L’Union européenne (UE) a récemment adopté une surtaxe sur les véhicules électriques chinois, visant à protéger son industrie automobile, menacée par une concurrence jugée déloyale.
L’UE a décidé de taxer les véhicules électriques chinois. La taxe pourrait atteindre 35 % de droits de douane en plus des 10 % déjà en place. Elle intervient alors que la Chine bénéficie d’importantes subventions étatiques qui favorisent la production de véhicules électriques à bas coût. En réponse, la Commission européenne cherche à rétablir une concurrence équitable sur le marché européen.
Un vote divisé au sein de l’UE
Le 5 octobre 2024, dix États membres de l’UE, dont la France et l’Italie, ont voté en faveur de cette mesure. Ces pays, confrontés à une crise de leur industrie automobile, se sont montrés favorables à cette barrière douanière. La filière emploie plus de 14 millions de personnes dans l’UE. Ils estiment que sans cette protection, l’industrie européenne serait condamnée face à l’avancée technologique chinoise, notamment dans la production de batteries électriques. Actuellement, les BYD (taxe future de 17 %), Geely ou SAIC (taxe future de 35,3 %) imposent leur domination en partie grâce aux aides gouvernementales qu’ils reçoivent.
Cependant, le vote n’a pas été unanime : cinq pays, dont l’Allemagne, ont voté contre. L’Allemagne, qui entretient des relations commerciales étroites avec la Chine, redoute des mesures de rétorsion de la part de Pékin. Le constructeur Volkswagen y est bien implanté. Craignant une « guerre commerciale », Berlin s’est donc montré réticent à cette surtaxe.
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En réponse à cette décision européenne, la Chine a rapidement exprimé son mécontentement. Le gouvernement chinois a dénoncé des pratiques « injustes et déraisonnables » et promis de défendre les intérêts de ses entreprises. Pékin a également laissé entendre que des mesures de représailles pourraient être envisagées, visant notamment certains secteurs clés pour l’Europe, comme les spiritueux, les produits laitiers ou encore le porc.
Ces menaces sont prises au sérieux par plusieurs pays européens, notamment la France, où la filière du cognac a déjà exprimé ses inquiétudes face à la possibilité d’une telle sanction. La portée de ces menaces reste tout de même limitée, car la Chine fait face à des difficultés économiques, notamment à cause de la fermeture du marché américain. L’UE reste son premier marché d’exportation.
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Face à cette barrière douanière, les constructeurs chinois ne semblent pas prêts à abandonner le marché européen, en pleine croissance pour les véhicules électriques. Certains, comme Geely et BYD, réfléchissent à la possibilité d’ouvrir des usines directement sur le sol européen afin de contourner ces surtaxes. Geely envisage ainsi une implantation en Pologne, tandis que BYD pourrait s’installer en Hongrie dès l’année prochaine.
Cette stratégie permettrait aux constructeurs chinois d’éviter les droits de douane tout en continuant à offrir des véhicules compétitifs sur le marché européen. De plus, cette implantation locale pourrait renforcer les partenariats entre les constructeurs chinois et européens, dans un contexte où plusieurs acteurs européens, comme Stellantis, envisagent déjà des collaborations avec leurs homologues chinois pour s’adapter à la demande croissante de véhicules électriques.
Le résultat de ces surtaxés à l’importation de voitures électriques c’est qu’on paiera plus cher les voitures chinoises mais aussi les voitures Européennes dont les constructeurs ne verront plus de raisons de baisser les prix faute de concurrence extérieure. En plus on risque de voir la Chine ne plus acheter des avions Airbus qui reviendrons donc plus cher y compris pour nous. A côté de cela, cette surtaxation a également un aspect politique antichinois emprunt de racisme condescendant qui va totalement à l’encontre de la synergie entre nations et l’inverse de l’augmentation des échanges entre les peuples. Échanges de marchandises… Lire plus »