Célèbre pour son utilisation au sein des cryptomonnaies, le concept de la blockchain pourrait bientôt permettre de sécuriser le recyclage des cellules photovoltaïques.
Réputé inviolable (ou presque), la blockchain s’immisce partout. Dans les cryptomonnaies principalement, mais aussi dans le secteur des énergies vertes. Elle permet par exemple de certifier l’origine renouvelable de l’électricité ou encore d’émettre une monnaie virtuelle soutenant les producteurs solaires. A l’avenir, le protocole informatique pourrait même surveiller la fin de vie des modules photovoltaïques.
Next Energy et Marubeni, deux spécialistes japonais du recyclage des cellules solaires, ont en effet annoncé développer une blockchain en ce sens. L’initiative est soutenue par le ministère japonais de l’Environnement et le Mitsubishi Research Institute. Elle permettra d’identifier le matériel usagé afin de le diriger vers les meilleures filières de traitement ou de réemploi. Les données de traçabilité qui y sont stockées sont normalement impossibles à modifier ou falsifier. 140 000 modules en fin de vie auraient déjà été inspectés via la blockchain selon Next Energy, qui n’a fourni aucune autre précision sur sa technologie.
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En quoi la blockchain empêchera-t-elle un installateur peu scrupuleux de déposer les anciens panneaux et de les abandonner simplement « quelque-part »?