L'éolienne de 20 MW installée / Image : Mingyang Smart Energy.
Rien ne semble arrêter le turbinier chinois Mingyang Smart Energy dans la fabrication d’éoliennes offshore aux dimensions hors norme. L’entreprise repousse sans cesse ses limites en développant des modèles toujours plus imposants. Dernièrement, elle a annoncé le succès de l’installation de la MySE18.X-20, une éolienne capable de fournir de l’électricité à près de 96 000 personnes.
« L’éolienne offshore la plus puissante au monde », le modèle de 18 MW fabriqué par Dongfang Electric n’aura conservé ce titre que quelques semaines. Mingyang Smart Energy a rapidement pris le relais avec la MySE18.X-20 qui est beaucoup plus puissante. Ce nouveau monstre chinois vient d’être installé dans la province d’Hainan, au sud de la Chine. En plus d’être l’éolienne la plus puissante, elle aurait également obtenu le titre de la « meilleure » éolienne offshore en 2023, selon la récente déclaration de l’entreprise sur sa page LinkedIn.
Dix fois plus puissante qu’une éolienne terrestre
La MySE18.X-20 est le modèle qui ouvre l’ère des éoliennes de 20 MW, avec une puissance ajustable de 18 à 20 MW. Son rotor, dont le diamètre varie entre 260 et 292 mètres, balaye une superficie pouvant atteindre 66 966 m² — environ l’équivalent de neuf terrains de football. Cette éolienne est capable de générer près de 80 GWh par an avec un vent moyen de 8,5 m/s (30 km/h), suffisamment pour subvenir aux besoins en électricité de 96 000 personnes (en Chine). Grâce à cela, l’appareil économisera jusqu’à 66 000 tonnes de CO2 par an par rapport à une production au charbon. En comparaison, le modèle conçu par Dongfang a une capacité annuelle de 72 GWh et couvre une surface correspondant à sept terrains de foot.
À l’instar des autres technologies de Mingyang Smart Energy, comme OceanX, la MySE18.X-20 est conçue pour faire face aux conditions météorologiques extrêmes, notamment les typhons. Elle résiste aux vents allant jusqu’à 79,8 m/s (287 km/h), alors que la vitesse moyenne du vent sur terre estimée par la société est de 8 m/s (28,8 km/h).
Si la puissance de 20 MW promise par l’appareil est déjà remarquable, Mingyang ne compte pas s’arrêter là. Activement engagée dans la course folle au gigantisme, l’entreprise prévoit de concevoir un modèle 22 MW dès l’année prochaine. Avec ses mégas éoliennes, la société est sur le point de conquérir le marché mondial des énergies renouvelables. D’ailleurs, ses produits s’apprêtent à débarquer sur le territoire européen, notamment avec un projet de 300 MW dans la mer du Nord allemande.
Commentaires
Ce qui est intéressant dans cet article c'est que cela annonce une baisse sensible des coûts de l'électricité éolienne. Plus l'éolienne est puissante plus son coût au MW baisse, plus sa productivité augmente et plus le coût d'installation baisse.
Je ne partage pas la réaction de Michelg34, l'article dit que cette éolienne produit l'équivalent de la conso de 96000 ménages, pas qu'elle le fait h24 ni qu'elle suffira à produire pour eux 365/365,cest juste un ordre de grandeur. En l'absence de vent, il faut autre chose pour produire, ou du stockage. Il ne s'agit donc pas d'un mensonge. Si à chaque fois qu'un article évoque le volume de conso d'un nb de ménages, il faut reexpliquer ça, on n'en sortirait pas.
Je suis d'accord avec vous, c'est un ordre de grandeur.
C'est comme pour la conso d'une voiture. le constructeur nous donne une valeur mais on sait très bien qu'on s'en éloigne dans la vraie vie. Ca permet de faire une comparaison avec les autres voitures.
