Et si nos chaudières brûlaient de l’hydrogène plutôt que du gaz naturel ? Le tout premier appareil capable de chauffer un logement avec cette énergie a été installé en France. En ne rejetant que de l’eau lors de sa combustion, l’hydrogène disposerait il d’un bel atout dans la transition énergétique ?
Plusieurs chaudières fonctionnant à l’hydrogène existent déjà aux Pays-Bas, pays d’origine de leur concepteur BDR Thermea. La société les exporte désormais en France et a installé le tout premier modèle de l’hexagone à Châteauneuf (Loire). L’appareil intègre le projet « Ilot@ge », porté par la commune. Il est destiné à expérimenter l’autoconsommation collective en zone rurale. Depuis 2014, un électrolyseur produit de l’hydrogène « vert » local à partir d’électricité renouvelable, fournie par un parc solaire en toitures et des « arbres à vent ».
Mélangé au gaz naturel
Stocké à une pression de 30 à 1000 bars, l’hydrogène peut ensuite alimenter une pile à combustible pour générer de l’électricité ou être injecté dans un réseau de gaz naturel. La chaudière qui y est connectée brûle le mélange pour chauffer le bâtiment, bien qu’elle soit capable de fonctionner à l’hydrogène pur.
Si aujourd’hui 25 % du mix qui circule dans les canalisations de gaz du projet est composé d’hydrogène, l’objectif est d’arriver à 100 %. Ainsi, les appareils n’émettront aucun polluant lors de la combustion.
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Une chaudière à hydrogène nécessite toutefois davantage de précautions qu’un modèle au gaz naturel. La molécule de dihydrogène est la plus petite molécule gazeuse, elle fuite donc facilement au moindre petit défaut d’étanchéité. De plus, elle contient davantage d’énergie et possède un pouvoir détonnant supérieur au traditionnel méthane.
L’hydrogène est « propre » lorsqu’il est produit à partir de ressources renouvelables. Le rendement est cependant médiocre, que ce soit lors de sa fabrication dans un électrolyseur énergivore, son stockage avec de puissants compresseurs ou par cryogénisation et sa transformation à nouveau en électricité dans une pile à combustible.
On dispose de 100 kwh, on a 3 possibilités
on passe par l’hydrogène donne——————50 kwh et beaucoup d’investissements
On passe par un radiateur électrique donne–100 kwh et peu d’investissements
On passe par une pompe à chaleur donne—-250 kwh et beaucoup d’investissements
Faites marcher votre cerveau, pour votre cas particulier et choisissez
Pour moi, entre 50 et 250, il n’y a pas photo
Ça peut paraître intéressant mais quel est le rendement de conversion elec-H2-elec. C’est peut être la que cà coincé, en plus une bombonne d’H2 à 1000 bars à la maison pft… Et pour finir l’hydrogène est un des gaz qui fuient le plus ! Et pour finir les éoliennes et leur bruit !…… Il y a plein de pb, le parti des verts étant le plus gros !!!!!
Faire du H2 par électrolyse c’est 70 % de rendement. Mais le brûler ensuite quelle ineptie. Sans parler du danger que représente le H2 . Injecter sur le réseau gaz est déjà plus intelligent …
Ça coûte combien de million de dollar ?
C’est en dizaines de milliers d’euros. Cela reste plus cher que les modèle haut de gamme à granulés et le décollage de cette technologie ira de pair avec la montée en puissance de la production d’hydrogène vert et/ou bleu.
» et des « arbres à vent ». » Non, pas ça!! L’arbre à vent n’est qu’une escroquerie du même acabit que les voitures à air comprimé.
Pour le reste, très bien, si vraiment il existe de gros surplus électriques à électrolyser. Le truc à ne pas faire serait de remplacer le gaz naturel dans la chaudière par de l’hydrogène issu du reformage du gaz naturel!