L’Agence de la transition écologique (ADEME) a récemment publié une feuille de route en vue d’améliorer les performances environnementales globales du secteur photovoltaïque en France.
Selon l’agence, le solaire photovoltaïque est aujourd’hui considéré au niveau mondial comme “ l’une des meilleures alternatives à l’utilisation des énergies fossiles ”.
Même si les impacts environnementaux de cette filière sont très faibles comparés à ceux des énergies conventionnelles, il est important, précise-t-elle, de pouvoir encore les réduire, pour faciliter “ un déploiement massif et accepté de cette énergie sur les territoires ”.
Dans son étude intitulée « Comment mener la filière photovoltaïque vers l’excellence environnementale ? », l’ADEME retient quatre thématiques :
Selon les auteurs du rapport, « en plus d’améliorer le cycle de vie du photovoltaïque, la mise en œuvre de cette feuille de route pourrait également être un atout stratégique pour la filière française, voire européenne, notamment dans le cadre des travaux européens sur la mise en place d’outils comme l’Ecodesign, l’Ecolabel ou l’Étiquette Énergie pour le secteur photovoltaïque afin de défendre une stratégie d’excellence environnementale ».
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Le géant chinois Trina Solar, l’un des leaders mondiaux de la production de modules photovoltaïques, a délivré sur le marché mondial 66 GW de panneaux en 2020. Il a obtenu en avril 2021 une certification de protection environnementale octroyée par l’organisme américain UL (Underwriters Laboratories), un des leaders mondiaux en matière de certification des produits.
Les panneaux solaires sont composés pour l’essentiel de silicium, l’un des éléments les plus abondants sur Terre. Le célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology) a démontré dans son rapport « The future of solar energy » qu’aucun obstacle ne peut entraver un déploiement massif de cette technologie.
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