Par contre, il existe des règles très précise pour déterminer la conso d'une voiture, quand est-il pour la puissance des éoliennes ?
généralement une eolienne est caractérisée par sa puissance "nominale" , c'est en fait la puissance nominale de l'alternateur de l'éolienne et la vitesse du vent à la quelle est atteinte cette puissance. La puissance dépendant de la vitesse du vent au cube, il est aisé d'en déduire la puissance approximative pour une vitesse de vent quelquonque. au dessus de cette vitesse de vent divers systèmes de limitation interviennent. Dans le cas de cette éolienne, on peut choisir dans une certaine mesure la vitesse limite en choisissant le diametre du rotor (entre 260 et 292 m) Ce choix est fait en fonction des caractéristiques de vent du site d'implantation ( que l'on peut aussi décrire assez précisément par un certain nombre de facteurs ).
Oui mais c'est justement ça l'un des problèmes fondamentaux des ENR intermittentes.
La production est imprévisible.
Même quand ça produit beaucoup, il y a pas la garantie que ça sera au moment ou on a besoin.
Problème fondamental d'inefficacité !
Cela fait des années que l'on lit les mêmes âneries et cela devient un tout petit lassant, alors que les solutions sont connues : foisonnement, stockage et déplacement de la demande (ce que nous faisons pour le nucléaire en France, car la conso n'est pas constante non plus).
Concernant le foisonnement, il y a un point que je n'arrive pas à comprendre.
Je suis d'accord avec le fait que plus la zone concernée est grande, plus il y a de foisonnement (à l'échelle d'un parc, il peut être complètement à l'arrêt, à l'échelle du pays il est bien plus rare que tous les parcs soient à l'arrêt, à l'échelle de l'Europe c'est pratiquement impossible).
Mais a quoi ça sert?!?
Admettons, on a un parc éolien en méditerranée qui s'arrête car pas de vent. En Suède tous les parcs tournent (il y a donc du foisonnement) mais l'électricité produite par ces parcs sera consommée sur place. Le backup du parc éolien est plus ou moins local. Éventuellement il va y avoir des flux d'électricité plutôt du nord au sud mais pas du tout a l'échelle. A quoi sert de faire la moyenne sur l'Europe et qu'elle conclusion en tirer?
Ben, le principe est justement que l'électricité n'est pas entièrement consommer localement, d'où les interconnexions.
Un cas très facile à observer régulièrement est celui d'une dépression traversant l'Europe d'Ouest en Est : le premier jour, la France ou le Royaume-Uni ou l'Espagne vont être en surproduction et vont pouvoir alimenter l'Allemagne ou d'autres pays à l'Est, puis 24 ou 48h plus tard, ce sera l'inverse. Et on évite ainsi d'avoir recours à du stockage et ses déperditions.
Merci, c'est exactement la situation que j'exposais. Je suis d'accord que cela aide mais il doit y avoir 10 000 MW d'interconnexion avec tous nos voisins pour 200 000 MW d'éolien installé en France, il manque au moins un ordre de grandeur.
Sans compter les surcapacités de production à installer pour que l'électricité ne soit pas entièrement consommée sur la route.
il y a en France actuellement 24 GW (24 000 MW) d'éoliennes installées et sensiblement 20 GW (20 000 MW) de capacité d'export, l'ordre de grandeur est bon il me semble ! Sauf erreur de ma part, notre record d'export pour cette année est le 3 janvier à 21h45 avec 20,4 GW. A ce moment nos steps fournissaient 0.6 GW et nos barrages de haute chute 2.2 GW alors que l'éolien ne fournissait "que" 16,6 GW . Avec 10 GW d'interconnection nous n'aurions pas passé l'année 2022.
Il y a actuellement environ 12GW d'interconnexion et dans le rapport de RTE, il est prévu de les augmenter à 39GW d'ici 2050, ce qui diminue (selon les modélisations) les besoins capacitaires de 90GW les besoins capacitaires à déployer en Europe (pages 305 et 306 du rapport).
