Selon le cabinet Global Industry Analyst (GIA), les installations photovoltaïques flottantes devraient connaître une croissance explosive. Alors que la capacité mondiale est aujourd’hui estimée à 1,6 GW, le GIA prévoit une croissance annuelle du secteur d’environ 34 % dans les cinq prochaines années, pour atteindre 4,8 GW en 2026.
Installés sur des bassins industriels, des lacs d’anciennes carrières ou de barrages, des réservoirs d’eau ou des bassins d’orage, les centrales solaires flottantes rendent possible la valorisation de grandes surfaces qui n’ont en général pas d’autres fonctions que celle de réserve d’eau. En recouvrant une partie de leur superficie, les panneaux réduisent l’évaporation naturelle et l’échauffement de l’eau. Par rapport aux installations terrestres elles évitent la confiscation de surfaces fertiles au détriment de l’agriculture ou de l’exploitation forestière.
À lire aussiLe tsunami des panneaux solaires flottantsLa technologie présente plusieurs autres atouts. Le centre d’une étendue d’eau n’est jamais à l’ombre et dispose donc d’un ensoleillement maximal. Mais, surtout, la fraîcheur de l’eau permet d’éviter la surchauffe des panneaux et leur rendement est dès lors nettement amélioré. Ces systèmes peuvent aussi offrir des avantages environnementaux comme la gestion de la croissance des algues. En outre la technologie permet d’orienter et d’incliner toujours les panneaux de façon optimale ce qui est rarement le cas en toiture.
À lire aussiCette centrale solaire flottante sera la plus grande de FranceSelon les auteurs de l’étude du cabinet GIA, la région Asie-Pacifique devrait s’accaparer une part majoritaire du marché, d’environ 60 %. Les surfaces disponibles pour des centrales solaires au sol y sont en effet plus rares que dans le reste du monde. La Chine connaîtra le développement le plus rapide avec une croissance annuelle de l’ordre de 59,4 %.
Les coûts du photovoltaïque flottant sont toutefois plus élevés que ceux des installations implantées sur des terrains, précisent toutefois les analystes du GIA , ce qui constitue le principal obstacle à la croissance de la technologie.
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