Damien Baillet est maraîcher dans le Vaucluse et adepte de l’agriculture biologique. En installant quatre panneaux photovoltaïques, dans sa petite ferme (Surikat & co) située sur l’île de la Barthelasse, au nord d’Avignon, il utilise à présent le soleil pour arroser ses légumes.
« Après les phases d’installation et de test réussies, nous sommes très heureux de vous présenter notre nouvelle avancée en matière d’agroécologie ! Nous ne transformerons plus l’essence en eau pour irriguer ! » annonce-t-il fièrement sur sa page facebook. Auparavant Damien Baillet utilisait en effet une motopompe carburant à l’essence pour arroser ses cultures. « Dans une région comme la notre, où il y a du soleil en permanence, ça n’a plus aucun sens » explique-t-il. Désormais, ce sont quatre panneaux photovoltaïques d’une puissance totale de 1000 watts, assistés d’une batterie de 500 watts, qui alimentent une pompe électrique.
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L’arrosage se fait par micro-aspersion, de 11 à 16 heures, en plein soleil. « Contrairement à la croyance populaire, arroser en plein été, sous le soleil ne brûle pas les feuilles des légumes », explique-t-il sur francebleu.fr. « C’est parfait, ça ne décharge quasiment pas la batterie ». Notre maraîcher ne voit que des avantages à son installation solaire. « Je ne suis plus dans un souci d’économie de carburant. J’irrigue avec autant d’eau qu’il faut et quand il faut ». En moins d’une semaine il prétend avoir déjà observé une amélioration dans ses cultures.
Pour financer l’installation, qui a coûté 3000 € en tout, Surikat & co a reçu une aide du plan « France Relance ». « L’investissement sera vite rentabilisé » pense Damien Baillet, puisqu’auparavant il dépensait 50 € d’essence par mois. Depuis la publication sur sa page facebook d’une photo de son système d’irrigation, d’autres maraîchers, intéressés par cette solution on pris contact avec lui.
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A priori il utilise des batteries au gel, bonne chose.
On ne voudrait pas que son installation déclenche un incendie.
J’espère que son projet fera des émules.
Voila qui fait parti des mille petits pas qui conduiront au 100% renouvelable que certains continuent à croire chimérique.