Tout le monde sait , que quel que soient les choix effectués, il y a la possibilité d'aléas délicats:
et que pour faire face à cela on aura besoin de moyens. Cependant, ce qui est urgent en attendant ces évènements extrêmes c'est que les centrales thermiques tournent moins et que leur fonctionnement devienne de moins en moins la norme. Les deux seules sources qui aient la capacité de faire cela rapidement et économiquement sont l'éolien et le solaire. Alors ce n'est pas parfait, faire 100 % sera complexe , mais nous sommes encore loin d'en être la et 80 % de l'énergie mondiale décarbonée serait déjà très satisfaisant. ( En France le mix énergétique est encore à plus de 60 % fossile)
L'électricité se transporte au final assez bien sur de longues distances, c'est a cela que servent les interconnections. Il y a déjà certaines entreprises allemandes qui achètent leur électricité en Espagne ou au Portugal .On peut aussi noter le projet actuel d'une interconnexion sous marine entre l'Australie et Singapour (4300 km) . Les lignes de transport de plus de 1000 km sont extrêmement fréquentes et ne posent pas de problèmes particuliers. RTE gère par exemple 106 000 km de lignes hautes tension en Europe et plus de 50 interconnexions. (beaucoup de nouvelles interconnections sont en chantier).
Vos solutions connues, n'en sont pas.
- Le foisonnement n'a jamais été démontré, on n'a même plutôt démontré le contraire.
- Les chiffres de stockage sont ridicules
Et pour le déplacement de la demande, bon courage pour allez expliquer au gens qu'ils ne pourront pas mettre le chauffage en rentrant chez eux le soir à 19h00 en hiver sauf si il y a du vent.
Vous semblez accumuler autant de retards qu'un EPR !
Vous êtes restés bloqués sur les pseudos prophéties d'il y a 20 ans.
Non, le stockage n'est plus anecdotique, et il se développe très rapidement !
Le déplacement des consommations fonctionne très bien et la disparition en cours des chauffages " grille pain" règle un certain nombre de problèmes.
Quelle augmentation de la production nucléaire depuis 20 ans en France ? Combien de tranches arrêtées définitivement avant l'éventuel démarrage d'un epr2 ?
Il faut redescendre sur terre !
1) Concernant le foisonnement, pourriez-vous m'indiquer une source ayant « plutôt démontré le contraire » ? Est-ce que vous vous rendez compte que cela signifierait que toutes les éoliennes seraient synchronisées ? Rien qu'en observant autour de chez moi, je peux constater que ce n'est pas du tout le cas. N'y a-t-il pas des limites aux absurdités à balancer, quand bien même on déteste une technologie ?
2) De quels « chiffres de stockage » parlez-vous donc ? Le sujet est ce que nous voulons développer. Donc effectivement, si vous partez de ce que nous savons stocker aujourd'hui, c'est insuffisant. Ça tombe bien, on ne produit également que très peu en renouvelable intermittent.
3) Le « déplacement » se fait déjà aujourd'hui : ce sont les heures creuses, rien de nouveau. Simplement, elles devront devenir plus souples au lieu d'être systématiquement la nuit quand nos centrales tournent à fond alors que personne n'a besoin d'électricité.
4) Si vous voulez vous respecter un peu, parcourez le chapitre « sécurité d'approvisionnement du réseau » du rapport de RTE « futurs énergétiques 2050 ».
D'accord, le foisonnement, c'est le fameux mythe jamais demontré qui prétend que en gros, il y a toujours du vent quelque part et que quand les eoliennes s'arrêtent en France, elle tournent à fond dans les pays voisins et inversement.
On est bien d'accord ?
Lors d'une audition à l'assemblée nationale, Jancovici avait montré courbe à l'appui que :
- Soit il y a un anticyclone sur la façade Atlantique et en gros quasiment toutes les eoliennes d'Europe tournent
- Soit c'est la situation inverse et il y en a très peu qui tournent
En gros, les situations ou il y a pas de vent dans une zone et beaucoup trop dans une autre sont quasi inexistante.
Pour le stockage, puisque vous prétendez que c'est une solution, je suis curieux de connaître les chiffres et en particulier la quantité d'électricité qu'on est capable de stocker exprimée en heures de consommation nationale française.
Oui, les heures creuses ça marche très bien avec le nucléaire puisque il produit à la demande.
Bon courage pour faire payer l'électricité très cher quand il y'en a pas. .
