En mer, si l’énergie du vent est la plus exploitée, il est également possible d’y capter l’énergie solaire, à condition de disposer de l’équipement approprié. La société Moss Maritime, une filiale norvégienne du groupe italien SAIPEM, a mis au point une technologie adaptée à cet usage. Elle a créé une installation solaire flottante qui peut être déployée à partir de 15 m de profondeur.
Le système modulaire de panneaux photovoltaïques flottants baptisé XolarSurf se compose de plusieurs flotteurs individuels. Il couvre une superficie de 9 hectares (300 × 300 m), avec une puissance installée de 13,5 MW. La version standard de la plateforme peut résister aux vagues allant jusqu’à 4 mètres et à des vents de 35 m/s. Des caractéristiques qui peuvent être adaptées en fonction des conditions environnementales spécifiques du site et des besoins des clients, selon la société. Cette installation serait particulièrement adaptée aux zones avec des ressources terrestres limitées. XolarSurf est également conçu pour s’intégrer dans des systèmes hybrides associant solaire et éolien en mer. De plus, grâce à sa capacité à fonctionner en haute mer, ce système pourrait fournir l’électricité nécessaire aux installations aquacoles.
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Moss Maritime travaille sur sa technologie depuis 2016, et en mars dernier, celle-ci a obtenu l’approbation du DNV, un organisme international spécialisé dans la gestion de la qualité et des risques. Cependant, l’entreprise n’est pas encore prête à la commercialisation, car des tests supplémentaires en conditions réelles s’avèrent nécessaires.
À cet effet, un prototype grandeur nature nommé SOLAN a été développé par la société et d’autres collaborateurs. Le système a été lancé début septembre à Dyrvik, sur l’île de Frøya en Norvège, et fera l’objet d’une surveillance continue pendant un an. Ce prototype semble être plus robuste que le système XolarSurf principal, puisqu’il serait capable de résister à des vagues jusqu’à 8 mètres. Les dimensions exactes de l’installation n’ont pas été communiquées, mais sa puissance maximale varierait entre 35 à 45 kWc.
Pour aller dans les détails, la plateforme comprend huit pontons pour assurer sa flottabilité et un cadre en acier flexible qui aide à absorber les mouvements de l’eau. Une structure rigide supplémentaire supporte les modules solaires. Celle-ci a été conçue pour maintenir les panneaux et les autres composants électriques hors de l’eau, tout en résistant aux conditions environnementales. Des passerelles ont également été intégrées pour faciliter l’inspection et la maintenance des modules solaires.
Une absurdité de plus!
Il reste quand même une question, pourquoi tous les pays investissent dans me solaire flottant ?
Ils doivent être tous stupides ?
Ou peut être êtes vous trop obtus pour en saisir l’intérêt ?
Le lobby enr fait du bon boulot de marketing. Et pour les politiciens ça leur permet de se donner une image écolo. Dans certains pays le lobby peut même financer des partis.
Tous les pays investissent dans le solaire flottant ?
Ça alors !
j’aurais jamais cru !
Où sont les projets ?
Combien de Mw / Mwh cela représente ?
Quelle part de la production d’électricité ?
Je suis curieux de savoir.
Apparemment la Suisse souhaite en équiper ses littoraux…
Une centrale solaire au sol à des inconvénients, mais je ne comprend pas à quel moment CSS inconvénients sont supérieurs à ceux de ce système.
Les avantages sont pourtant extrêmement nombreux! Si on prend l’exemple du lac de Soultes en Suisse, l’eau est un excellent réflecteur et augmente sensiblement la productivité des panneaux solaires bifaciaux. L’évaporation refroidit les panneaux et atténue les chutes de rendement dus à la température. Les panneaux diminuent la perte d’eau par évaporation. Ces projets sont souvent des projets hybrides ( a soultes avec une centrale hydroélectrique) et bénéficient donc d’un point de raccordement au réseau gratuit. Le solaire marin est le plus souvent envisagé en hybridation avec l’éolien ( l’expérience des parcs hybrides terrestres montre que les facteurs de charge… Lire plus »
L’article parle de mettre des panneaux en mer, pas sur un plan d’eau douce pour lequel vos arguments s’appliquent
Le seul argument qui ne semble pas s’appliquer à l’éolien en mer est celui de la limitation de l’évaporation, tous les autres s’appliquent totalement. Un des principaux objectifs du photovoltaïque en mer est l’hybridation des parcs éoliens. Dans le cas de zones côtières très peuplées il s’agit aussi du » terrain » le moins cher disponible
pour commencer un état des lieux de 2018 https://www.revolution-energetique.com/dossiers/photovoltaique-flottant-se-developpe-partout-dans-le-monde/
vous avez par exemple cette centrale https://www.pv-magazine.fr/2024/08/30/un-parc-solaire-de-940-mw-sur-une-ferme-piscicole-chinoise/
ce petit point de situation https://www.revolution-energetique.com/cette-carte-localise-toutes-les-centrales-solaires-flottantes-dans-le-monde/
ou encore les projets en cours https://www.pv-magazine.fr/2024/07/04/les-travaux-avancent-a-grands-pas-sur-le-plus-grand-parc-solaire-flottant-deurope/
Tout cela avance très vite partout dans le monde. Cela ne fera pas tout , le potentiel sur les plans d’eau douce n’étant que de 400 GW ( en mer beaucoup plus) . On doit etre sur ce créneau précis fin 2024 à sensiblement 10 GW installés avec un sensiblement un doublement tous les ans, c’est pas mal pour une technologie émergente.
Donc on en parlait déjà il y a 6 ans, et aujourd’hui on est à 10 Gw pour le monde entier !
Whaou!
Effectivement, ça c’est du développement exponentielle comme dirait un certain 400 mpr !
Oui, une technologie émergente qui en moins de dix ans ajouté plus de production que le nucléaire n’en ajouté, c’est mieux que rien.
Quand au développement exponentiel, un taux de croissance de l’ordre de 80 % nous donne 5 à 6 ans pour atteindre 100 GW
D’accord Nostradamus.
ça a fait 10 Gw en 6 ans , mais les 6 ans prochains , ça en fera 100.
Promis , juré !
En effet, il est probable que cela fasse un peu plus, Cette année on va depasser les 600 GW de nouveau photovoltaique, dans 6 ans on sera entre 2 et 3 TW par an, il est en effet probable que ce segment représente à ce moment plus de 100 GW
Ça l’a marqué, le pauvre !
Bon, il ne commence pas vraiment à comprendre le concept d’un développement exponentiel, mais ça viendra peut-être un jour ?
Et peut-être qu’il comprendra qu’un adjectif accordé au masculin ne prend pas « lle » à la fin ? On peut rêver…
c’est beau l’optimisme !
Il y a plein de pays qui investissent dans le solaire flottant, pour des puissance tout à fait importantes… La France a un des leaders de ce marché avec « Ciel et Terre ».
Après le solaire flottant en mer… autant que je sache il n’y a que quelques projets tests.
Là quand je vois la structure pour porter quelques panneaux, j’ai des doutes sur la pertinence du truc, à moins que cette plateforme n’aie une autre utilité. Tiens, c’est un projet en Norvège et ils parlent déjà de fermes aquacoles…
pour les cotes très peuplées ou peu de foncier est disponible c’est une solution simple qui peut être effectivement combinée à d’autres activités