Pour la première fois en France, une centrale photovoltaïque va vendre sa production directement à un client sans bénéficier de subventions. Il s’agit de la SNCF, qui souhaite faire rouler ses trains avec 20 % d’électricité d’origine renouvelable.
D’habitude, les centrales photovoltaïques vendent leur production aux fournisseurs d’électricité. Mais une grosse entreprise peut aussi proposer d’en devenir l’unique client. C’est le cas de SNCF Énergie qui a signé un accord avec l’opérateur français CVE pour acheter l’intégralité de la production d’un parc solaire des Alpes de Haute-Provence. Situé aux Mées, le site vient d’être mis en service. Il s’étend sur 7 hectares et dispose d’une puissance installée de 5,5 MWc.
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Il s’agit de la première centrale photovoltaïque de France à vendre sa production en direct et sans mécanismes de subvention. Si la vente n’a pas d’intermédiaires, la centrale injectera quand même son électricité dans le réseau public. Elle sera donc considérée comme une nouvelle capacité de production d’énergie renouvelable.
Sa production est estimée à 8 345 MWh chaque année, soit l’équivalent d’environ 640 trajets Paris-Lyon en TGV couplé. La SNCF, qui bénéficiera d’une électricité à tarif stable et très avantageux pendant 20 ans, sera par ailleurs titulaire des garanties d’origine émises par la centrale.
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C’est inexact. Le 1er parc solaire sans subvention était celui de Luc-sur-Aude, qui en passant fut le premier parc solaire 100% citoyen de France.
Engie se frotte les mains! Chaque nouvelle implantation de parc éolien ou photov entraîne l’augmentation de sa production d’électricité au gaz pour pallier à l’intermittence…
Le pompage-turbinage est largement sous-utilisé par rapport aux capacités présentes en France.
Par ailleurs, le biogaz est amené à se développer comme en Allemagne.
Mais ces moyens de compensation ne suffiront effectivement pas.
Le problème de la filière nucléaire française est qu’elle n’y arrive plus, pour de multiples raisons.
Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, alors qu’elle dominait le monde entier.
Tout au plus, elle peut espérer construire quelques nouvelles centrales, mais pas du tout au rythme du précédent programme, loin de là.
Article intéressant mais utilisant des double sens trompeurs. L’article explique juste que c’est le prix de revente de l’électricité qui n’est pas subventionné, pas que la centrale ne bénéficie pas de subventions … Autrement, dit la construction de la centrale doit être subventionné comme d’habitude y compris via les réductions d’impôts classiques. L’article ne dit pas non plus que le prix de revente de l’électricité est concurrentiel. La SNCF semble surtout intéressé par acquérir les certificats verts associés pour atteindre ses objectifs d’émission tout en continuant à utiliser des locomotives diesel …
Je crois que ce n’est pas la première. Par exemple la Principauté de Monaco a conclu un marché d’appro directement avec deux entreprises françaises, l’une possédant un parc PPV dans la région Cote d’Azur et l’autre un parc éolien en Normandie si je me souviens bien. Dans les deux cas achat directe, mais je n’ai pas gardé l’article ni le journal, désolé, je ne peux pas PROUVER 😉
votre parole nous suffit, au vu des commentaires que vous avez laisse dans de nombreux articles
En effet j’ai l’habitude de prouver ce que j’avance.
@Michel,
Cela me gênait que vous puissiez avoir un doute alors j’ai recherché :
https://transition-energetique.gouv.mc/Les-Actus-de-la-MTE/Monaco-investit-dans-le-solaire
et
https://podcast.ausha.co/monte-carlo-business-club/apres-le-solaire-monaco-investit-dans-l-energie-eoli
Super, j’entends encore les défenseurs du nuk, et vous allez faire rouler les trains avec vos petits panneaux solaire? Avec 1 panneaux non surement pas avec des milliers sans problème, juste une question de volonté. La SNCF, demain des entreprise automobile puis de la prod d’hydrogene pour du stockage ou les avions, toutes l’industrie doit produire avec de l’energie verte a minima pour l’impact d’image ecologique. Nuke charbon gaz petrole par ici la sortie.
Les trains ne risquent pas d’avancer pendant la nuit avec des panneaux solaires.
Solaire et éolien ne sont rien sans les moyens de stockage et de compensation, qu’il faut prendre en compte dans toute analyse intellectuellement cohérente.
Je te le fais pas dire et meme les jours ou il pleut. Je prends jamais le train de toute façon. Je me deplace en VE.
Ah oui n’oublis pas de faire un stock de bougie pour la nuit.