Non, le foisonnement, comme je vous le dis est un phénomène que chacun peut observer très facilement. Votre version avec le « quand les éoliennes s’arrêtent en France, elle tournent à fond dans les pays voisins et inversement » est la version des chaînes pour enfants ou des conférences de Jancovici. Et en réfléchissant deux secondes, vous comprendriez que si tel était le cas, il n'y aurait même plus besoin de stockage. Ce que vous nous décrivez serait un « foisonnement parfait ». Personne ne prétend cela. Ce que le foisonnement permet, c'est de diminuer les périodes sans production, parce que la probabilité d'avoir un département dans un anticyclone est plus élevée que d'avoir l'Europe entière dans cet anticyclone. Je passe sur les régimes de vents différents, les modélisations déjà effectuées sur le offshore français etc...
J'ai vu Janco faire deux choses : 1) présenter une courbe de la production électrique éolienne européenne et mettre en évidence qu'il y a des moments où cette production est presque nulle. C'est exact, cela se produit lorsque l'Europe est dans une situation anticyclonique et comme déjà dit, cela ne contredit pas le phénomène de foisonnement. cela justifie que ce foisonnement ne suffit pas, ce qui est clair pour chacun.
2) Présenter des nuages de points de facteurs de charges éoliens de deux pays limitrophes comme France et Allemagne et se moquer de ce que le foisonnement apporte dans ce cas. Or, il se plantait magistralement en plaçant sa « zone de foisonnement parfait » et sous-estimait d'un facteur 5 le nombre de points qui y figuraient. pas très sérieux, d'autant plus que c'était devant l'Assemblée Nationale.
Pour le stockage, puisque vous êtes curieux, comme je vous l'ai dit, le rapport de RTE est disponible. Cela ne sera pas exprimé en heures de conso, puisque cela ne veut pas dire grand chose. Mais par exemple, je me rappelle qu'ils estiment qu'il faudrait produire 15TWh par an avec du gaz renouvelable (obtenu à partir d'hydrogène produit par électrolyse, donc stockage) dans le cadre du scénario 100% renouvelable.
Si vous êtes allergique à la lecture, le Réveilleur a fait une bonne synthèse de ce rapport...
Cher Christophe,
Avant de vous répondre, j'ai été jeter un œil sur les courbes de production electriques eoliennes de la France et de ses pays voisins (Allemagne, Espagne, Angleterre et Italie)
C'est bien beau de dire que vous avez vu une eolienne qui tourne et qu'une autre à 200 mètres était à l'arrêt mais cela ne veut rien dire et peut s'expliquer par tout un tas de raisons.
Pour en revenir aux courbes, elles montrent que pour Allemagne, Italie et Angleterre le facteur de charge de l'éolien n'a pas dépassé les 10 % sur les dernières 24 heures.
Pour la France, elle a fait un formidable pic de production eoliennes à 35% de facteur de charge !
En gros, même si ce n'est que sur 24 heures, cela tend plutôt à confirmer comme l'a expliqué Janco, que quand il n'y a pas de vent dans un pays, il y en a pas beaucoup plus chez ses voisins.
Maintenant, si vous avez une vraie démonstration, chiffre à l'appui qui montre le contraire, je serai curieux de la lire.
Parce que " vos observations " sur un périmètre réduit ne démontre absolument rien.
Et pour ce qui est des modélisations et des scenarii de l'Ademe, d'abord ce ne sont pas des démonstration de faisabilité.
Et surtout, elle étaient réalisées sur la base d'hypothèses dont la plupart sont jugées irréaliste par ceux qui savent de quoi ils parlent.
Tout à fait, Bouboul, en été les éoliennes produisent mois qu'en hiver et vous trouverez dans tous les pays des facteurs de charge inférieurs à leur moyenne. C'est là qu'intervient ce que l'on nomme le « foisonnement technologique » : on ne fait pas que de l'éolien, mais également du solaire, qui lui produit plus en été qu'en hiver (j'espère que vous serez d'accord avec cela).
Concernant le foisonnement, mes « observations » ne sont là que pour signaler l'inanité totale de sa négation. Il y a une vidéo du réveilleur dans laquelle il présente un très joli graphique mettant en évidence le foisonnement de l'éolien (je n#ai plus le titre en tête, mais il doit y avoir renouvelable dedans) et bien entendu, toujours et encore le rapport de RTE qui vous indique page 304 que « Le foisonnement de la consommation et de la production renouvelable variable est important à l’échelle européenne et réduit de l’ordre de 15 % la pointe de consommation résiduelle »
Voici la vidéo, vers 14min pour le foisonnement
https://www.youtube.com/watch?v=m5zl8NWMfWE&t=1s
Exactement, c'est la vidéo dans laquelle le Réveilleur met l'existence du foisonnement en évidence.
