On désespère parfois en regardant les tendances sur Youtube. Mais en fouillant dans les méandres de l’hébergeur de vidéos, on trouve d’étonnants créateurs. Ils fabriquent des micro-centrales hydrauliques, des éoliennes et même des batteries domestiques entièrement recyclées en partageant humblement leur savoir.
Qui n’a jamais rêvé de consommer de l’électricité verte générée à partir de sa propre centrale ? Lassés de ne pas exploiter le vent, la puissance d’un torrent ou même l’énergie d’un four à bois, quelques bricoleurs se lancent dans la fabrication de solutions domestiques, souvent à partir de matériaux de récupération. Une démarche que certains détaillent à travers des vidéos postées sur Youtube.
Au cours de nombreux essais parfois infructueux, de longues période de recherche et de mise au point, d’heures passées à collecter des éléments en décharge ou chez des commerçants, ils parviennent à mettre au point des micro-centrales électriques. Si la plupart des contenus sont en anglais, quelques créateurs francophones partagent leurs connaissances. En voici quelques-uns.
Sous le pseudonyme « Cristof48 », un Youtubeur lozérien explique pas à pas son processus de fabrication d’une batterie domestique. Un petit « powerwall » maison relié à une pico-centrale hydroélectrique. Achetée en kit sur ebay, le touche-à-tout y a adapté des injecteurs et fabriqué une conduite forcée de 64 mètres de dénivelé. La machine, d’un gabarit très modeste, parvient tout de même à générer 17,4 kWh d’électricité par jour à une rotation d’environ 2200 tours-minute. Une quantité d’énergie qui satisfait largement sa consommation.
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Pour stocker une partie de l’énergie créée, l’homme à fabriqué sa propre batterie domestique à partir de cellules d’ordinateurs portables mises au rebut. Il les a collectées gratuitement auprès de boutiques de matériel informatique, désossées, puis testées individuellement afin d’écarter les plus usées. Avec les 252 cellules de type 18650 récupérées, il a assemblé une première batterie.
Elle s’est cependant partiellement embrasée suite à une erreur de montage. Un court circuit avec « une flamme de dix centimètres », qui n’a pas découragé le bricoleur. Après remplacement des cellules carbonisées, il est parvenu à obtenir une batterie d’une capacité de 32 Ah sous 52 volts de tension capable de délivrer 1,66 kW de puissance.
A une échelle encore plus réduite, Laurent Moreau, un autre podcaster français présente un prototype de pico-centrale hydroélectrique. Une turbine Pelton d’à peine 100 mm de diamètre dont le carter est en partie imprimé en 3D. Associé à un générateur adapté à partir d’un moteur brushless 48 V de 300 W, il obtient une tension de 35 V à 2900 tours-minute avec un débit d’eau de 0,25 l/seconde et 4 bars de pression. Suffisant pour alimenter une ampoule de camion de 70 W à un régime plus sûr de 1700 tours-minute.
Lui est spécialisé dans les éoliennes. Avec des schémas étalés sur un tableau, « Chaillot Barnabé » détaille avec précision ses créations. Dans ses vidéos, il teste plusieurs prototypes d’éoliennes fabriquées à partir de matériaux de récupération. Les pales, issues de gouttières en plastique, sont montées sur des roues de vélo et entraînent différents générateurs.
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Dans son atelier, le Youtubeur teste plusieurs modèles : d’abord de vieux moteurs de machine à laver récupérés en déchetterie, qui n’auront finalement pas sa faveur. « Je n’ai rien compris au moteur asynchrone, c’est incompréhensible » admet l’homme, qui explique n’avoir aucune compétence en électronique. Il se résigne alors à acheter un coûteux moteur de 650 watts pour l’utiliser comme alternateur. Sur sa chaîne, il expérimente différents types d’éoliennes, fabrique un système de chauffage de piscine avec un « rocket stove » (un poêle à bois performant), conçoit une remorque de vélo à partir d’un caddie de supermarché.
Avec son four à bois, Luderik LeVIKING semble bien décidé à valoriser les calories dissipées du feu qui l’alimente. Le jeune homme a conçu une micro-centrale entraînée par de la vapeur générée dans le foyer. Il a récupéré deux moteurs de tondeuses à gazon : l’un, thermique, est animé par la vapeur sous pression. Il est relié par une courroie à l’autre, électrique, transformé en générateur grâce à une batterie 12 volts qui induit ses bobines. Malgré de très mauvais rendements, le créateur affirme simplement obtenir une tension de 17 V à une pression de 3,5 bars.
D’apparence très rudimentaires, ces centrales faites maison illustrent cependant la volonté croissante de générer une électricité propre et en « circuit court ». Une énergie puisée dans ce qui nous entoure et que l’on perçoit : l’eau, le vent, le soleil, le feu, bien plus proche que l’électricité issue du réseau et dont l’image est souvent associée aux centrales fossiles et nucléaires.
