En France, les taux d’intérêts des livrets d’épargne réglementés sont si bas qu’ils ne rapportent plus rien. Pire, votre argent perd de sa valeur depuis quelques années. Pourquoi ne pas en profiter pour faire fructifier vos économies tout en favorisant le développement des énergies renouvelables ? Plusieurs plateformes permettent d’investir très facilement sur internet.
Très attachés aux traditionnels livrets A et LDDS, les Français oublient parfois que leur épargne n’est plus valorisée depuis quelques années. Les taux d’intérêts ne cessent de dégringoler et ne permettent plus, depuis 2017, de compenser l’inflation. Ainsi, les titulaires de ces livrets réglementés perdent de l’argent chaque année. Outre la sécurité et la disponibilité des fonds, il n’y a donc aucun avantage à y conserver son épargne. Mais alors que faire de ses économies ?
Vous pouvez les placer au profit des énergies renouvelables. Si cela semblait jusque-là réservé aux riches et aux initiés, internet a largement démocratisé les investissements. De nombreuses plateformes en ligne offrent aujourd’hui la possibilité de placer son épargne au profit des projets de son choix. Ces sites sont obligatoirement agréés par l’état en tant qu’« intermédiaires en financement participatif » et le processus clair, simple et sécurisé.
Investir dès 10 euros
Il en existe une dizaine en France, certains proposant d’autres types d’investissements en parallèle (immobilier, création et projets d’entreprises). Enerfip, Lendosphere et Lumo font partie des plateformes spécialisées dans les énergies renouvelables. Il suffit d’y créer un compte utilisateur, déposer les pièces justificatives demandées, choisir un ou plusieurs projets puis s’acquitter du montant de son investissement. Le minimum demandé est généralement très faible : il est possible d’investir à partir de 10 euros.
Parc éolien, centrale solaire, petit barrage hydroélectrique et méthaniseur : il n’y a que l’embarras du choix. Certains projets ne peuvent être financés que par les résidents des départements concernés. Le prêt s’étend sur 2 à 6 ans et rémunère les financeurs à des taux d’intérêts annuels bruts de 3 à 6 %. Une rémunération qui, une fois versée au créancier, est taxée à hauteur de 30 % (17,2 % de prélèvements sociaux et 12,8 % d’acompte au titre de l’impôt sur le revenu, dispensé si le prêteur est non-imposable). Cela reste très intéressant pour votre épargne, face aux livrets réglementés qui plafonnent entre 0,5 et 1 %.
Un risque de perte assez limité
Attention toutefois au risque de pertes, assez faible mais existant, lié à ces investissements. Les prêts peuvent ne pas être remboursés, ou seulement partiellement, en cas de faillite du bénéficiaire. Les plateformes veillent au grain et ne proposent normalement que des projets solidement conçus. Le risque est d’autant minimisé que les sources sont variées : le financement participatif ne représente généralement qu’une petite partie des fonds nécessaires à la construction d’une centrale. Ainsi, seulement 2 projets ont été déclarés en défaut en 2019.
Près de 70 millions d’euros prêtés par les français
Pour aider la croissance des énergies renouvelables en plaçant son épargne, il est également possible de souscrire à une coopérative. Soit en contactant directement une coopérative comme Enercoop, soit à travers une plateforme, tel qu’Énergie Partagée. L’acte est davantage militant que rémunérateur mais tout aussi pertinent pour le développement des petits producteurs d’électricité décarbonée.
En 2019, les Français ont financé 476 projets de centrales « vertes » pour une enveloppe globale de 67,17 millions d’euros. Un montant en hausse de 74 % par rapport à l’année précédente, qui a permis d’ajouter 225 MW de puissance 100 % renouvelable au réseau. En plein boom, ce mode de financement pourrait devenir à terme un choix d’épargne très plébiscité par les citoyens.
Et vous ? Avez-vous déjà investi vos économies dans les énergies renouvelables via une plateforme ? Seriez-vous prêts à sauter le pas ?
Il y a une action qui marche du feu de l’enfer : NEXTERA ENERGY INC.
Ils produisent de l’électricité « verte ». C’est le TESLA de l’électricité.
Attention: elle est cotée aux USA. Vous devrez payer 30% d’impôts sur vos éventuelles plus-value lors de la revente.
Réponse à la question : Oui, déjà depuis plusieurs années. D’abord dans une ferme solaire construite par Neoen sur le terrain d’une ancienne mine des houillères d’Aquitaine dans le Tarn, et impropre à la construction, la culture, ou à n’importe quoi d’autre, sauf supporter des PPV. Ensuite dans un projet de petit hydraulique dans les Pyrénées Orientales, puis dans un projet à vocation agricole de PPV pour alimenter notamment une serre et la pompe du forage servant à l’irrigation, et enfin deux projets de méthaniseurs…..depuis 3 ans sur le plus ancien des projet et 1an seulement pour le dernier (un… Lire plus »