Puisque vous semblez aimer les vidéos sur le foisonnement, j'en ai trouvé 2 qui vont vous intéresser.
Je vous rassure, elles sont très courtes (- de 3 minutes chacune)
https://youtu.be/SQ_ofMK5yL4?si=fb0p1kIPUfUFxd_j
https://youtu.be/HqQTcWiQkFo?si=_KrrKUljBXwFEv-p
Bon visionnage !
Merci pour vos vidéos, c'est bien d'avoir une idée de vos sources :-)
La première vidéo est juste totalement nulle, donc on peut passer. Elle fait comme si c'était tout ou rien. Ou bien le foisonnement règle le problème, ou bien il ne sert à rien. Et ce n'est pas comme ça, comme je vous l'ai expliqué. C'est aussi intelligent que de constater qu'isoler son logement ne suffit pas en hiver et d'en déduire que l'isolation ne sert à rien.
Pour la seconde, on n'a aucun détail, mais ce qui est affirmé n'est pas étonnant du tout, comme nous l'avons déjà dit, il reste quelques périodes prolongées sans vent et c'est pour des cas comme ceux-ci que dans le rapport de RTE, un recours au gaz renouvelable est envisagé.
Oui, je me doutais bien que les vidéos qui vous contredisent allaient être nulles.
Sinon, j'ai aussi trouvé la vidéo du reveilleur et....
Il dit exactement la même chose que Jancovici, à savoir que le foisonnement ne s'observe pas dans la réalité !
En gros, si il y avait du foisonnement, on devrait tomber sur une moyenne de puissance relativement constante tout au long de l'année en faisant la somme des productions eolienne sur l'Europe.
Hors, non seulement ça n'est pas le cas, mais en plus, même en regardant au niveau de l'Europe entière , on observe qu'il y a des périodes qui peuvent atteindre plusieurs jours sans production eolienne, hiver comme été.
Désolé, mais le foisonnement .... c'est du vent !
Je pense que l'on va pouvoir arrêter ici, puisque même lorsque vous entendez « blanc » vous répondez que vous avez entendu « noir ».
Ainsi, je ne vous ai pas dit que les deux vidéos étaient nulles, mais que la première était nulle (en justifiant une nouvelle fois) et que la seconde correspondait bien à ce que je vous décrivais.
Ensuite, le Réveilleur explique au contraire que l'on constate que le foisonnement confère à l'éolien terrestre la même régularité que l'éolien offshore, parce que celui-ci, malgré des vents marins plus réguliers est encore concentré géographiquement actuellement.
J'ai pris aussi le temps de vous donner la page du rapport de RTE qui quantifie le foisonnement.
Vous préférez vous en référer à des avis péremptoires de personnes inconnues, grand bien vous fasse, mais perdez la prétention de convaincre qui que ce soit et épargnez-nous vos niaiseries.
Tout à fait, si maintenant il faut se justifier quand on sort n’importe quoi, on ne s'en sort pas...
Si la comparaison n'est pas clair, soit on explique clairement, soit on ne l'utilise pas.
De toute manière, au delà du problème de intermittence qui est capital, personne ne sait ce que représente 96000 ménages et personne ne sait ce qu'est la consommation moyenne d'un ménage moyen et en plus c'est 96000 personnes pas 96000 ménages (ça change d'un petit facteur 4...).
Cela me rappel une citation d'un grand philosophe:
"On sait que c'est fake. On s'en balek!" Defekator
”une éolienne capable de fournir de l’électricité à près de 96 000 personnes”... Toujours la même supercherie, martelée 2x dans cette article, qui laisse croire aux citoyens moyens qu’on pourrait alimenter un pays juste avec des éoliennes. Mais un citoyen moyen attend d’être fourni quand il en a besoin, et non uniquement quand il y a du vent. Des éoliennes seules aussi grosses soit-elles sont incapables de fournir normalement des clients, et systématiquement on oublie, volontairement, le tampon nécessaire pour palier l’intermitence. On oublie de le chiffer et de le réaliser.