Les centrales solaires au sol soulèvent régulièrement de vives critiques en raison du vaste espace qu’elles occupent et de leur atteinte supposée à la faune et flore. Pourtant, de nombreuses centrales parviennent à concilier respect de la biodiversité et production d’énergie renouvelable. C’est le cas par exemple du parc solaire situé à Samazan (Lot-et-Garonne).
Comme les éoliennes, les projets de centrales solaires au sol peuvent faire face à de fortes oppositions locales lors de leur développement. Accusés de dénaturer le paysage avec leur emprise au sol, les sites de production photovoltaïque au sol porteraient également atteinte à la biodiversité. En début d’année, le parc photovoltaïque de Cruis, dans les Alpes-de-Haute-Provence, a subi un incendie, vraisemblablement volontaire, dans un contexte de vive opposition entre les porteurs de projets et les militants écologistes.
Un suivi écologique et des actions en faveur de l’environnement sur le site de la centrale photovoltaïque de Samazan
À Samazan, l’opérateur veut montrer que la production d’énergie renouvelable via les centrales au sol n’est pas incompatible avec le respect de la biodiversité. Construite par Reden Solar en 2021, la ferme solaire a été transformé en un véritable laboratoire vivant de la biodiversité. En pratique, à la suite de la construction de la centrale entretenue grâce à l’éco-pâturage, 32 espèces florales ont été implantées sur la parcelle de 10,2 hectares et près de 70 aménagements ont été créés en faveur de la faune locale : nichoirs et hôtels à insectes, entre autres.
Depuis 2021, un suivi écologique a été réalisé en partenariat avec Cermeco, un bureau d’études en environnement. Il atteste que la biodiversité s’est fortement développée sur le site : sur les 25 espèces recensées l’an dernier, certaines relèvent de la catégorie « quasi menacée » telles que le faucon crécerelle ou l’hirondelle rustique. La présence de 11 espèces de chauves-souris a également été constatée sur place. Du côté de la flore locale, 71 espèces ont été détectées sur le site en début d’année. Enfin, un programme d’études sur les abeilles sauvages a également lieu sur la parcelle.
La centrale de Samazan est dotée d’une puissance installée de 5 MWc pour une production annuelle de 7 220 MWh, soit l’équivalent de la consommation d’environ 8 000 habitants. Selon Reden Solar, avant la construction de la centrale, le terrain était « inutilisé et anthropisé, abritait des espèces végétales communes et les enjeux écologiques y étaient limités ». Le producteur d’énergie entend ainsi prouver que les projets photovoltaïques peuvent s’accompagner d’actions en faveur de l’environnement. Il faut rappeler qu’aujourd’hui, tous les porteurs de projet photovoltaïques doivent mettre en place des mesures permettant de préserver l’environnement. Un observatoire des énergies renouvelables et de biodiversité a même été créé récemment pour centraliser les données recueillies dans ce cadre.
Il est bien écrit que ce sont les 7220 MWh qui sont l’équivalent de la consommation de 8000 habitants. Il n’est pas écrit que la centrale alimente directement 8000 habitants.
Selon moi il s’agit simplement de donner un ordre de grandeur.
Équivalent selon larousse https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9quivalent/30714
« Qui est égal ou comparable à quelque chose d’autre, qui a la même valeur, la même quantité ou à peu près les mêmes qualités »
Faux, ce n’est pas équivalent à la consommation de 8000 habitants car les gens consomment en continu, pas en intermittence.
Tout aussi faux, les gens ne consomment pas en continu ni de manière régulière.
En effet, étonnamment les gens consomment moins la nuit, lorsqu’ils dorment car leur cycle circadien ils n’y échappent pas tant que ça et c’est la raison pour laquelle reprocher l’intermittence du photovoltaïque est amusant.
Pour un pro-nuke le seul avantage qu’une bouilloire géante a encore est le fait qu’une fois débutée on ne peut plus arrêter la fission et donc sa production d’énergie thermique est constante tant qu’elle est supervisée même quant personne n’utilise cette énergie.
Non, les gens ne consomment pas en continu, ce fantasme d’une consommation constante a la peau dure ! Il n’y a qu’au comptoir d’un PMU que l’on peut entendre ce genre de choses
Désolé Karim, mais il faut avouer que la nuit notre pays consomme moins . Il suffit de regarder la courbe de consommation sur le site web de RTE pour le comprendre, avec souvent un creux aux environs en 4h du matin. Donc le PV accompagne partiellement mais de façon imparfaite le rythme de consommation. Imparfaite, car les jours où il fait gris, la production du PV est réduite de 90%. Et donc en terme d’accompagnement…woualou ! Par contre, il y a le fameux « pic de 19h-20h ». Là par contre, le PV en hiver n’y fera rien, zéro, nada. C’est l’hydraulique… Lire plus »