Depuis le mois de mars dernier, la baisse spectaculaire de la consommation d’électricité liée au coronavirus a entraîné une surabondance d’électricité nucléaire sur le marché belge. Cette offre excédentaire a obligé certains opérateurs d’éoliennes à mettre leurs parcs à l’arrêt. Une situation ubuesque face à la nécessité de développer les énergies renouvelables.
Depuis six semaines, les opérateurs belges de parcs éoliens – onshore et offshore – doivent faire face à un malheureux concours de circonstance : la demande d’électricité a chuté de 15 à 20% à cause du confinement, et la production renouvelable est en nette hausse grâce aux conditions météorologiques exceptionnelles. Résultat : les prix du marché de gros de l’électricité atteignent des valeurs négatives (jusqu’à -115,31 € le mégawattheure), alors que les centrales nucléaires continuent à tourner à plein régime.
L’équilibre du marché avant tout
ELIA, le gestionnaire belge du réseau de transport, doit équilibrer à tout moment la quantité d’électricité produite et la consommation. Pour ce faire, il agit à travers les BRP (Balance Responsible Parties) chargé d’assurer cet équilibre. Mais, en tant que leader du marché, Engie-Electrabel, l’exploitant des centrales nucléaires en Belgique, est également le BRP de plusieurs parcs éoliens. Le producteur et fournisseur ENECO a ainsi vu une partie de ses 104 éoliennes mise à l’arrêt. Selon Annemie Vermeylen, secrétaire générale de la BOP (Belgian Offshore Platform, l’association représentant les propriétaires des parcs éoliens offshore en Mer du Nord), les opérateurs ont perdu entre 4,65 et 17,5% de leur production sur une période de six semaines. L’arrêt des turbines s’est étalé sur 51 heures au total pendant cette période, dont 13 heures d’affilée le lundi de Pâques.
L’ensemble des parcs offshore belges, qui totalisent aujourd’hui une puissance installée de 2042 MW, ont vu le quart de leur capacité (500 MW) faire l’objet d’un ajustement régulier. Tandis que le lundi de Pâques, ce ne sont pas moins de 900 MW qui ont été temporairement mis à l’arrêt.
Ce qui fâche ENECO, c’est le bridage des capacités de production renouvelable, en lieu et place de la baisse de puissance des réacteurs nucléaires d’Engie-Electrabel.
Une production d’électricité excédentaire en Belgique ?
La CREG (Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz à la Chambre) a été saisie de la question. Engie-Electrabel se défend de n’avoir pas modulé ses réacteurs nucléaires. « Si nous avions pu moduler, nous l’aurions fait. Et nous l’avons déjà souvent fait », explique Vincent Verbeke, responsable de la gestion de portefeuille chez Engie.
L’explication est plutôt technique. Les unités dotées de la plus grande capacité de modulation, Doel 4 et Tihange 3, sont actuellement en fin de cycle et vont devoir être mises à l’arrêt pour être rechargées en combustible. Or les faibles concentrations en bore disponible avant un rechargement ne permettrait pas de moduler la puissance de ces réacteurs. Le bore, qui est un absorbeur de neutron, est en effet utilisé pour moduler la puissance des réacteurs.
Par ailleurs, Andreas Tirez, directeur des opération techniques de la CREG, a déclaré, après avoir consulté l’AFCN (Agence fédérale de contrôle nucléaire), qu’il n’y avait « aucune indication que les règles de marché n’ont pas été suivies ».
Toutefois les opérateurs de parcs offshore dénoncent une absence visible de volonté de mettre à l’arrêt les centrales nucléaires pour éviter une production excessive. Selon Jean-Jacques Delmée, CEO d’ENECO, les énergies renouvelables auraient pu répondre à la moitié de nos besoins en électricité, grâce aux conditions météorologiques exceptionnelles que nous connaissons depuis six semaines. C’est une situation « en contradiction avec la transition énergétique. Les centrales nucléaires non flexibles y font obstacle », estime Annemie Vermeylen.
Il n’en reste pas moins que les épisodes de prix négatifs risquent de se multiplier à l’avenir avec la montée en puissance des capacités renouvelables. Ce qui ramène le débat à l’épineuse question de la sortie du nucléaire, programmée en Belgique entre 2022 et 2025, alors que les mécanismes qui permettront de financer la construction et l’exploitation de centrales d’appoint au gaz ne sont pas encore au point.
S’il y avait besoin d’une preuve nouvelle que rien n’est moins pilotable qu’un réacteur nucléaire…. Vous l’avez ici !
Serge Rochain
Une éolienne quand il n’y a pas de vent ?
Un panneau photovoltaïque un soir d’hiver ?
Tien il y a du monde qui se vexe (et même un paquet) quand il découvre que le nucléaire n’est pas aussi pilotable que ce qu’il colporte depuis des lustres…. et encore ils ne savent pas la moitié de ce qui les empêche d’assurer le suivi de charge en général. D’ailleurs comme pour prouver que c’est tout de même possible dans certaines circonstances exceptionnelles Electrabel rappelle qu’ils l’on déjà fait, Ouf…. on n’est quand même pas si nul ! Un réacteur nucléaire quand il y a un incident de fonctionnement, quand c’est en maintenance, quand c’est en rechargement de combustible… Lire plus »
Un réacteur nucléaire en maintenance comme par exemple un des deux réacteurs de Flamanville depuis février 2019 , en rechargement de combustible, ou simplement en panne comme l’autre de Flamanville depuis septembre 2019 ?
