L’installation de centrales solaires et parcs éoliens n’est pas l’apanage des multinationales. En France comme ailleurs en Europe, de nombreuses structures locales et citoyennes s’investissent dans la transition énergétique. Le gouvernement présente 10 mesures pour soutenir leur développement.
Vous connaissez certainement Quadran (Total), Engie, EDF Renouvelables, Neoen, Boralex ou encore Urbasolar. Si ces grands noms de l’énergie déploient à tour de bras des centrales solaires et parcs éoliens, ils ne sont pas les seuls à miser sur la transition. Collectivités, associations, petites sociétés : une multitude d’organismes locaux à taille humaine s’impliquent également.
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En France, 133 centrales renouvelables « citoyennes » sont déjà en activité pour une puissance installée de 180,6 MW, selon les données d’Énergie Partagée. Il s’agit de parcs éoliens (120,5 MW), photovoltaïques (59 MW) et de centrales hydroélectriques (1,1 MW).
Elles génèrent chaque année 332,7 GWh d’électricité bas carbone, équivalent à la consommation de près de 129 000 foyers hors chauffage et eau chaude (ou 74 000 foyers avec). 108 projets sont actuellement en cours de développement et devraient prochainement ajouter 332 MW de puissance installée et 715 GWh de production annuelle. L’ensemble de ces centrales citoyennes rivalisera bientôt avec la production d’électricité à base de charbon en France (1,4 TWh en 2020).
C’est bien … mais finalement peu si l’on compare ces chiffres à ceux d’autres pays. En Allemagne, par exemple, près de la moitié des parcs éoliens en production sont exploités par des coopératives citoyennes ou des groupements d’agriculteurs. Au Danemark et aux Pays-Bas aussi, les coopératives de citoyens sont très actives dans la transition énergétique. Et en Belgique, le mouvement prend de l’ampleur.
Au niveau européen, la fédération REScoop.eu représente 1900 coopératives qui comptent au total 1.250.000 membres.
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Pour soutenir leur croissance, le Ministère de Transition écologique a dévoilé une série de 10 mesures, dont 6 se distinguent. Elles consistent à :
• Créer un groupe de travail avec les acteurs financiers, afin de simplifier l’investissement citoyen et faciliter l’accès au financement bancaire.
• Augmenter de 50 % les effectifs de l’ADEME en régions, afin de mieux accompagner les projets.
• Réduire les coûts de raccordement des petits projets (< 500 kW), par leur prise en charge à hauteur de 60 % via le TURPE.
• Créer un observatoire « unique » des projets d’énergie renouvelable à gouvernance locale, qui permettra de suivre les évolutions de la filière.
• Lancer une campagne nationale de communication, afin de populariser les énergies citoyennes et leurs avantages.
• Soutenir les projets à gouvernance locale parmi les aides nationales aux énergies renouvelables.
Les autres mesures concernent principalement des évolutions réglementaires, notamment sur les projets de chaleur, biomasse et biogaz. L’objectif du gouvernement est de faire émerger 1 000 nouveaux projets locaux d’ici 2028.
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C’est ce que les pays nordiques font, on crée des centrales photovoltaiques et éoliennes à l’échelle des villes qui deviennent autonome. Mais en France c’est difficile car c’est moderne et les français en ont peur ce sont des dragons. L’esprit français est un peu retardé on n’a pas peur du nucléaire mais des éoliennes.
Les éoliennes ne permettent pas d’être autonome puisqu’elles sont intermittentes.
Il faudrait garder en tête aussi qu’on est pas du tout sur les mêmes ordres de grandeur que ces fameux pays nordiques en terme de consommation.
-> Norvège : https://www.iea.org/countries/norway
-> Suède : https://www.iea.org/countries/sweden
-> France : https://www.iea.org/countries/france
Donc bon, arriver à sustenter 4x plus de consommation que nos amis nordiques avec uniquement d’éolien et du solaire, j’y crois absolument pas.
C’est quoi le turpe? Encore une taxe qu’on paie sur la facture EDF?
Tarif d’Utilisation du Réseau Public d’Électricité.
C’est des parcs éoliens offshore en Bretagne, Normandie et surtout en Méditerranée qu’il faut. Par exemple, ces derniers jours, qui ne sont loin d’être des exceptions, et c’est encore le cas au moment où j’écris, il y a eu du vent presque exclusivement en Méditerranée, où il y a aucune éolienne malgré un fc supérieur à 50% à l’échelle de l’année, et qui doit être de 60 à 70% en période hivernale. La France ne risque pas la pénurie d’énergie: elle y est déjà. Malgré des moyens disponibles utilisés au maximum, la France a dû se fournir, ces jours-ci, auprès… Lire plus »
La profondeur augmente rapidement sur les côtes méditerranéennes. Cela rend impossible l’installation d’éoliennes offshore fixes. Plusieurs projets prévoient de tester des éoliennes flottantes au large de Fos (embouchure du Rhône) et de Gruissan (Aude).