Aussi haut que la tour Eiffel, ce drôle de panneau promet de générer 5 fois plus d’électricité que les éoliennes offshore les plus puissantes. Le concept est développé par la start-up norvégienne Wind Catching Systems, qui espère s’imposer sur le marché convoité de l’éolien en mer.
De belles images de synthèse et de séduisantes promesses, mais toujours peu de données techniques. La jeune société norvégienne Wind Catching System ne manque pas d’apparats pour attirer l’attention sur son concept de panneau éolien offshore. Sur son site, elle exhibe les visuels de cet ovni. Il s’agit d’une structure métallique haute de 305 mètres – soit autant que la tour Eiffel – abritant plusieurs dizaines de petites turbines bipales.
Sans communiquer le moindre chiffre, la start-up affirme que chaque installation pourra générer « suffisamment d’électricité pour 80 000 foyers européens ». En se basant sur une consommation annuelle de 5 MWh par logement (correspondant à peu-près à la moyenne française), on peut estimer la production à environ 400 GWh.
Cinq fois plus rentable qu’une grande éolienne offshore
« Cinq unités peuvent produire la même quantité d’électricité que 25 turbines conventionnelles » annonce également Wind Catching System. La jeune société, qui n’a toujours pas testé son invention, fonde son argumentaire sur la comparaison aux éoliennes offshore pourtant déjà fonctionnelles. « Avec le double de la surface balayée d’une éolienne de 15 MW, une unité générera 5 fois la production d’énergie annuelle » persiste-t-elle.
Ces performances seraient rendues possible par l’exploitation d’une plus grande fourchette de vents. Les petits rotors de la structure continueraient à produire au-delà de 11 à 12 m/s (40 à 43 km/h), là où « les turbines conventionnelles limitent leur production ». Ainsi, Wind Catching System revendique « 2,5 fois plus d’énergie annuelle [produite] par zone balayée ». Pour couronner le tout, la centrale disposerait d’une durée de vie annoncée à 50 ans, soit le double des éoliennes classiques.
Aucune date d’entrée en service du premier prototype n’a été annoncée. On ignore également l’état d’avancement du projet. L’entreprise est néanmoins soutenue par des investisseurs comme North Energy, Ferd et Founders & Management, mais aussi par le producteur éolien offshore Aibel, l’Institute for Energy Technology et le fonds gouvernemental Innovation Norway.
À lire aussi Arbre à vent, route solaire… voici les 5 technologies vertes les plus foireuses À lire aussi Une éolienne « colossale » de 14 MW : record de puissance pour Siemens Gamesa
Le capitaine du Costa Concordia se frotte déjà les mains…
En théorie c’est top
Un beau délire d ingénieur
Mais le coût d expérimentation et peut-être par la suite celui d exploitation ?
Cela dit… Pourquoi pas un peu de downsizing dans le monde énergétique ?
quel immondice !
Un arbre à vent géant et carré! Et un candidat de plus au palmarès des inventions EnR les plus loufoques…
Aucun calcul de résistance à la flexion de l’édifice en cas de tempête ? Il leur faudra bcp de prières pour dire les vents s’affaibilir s’il en vient une !
Correction : ‘s’aaahhh-faible-bile-rire’ ! peut-être qu’il faudrait rattacher l’édifice avec un câble en carbone à un satellite suffisamment haut et lourd, mais bonjour la corde à piano invisible aux avions de chasse en dessus de la vitesse du son !§!
Toujours interessant les innovations. Le plus dur reste a faire lever des fonds faire un chantier test mise en service. On peut juste dire qu’il risque d’y avoir des mauvaises surprise…si cela fonctionne bien cela peux etre tres productif. Ne rien faire et la pire des solutions donc osons. Les pics de profuction serviront a faire de l’hydrogene vert et pas du bleu.
Ça me fait penser au projet d’hydrolienne. Des millions dépensés, pour un prix au megawattheure exorbitant, et au final l’abandon de l’hydrolienne.
Va falloir arrêter les projets farfelus qui vide les poches des gens. Le jour où on comprendra cela, nous seront en faillite.
Quelqu’un a confondu Rentable et Rendement.
Si ces éoliennes produisent trop il faudra alors les stopper pour preserver la grille.
La construction coute très certainemet moins cher mais je ne suis pas persuadé du bien fondé de ce design.
Je plains les oiseaux comme les avions qui semblent s’en approcher. Je crains aussi des effets sonores assez particuliers avec cet orchestre.
Les avions ne volent pas au niveau de la pointe de la tour Eiffel.
Ce n’est que pour donner des repères de taille du montage.
« Sans communiquer le moindre chiffre, la start-up affirme que »
« La jeune société, qui n’a toujours pas testé son invention, »
Fallait-il vraiment donner de la visibilité à cette non-information ?
Tout doit être expérimenté, mais personnellement je n’y mettrais pas un radis, audacieux, mais pas téméraire.