Le soleil généreux et le vent constant du mois d’octobre ont permis de couvrir en moyenne 23% des besoins en électricité des belges, ce qui constitue un nouveau record selon les chiffres d’Elia, le gestionnaire du réseau de transport du pays.
Les précédents records datent des mois de février et mars derniers, pendant lesquels les deux sources renouvelables avaient couvert 22% des besoins en électricité des Belges.
En chiffres absolus, février a toutefois été plus productif : le solaire et l’éolien avaient fourni 1,57 TWh contre 1,55 TWh en octobre.
Notons qu’en base annuelle, le solaire et l’éolien représentent 9,7%[1] du mix énergétique belge (respectivement 4,2% et 5,5%). Avec la biomasse et l’hydroélectricité, les renouvelables ont couvert 22,2% des besoins électriques de la Belgique en 2019.
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Le développement des énergies renouvelables, combiné à la baisse de l’activité économique liée à la crise Covid-19, entraînent une multiplication des épisodes de prix spots négatifs sur le marché de gros de l’électricité.
En France, à mi-avril 2020, il y a eu plus de périodes de prix négatifs que sur l’ensemble de l’année 2019. Et les écarts continuent de s’accroître : la moyenne des cours négatifs en 2020 s’établit à -12,24 €/MWh, contre -5,63 €/MWh en 2019. Le record absolu a été atteint le lundi de Pâques de cette année, lorsque les prix spot ont chuté à -75,82 €/MWh, vers la fin d’un épisode négatif de 13 heures.
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[1] Source : rapport Elia 2019
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