Une équipe de recherche s’est intéressée au stockage souterrain d’énergie thermique produite à partir des excédents d’électricité des panneaux solaires. Les économies d’énergie observées atteignent jusqu’à 39 %.
Une équipe de recherche internationale a mis au point un nouveau système de pompe à chaleur alimenté par des panneaux photovoltaïques, combiné à un stockage d’énergie thermique souterrain (UTES). Ce système permet d’utiliser l’excès d’électricité produit pour optimiser les performances de la pompe à chaleur. L’étude, publiée dans Energy Conversion and Management, rassemble des chercheurs de l’Université de Nairobi et de l’Institut coréen de recherche sur l’énergie.
Leur simulation, établie sur trois études de cas, montre que ce système peut économiser jusqu’à 14 % d’énergie pour le chauffage et 39 % pour le refroidissement. L’idée centrale de ce projet de recherche repose sur une utilisation saisonnière de l’énergie excédentaire produite par les panneaux photovoltaïques. En automne, la pompe à chaleur stocke de la chaleur dans le sol, pour être ensuite réutilisée en hiver. Inversement, au printemps, l’UTES est refroidi pour permettre de climatiser le bâtiment en été.
L’équipe a simulé ce système dans un bâtiment scolaire à Séoul, doté de panneaux photovoltaïques couvrant une surface de 2 500 m² avec une efficacité de 21 %. Ces panneaux alimentent une pompe à chaleur air-eau d’une capacité de 160 kW. Deux scénarios de stockage thermique ont été étudiés : un UTES peu profond avec des forages de 1,5 m de profondeur et un UTES profond avec des forages de 150 m.
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Les résultats ont montré des améliorations notables du coefficient de performance saisonnier, atteignant jusqu’à 27 % en été et 9 % en hiver pour l’UTES peu profond. Les économies d’énergie observées étaient de 14 % pour le chauffage et 39 % pour le refroidissement dans le cas peu profond, et légèrement inférieures dans le cas profond. En termes d’autoconsommation et d’utilisation de l’énergie excédentaire, les deux systèmes ont présenté des performances similaires, avec des ratios de 81 % et 26 %, respectivement.
Ce système innovant offre ainsi une solution pour exploiter efficacement l’électricité photovoltaïque excédentaire tout en améliorant les performances énergétiques des bâtiments, particulièrement dans les climats nécessitants à la fois du chauffage et du refroidissement.
Hors le développement de cette parution, Fred semble posseder les connaissances parfaites au développement de cette technologie.
Par contre ses réponses sont très énergiques, peut-être un peu trop (en s’éloignant des échange aimables).
Bof….
Efficacité de 21%, ce qui signifie qu’on récupérait moins d’un quart de l’énergie qui est stocké dans le sol.
Et augmentation du COP de la PAC de 9% en hiver…
Plutôt médiocre comme résultat.
Médiocrité du résultat ou de la compréhension du texte ?
Je sais bien que des qu’il est question de pompe à chaleur vous n’êtes pas au top, mais 21%, c’est le rendement des panneaux solaires….. Vous déclinez !
La pac n’est pas alimentée directement par les panneaux. Comme partout c’est le reseau qui fournit l’électricité la plupart du temps. Au fait combien ça coûte ?
Avez vous un problème avec la compréhension d’un texte simple ?
J’ai bien lu que les panneaux alimentent la pac, et c’est bien pour ça que je corrige: non, la pac (qui a besoin d’une alimentation stable) ne peut pas être alimentée par les panneaux (qui sint intermittents).
C’est donc le réseau (mix de gaz et d’une petite part enr) qui fournit une alimentation stable à la pac.
Manifestement vous ne comprenez pas grand chose, cet article traite de la façon de stocker à long terme les surproductions solaires sur un type d’installation relativement classique sur un grand bâtiment. Il traite des modifications nécessaires au niveau de la pompe à chaleur, et des résultats obtenus sur un exemple precis
Pas exactement, il s’agit d’une simulation pas d’une expérience réelle.
Oui, et la seule chose qui manquait jusqu’à présent c’est les surproductions photovoltaïques. Le reste est parfaitement maîtrisé depuis longtemps. Profiter l’hiver du réchauffement du sol du à la climatisation l’été et inversement est un grand classique. Vu les faibles modifications nécessaires, cela doit déjà être en cours de réalisation.