Adapter la consommation a la production, le jour le solaire, la nuit les steps les eoliennes et pendant 15 ans encore du nuk.
et après les 15 ans ?
Des trains de nuit il y en a de moins en moins avec les TGV. D’ailleurs vous savez bien que c’est surtout en journée que l’activité économique a besoin d’électricité et que c’est même dans cette phase du cycle diurne qu’il va falloir la multiplier par un facteur compris, à la louche, entre 2 et 3. C’est la raison qui me fait dire que le solaire a plus d’avenir que l’éolien.
Le solaire produit principalement entre 10h et 18h et l’activité a lieu de 6h à 23h, mais c’est pas trop grave dans la mesure où il existe des moyens de stockage journalier qui présentent un bon rendement. Le cumulus d’eau chaude peut être rechargé durant la journée, de même que les batteries de voitures électriques. Idem pour les appareils électroménagers.
L’éolien sera l’énergie principale en automne et hiver, mais avec un back-up très cher. (un peu d’hydroélectricité de barrage et de biomasse, beaucoup d’hydrogène).
Mais de toutes manières, l’énergie sera probablement chère et il faudra l’économiser en changeant de mode de vie.
Le prolongement des centrales nucléaires pour un coût faible permettra d’amortir, pendant une vingtaine d’année, en France, la hausse du coût de l’énergie.
Quant aux EPR, quoi que décide le futur gouvernement, leur rythme de construction n’atteindra jamais celui du parc nucléaire historique (2,5 GW par an).
Pas du tour d’accord avec votre plage horaire de l’activité économique et je me réfère à la courbe de la consommation de RTE qui fait ressortir une activité essentiellement entre 9h et 16h30 d’une durée sans surprise de 7h1/2 par jour en semaine.
Ce matin par exemple ça démarre doucement à 6h avec 39 GW en pente douce pour atteindre 48 MW à 8h puis la pente faiblit pour atteindre 50 MW à 9h30 et ensuite se maintenir dans ces eaux jusqu’à 15 heures après quoi la descente jusqu’à 16h30 avec 47 MW sensiblement ce que l’on avait le matin à 8 heures. Ensuite de 16h30 à 19heure c’est calme plat sauf en hiver avec le pic de 19 heures de ceux qui arrivent à leur domicile et remontent le chauffage qu’ils avaient coupé par mesure d’économie. Cela n’a donc rien à voir avec l’activité économique, pas plus que le pic de 23 heures qui réchauffe l’eau sanitaire au tarif heures creuses.
Les deux derniers pics sont artificiels et créés pour les besoins du nucléaire car le chauffage au Soleil comme l’eau sanitaire se feront au Soleil en journée et il suffira d’entretenir ce capital accumulé dans la journée et non de le créer. En vérité de nuit on n’a besoin de presque rien 80% de la consommation nocturne actuelle est artificielle. Passé 1hou 2 avec la TV et la lumière, et le reste jusqu’au lendemain ne sont que réfrigérateur et congélateur et en hiver il faut ajouter le maintien de l’acquis solaire de journée avec les PAC. Quoi qu’il en soit l’activité économique à plein régime c’est 7h1/2 par jour avec un débordement d’1/2 heure à 1heure a régime modéré le matin et le soir avec une durée totale comprise entre 8h1/2 et 9h1/2 et c’est chaque jour de semaine sensiblement la même chose
En cette saison, le Soleil passe de 8h à 10h30 de 0 à 4 GW et ensuite se maintien au-dessus jusqu’à 17h. Il a donc une « pleine » puissance durant 6h1/2 donc une période couvrant à une heure prés la période d’activité économique hors débordement en cette saison, avec le décalage de l’heure légale qui devra un jour s’accorder avec l’heure vraie.
Je pense qu’il n’y aura vraiment aucun problème de fonctionner au solaire avec quelques aménagement comme celui de l’horaire légal, angles des PPV à poste fixe optimisé pour la saison hivernal et non pour l’été qui sera même dans ces conditions surabondant dans la mesure où l’équipement devra être suffisant pour l’hiver. De plus même en comptant surtout sur le Soleil on ne peut pas imaginer se passer de l’éolien qui est surtout généreux en hiver, ni même des REN-pilotable bioénergies, géothermie….
39 GW de consommation à 6h, c’est déjà beaucoup, alors que le solaire est à 0 GW de production. A 20 h, la demande est à 48 GW et le solaire à 0 GW également.
