ça on ne voit pas l’intermittence… Lire plus »
Le nucléaire est paraît il pilotable, ou est le problème ?
Des heures pleines se transforment en heures creuses, c’est une bonne nouvelle pour tout le monde.
Il est pilotable à +/- 20%. Jusqu’ici c’était parfait mais en effet plus les enr intermittentes se développent plus le nucléaire est perturbé. Il va falloir faire un choix entre nucléaire ou enr+gaz.
C’est pas gênant un nucléaire qui fait +/- 20 % alors que la consommation journalière peut faire +/-50% et que les mini(maxi annuels sont dans un rapport de 4 ? Notre modèle de production d’énergie est à revoir d’urgence. Mais au final le nucléaire devra s’adapter ou se cantonner à la production d’électricité de base.
Éventuellement un couplage nucléaire batteries pourrait faire l’affaire !
Pour info, les règles de conduite des réacteurs des tranches CP préconisent au maximum 2 ajustements de puissance par jour, les autres souffrent de corrosion sous contrainte. Si on veut faire vieillir prématurément une installation nucléaire, le suivi de charge est la voie à suivre. Les Français sont les seuls à se risquer à cela . Cet exercice impacte directement la rentabilité en faisant baisser le facteur de charge ainsi qu’en augmentant fortement les cout liés à la maintenance et aux arrêts fortuits.
+1
Il faudra juste investir massivement dans des centrales à gaz comme on le voit en Allemagne qui doit pouvoir mettre en ligne 10 GW en moins d’une heure quand le soleil se couche … et doit faire face à un prix négatif de l’électricité le week end et l’après midi d’été avec un impact réseau qui se chiffre en centaines de milliards d’euros… Alleluia … mais c’est de l’énergie verte donc le coût n’a pas d’importance
C’est drôle, en Californie on constate juste le contraire ……
Le réseau californien émet 5x plus de co2