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« Chaillot Barnabé » ……. Vous ayant tout recenment découvert , votre site m’est apparu comme une « révélation » …. mais là avec votre allusion à ce « Chaillot Barnabé » , vous tombez bien bas ! Voilà bien un guignol qui va faire perdurer l’image grotesque du « bricoleur du dimanche » !
Je signale qu’il est tout à fait possible de mettre 2 ou 4 mini-turbines hydrauliques sur tout dénivelé d’écluses (3m de dénivelé) pour alimenter des bateaux et péniches électriques, et / ou le voisinage ! Sachant que le transport fluvial est déjà le plus économe et propre de tous !
____http://www.rtflash.fr/turbine-qui-met-l-hydroelectricite-portee-tous/article
Attention aux unités !
kW par heure… kWh, des kW x des heures serait correct, mais là ça fait pas trop pro pour un site qui est spécialisé dans l’énergie !
Pour des lecteurs un peu connaisseurs ça fait plus mal aux yeux que des fautes d’orthographe…
Longue vie à ce site quand même, en espérant qu’il deviendra aussi riche qu’Automobile propre !
Bonjour et bravo pour votre nouveau site ! Je suis l’auteur de la pico turbine hydroélectrique dont il est fait mention dans l’article et je tiens à apporter quelques précisions : les carters n’ont pas été imprimés en 3D mais découpés au laser, seuls les injecteurs ont été imprimés en ABS. Je précise également que cette turbine est un prototype à vocation pédagogique uniquement. Si vous voulez plus d’information sur la réalistion d’un turbine hydroélectrique fonctionnelle, vous trouverez quelques informations utiles sur le site internet que j’ai créé à cet effet : https://hydroturbine.info Pour info la turbine fonctionne parfaitement, nous… Lire plus »
Dans la lignée, un autre trouve-tout / toux pour un semblant d’énergie maison / Mais honte…, il faut « paix-d’aller » !
– https://fr.news.yahoo.com/nice-cr%C3%A9e-box-consommer-l-143808769.html?soc_src=social-sh&soc_trk=tw
Je vous conseille aussi cette chaîne très intéressante d’un particulier qui bricole de nombreux véhicule électrique et batterie à partir d’objet de récupération: https://www.youtube.com/user/tchangly21/videos?flow=grid&view=0&sort=p
Il est possible de concevoir une éolienne à deux hélices différentielles (une plus grande que l’autre), sur un pont arrière de camion mis en haut d’un pylône fait de tube soudés. ___Le différentiel du pont peut être raccordé en dessous (à l’endroit de rattachement de l’arbre de transmission du camion démonté) à un alternateur / dynamo placé éventuellement au sol, via un arbre tubulaire.
___Le pont de camion horizontal s’oriente par rapport au vent avec la plus grande hélice à l’arrière, puisque avec une plus grande résistance au vent…
___Plan de principe : https://safeearthsolutions.wordpress.com/eolienne-double-sur-essieu-de-camion-auto-rotative-a-turbines-differentes/
Je pense qu’avec un réflecteur solaire longitudinal en forme de parabole muni d’un tube au foyer rempli partiellement d’eau (aval incliné) il est possible de faire de la vapeur qui entraînerait en circuit fermé une micro-turbine Pelton, pour faire de l’électricité.
On peut faire tourner des turbines avec du solaire concentré… Ça s’appelle le solaire thermodynamique, ça fonctionne bien quand on a beaucoup de rayonnement direct, donc plutôt dans les pays chauds et secs, et, si on veut avoir des rendements corrects, c’est pas vraiment à la portée d’un bricoleur…
On en a construit plusieurs en Californie, mais c’est maintenant nettement plus cher que le photovoltaïque.
Pour la turbine, la Pelton fonctionne à l’eau, pas à la vapeur.
Globalement dans l’énergie il vaut mieux se méfier des solutions trop simplistes (ce qui n’interdit pas le bricolage, et en particulier la récupération)…
Ces démarches sont louables et comme le dlt la conclusion, cela montre l’envie de certains d’avoir une énergie en circuit court (à défaut d’être écologique). Par contre, est ce que ce sont de « bonnes idées » à appliquer à d’autres, je ne pense pas. Pour prendre l’exemple de la pico centrale, on n’explique pas dans la vidéo d’ou vient l’eau (potentiellement désastreux écologiquement parlant si ça vient du réseau). Quant à la dernière vidéo : « le pot d’échappement va dans de l’eau pour faire moins de bruit » … :). « D’apparence très rudimentaires » … je pense que vous pouvez enlever « d’apparence ». Ne… Lire plus »
J’ai testé autrefois un prototype en PVC de branchement du pot d’échappement de mon véhicule diesel Partner sur un assemblage de pots de jardin en plastique mis à la place de la roue de secours au milieu d’un pneu usagé. ___Le gaz d’échappement était introduit en périphérie du pneu par un trou et injecté annulairement par en dessous dans de l’eau pour ressortir radialement par le centre haut du pneu. ____La perte de charge a été minime et la voiture fonctionna parfaitement, l’eau salie. ____N’ayant pas fait cet assemblage en tuyaux d’acier, il n’a pas tenu longtemps. ___Mais m’aura démontré… Lire plus »