Qu’est-ce qui fait les 39 GW à 6h, je ne sais pas précisément: il y a des trains qui circulent, des métros, tramways, des industries qui fonctionnent en 2×8 et 3×8. La consommation des ménages doit être faible à ce moment.
Le minimum de la journée est atteint à 4h à 36 GW. Cela doit correspondre principalement à l’industrie qui tourne en 3×8, pourtant, il n’y en a plus beaucoup.
Il faut donc 48 GW de stockage journalier durant une dizaine d’heures.
42 GW si on retire les 1GW d’éolien durant ce jour et les 5 GW d’hydraulique au fil de l’eau.
Il y a surtout les TGV qui partent tôt le matin avant que l’activité économique ne démarre. Pendant 15 ans, j’ai été de ces clients SNCF qui prennent le TGV le matin à Montparnasse pour me retrouver 1h1/2 plus tard à Angers où j’avais une importante base (centre de réparation et hot-line pour toute l’Europe) et au moment où l’activité économique se réveille à son tour. Le TGV me permettait d’être chez moi le soir à Paris. Même chose pour Lyon A/R dans la journée tous les deux une fois par semaine. Le matin le monde économique dormait encore, et le soir au retour il dormait déjà. Pour d’autres centres important, Marseille/Toulouse c’était avion mais plus rare, une fois tous les 15 jours pour moi mais une fois par mois pour chacun d’eux, mais nuit sur place….. et surtout Kérosène à la place d’électricité.
Ce que je ne comprends pas dans le mix français actuel, c’est pourquoi est-ce que le pompage-turbinage n’est pas davantage utilisé, notamment en ce mois de septembre.
La production nucléaire est légèrement réduite durant la nuit, et durant la journée, la production de gaz est conséquente, avec un prix actuellement très élevé.
Une production nucléaire stable associé à l’usage maximum des STEP pour éviter une consommation de gaz me parait plus appropriée. Mais, il doit y avoir des raisons administratives tordues derrière cela.
Les STEPs doivent apparemment payer 2 fois l’usage du réseau, alors qu’elles pourraient permettre de moins utiliser les centrales à gaz.
Il y aurait officiellement 4 GW de puissance de pompage pendant 2 jours, et 5W de turbinage.
Bien sur, en absolu 39GW c’est beaucoup mais ce qu’il faut retenir c’est la longue verrue qui s’étale en plus forte puissance sur environ 9h sur les 24 de la journée. Et c’est cette période là qui devra être multipliée par 2à 3 pour absorber le transition fossile vers électricité. Ce qu’il y a avant et après ne changera pas. Mon successeur qui prend le premier TGV pour Angers ou Lyon le matin vers 6 heures ne le prendra pas deux ou trois fois et ceux qui travaillent dans des activité consommatrices de pétrole ou autres fossiles ne travailleront pas 2 ou 3 fois plus, il changeront seulement de combustible au prfit de l’électricité. Alors la longue bosse de 9 heures du diagramme de RTE il faut l’imaginer 2 a 3 fois plus haute sur cette courte période d’à peine plus du tiers de la journée.de 24H.
Il ne faut pas oublier à terme l’électrification de l’intégralité des véhicules à moteur à combustion. J’ai déjà réalisé ce calcul dans le forum, il faudra un supplément de 265 TWh annuels soit en moyenne 727 GWh quotidien supplémentaires ! Le calcul est ici https://forums.revolution-energetique.com/topic/185-calcul-p%C3%A9trole-vers-photovolta%C3%AFque/
Il est tellement évident que la SNCF ne signe pas se contrat pour faire rouler les trains la nuit que je ne comprends pas le besoin d’épiloguer sur cet aspect du problème.
Comme toute l’activité économique la SNCF a surtout besoin d’électricité en journée.
L’hydrogène po
L’hydrogène pour les avions est un fantasme, et d’ailleurs Safran et Boeing se sont exprimé sur le sujet depuis bien longtemps. Seuls les politiques et journalistes font de la mousse la dessus, l’hydrogène ne fera pas de miracle
Le problème est toujours le même sur le réseau français.
La puissance sur le réseau doit toujours couvrir les besoins.
S’il n’y a pas de soleil, les centrales actuelles, en majorité nucléaires, suffisent évidemment.
Et s’il y a du soleil, vous mettez en bas feux les centrales nucléaires, ce qui n’économise rien.
Total, vous avez juste rajouté au prix global du système le prix des panneaux.
Génial, ou débile ?
Première, mais certainement pas la dernière…
Quand on voit les cours actuels de l’électricité il y a fort à parier que les projets d’autoconsommation et de vente directe vont se multiplier dans les années qui viennent !