Mais pourquoi le solaire et l’éolien, qui ne font pas mieux que le nucléaire au niveau contenu carbone calculé sur l’ACV, seraient les seuls à avoir la priorité d’accès au réseau, et avec des prix de rachats encore largement supérieurs aux prix de marché ? Avons-nous encore une économie libérale de marché où une économie administrée ? Mais vous tirez des bénéfices du photovoltaïque, alors …
Le prix concédé est souvent supérieur au marché car les contrats sont ce qu’ils sont et quand on s’engage sur 10 ou 15 ans on y est tenu, mais ce qui fait le prix de marché aujourd’hui c’est justement les productions des éoliennes et du solaire, et c’est pourquoi il baisse, alors que le prix du watt nucléaire c’est celui de son contrat signé il y a 20 ou trente ans selon l’âge du réacteur, et lui ne baisse pas. Vous trouvez anormal que le prix de l’éolien et du solaire à l’époque où les contrats d’achat de leur production… Lire plus »
Un panneau solaire c’est d’autant plus pilotable que cela ne produit pas la nuit même si on lui demande parce que l’on a besoin d’électricité.
Une éolienne c’est d’autant plus pilotable que cela ne produit pas avec un anticyclone même si on lui demande parce que l’on a besoin d’électricité.
Un panneau solaire ne produit pas la nuit ? Première nouvelle…. tien en voila encore un qui découvre l’Amérique. Mais vous devriez savoir qu’un panneau solaire ça produit surtout quand on en a besoin, quand l’activité économique est au plus haut, comme le Soleil. En revanche un réacteur nucléaire ça produit ne produit pas assez quand on en a besoin, dans la journée, mais la nuit quand on n’en n’a pas besoin, c’est tellement surabondant que je dois prendre mon bain à trois heures du matin pour justifier ce que débite les centrales nuk. Le besoin est variable, le nucléaire… Lire plus »
Mes panneaux solaires sont aux abonnés absents pour alimenter ma VMC DF utilisée en free-cooling pour refroidir mon logement BBC l’été (rénovation d’une construction de plus de 60 ans). Selon votre discours, on peut donc en déduire qu’il doit être préférable que je recoure à une clim allumée la journée pour faire le même office. Mais en faisant cela j’augmente la production de CO2, d’une parce qu’une PAC c’est très émetteur à la fabrication et de 2 parce que la charge carbone d’un PV est supérieure à la charge carbone de l’électricité française. Vous êtes vraiment dans un combat d’arrière-garde… Lire plus »
Que vous êtes brillant, tirer autant de conclusions de mon « discours » que se résumait à une seul phrase de 14 mots tenant sur une ligne, ce n’est certainement pas à la portée de tout le monde. Ceci dit, je ne vois tout de même pas le rapport avec ce que je dis : Le nucléaire n’est pas si pilotable que ce que EDF, le lobby nucléaire, et ses porte-voix à travers des milliers de perroquets veulent faire croire au bon peuple. En l’occurrence, ce sont les éoliennes qui se sont montrées la source la plus pilotable car il a suffit… Lire plus »
@Rochain « En l’occurrence, ce sont les éoliennes qui se sont montrées la source la plus pilotable car il a suffit d’en déconnecter à la hauteur du besoin de diminution de puissance pour garder un réseau équilibré entre puissance fournie et puissance consommée. » Avec le développement des EnR cela va se généraliser, donc vos calculs de bilan carbone et de coût soient disants moindres il v falloir les revoir. Je ne fais pas partie des « supporters du nucléaire », je regarde les choses factuellement et j’analyse les mensonges des lobbyistes des EnR dont certains se trouvent aussi être des lobbyistes de la… Lire plus »
La vérité est si dérangeante ? Mais qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que la multiplicité des EnR va faire augmenter le prix du watt ? Alors que celui-ci diminue au fur et à mesure qu’ils se multiplient ? C’est bien de se présenter en NON supporter du nucléaire tout en contredisant les arguments favorables aux ENR, mais ça ne fait pas très sérieux. Un MWh à 110 € merci, on fait mieux avec n’importe quel EnR
@Rochain « Alors que celui-ci diminue au fur et à mesure qu’ils se multiplient », il diminue tellement à en devenir négatif quand il y a surplus et notamment en plein milieu d’une journée ensoleillé. Mais pendant ce temps-là la CSPE n’arrête pas d’augmenter. Par contre quand pas de vent ou pas de PV, il atteint des sommets dans l’autre sens. Sachant que pour avoir une électricité 100 % renouvelable il va falloir une puissance installée bien supérieure à la puissance de pointe. Exemple Allemagne pointe 82 GW. En 1991, pour le couvrir ils se contentaient de 126 GW installés. En 2017… Lire plus »
Eh oui, cela va être dur d’accepter le nouveau paradigme de l’énergie quand on refuse d’évoluer, cela conduit à tout mélanger, le résultat d’un calcul de prix inadapté à la nouveauté et la CSPE et pourquoi pas, le sexe des anges ? Le prix négatif cela n’existe pas, ce n’est qu’une vue de l’esprit tirée d’une formule de calcul crée dans le cadre d’un état de pénurie et qui finit par dire n’importe quoi en cas de surabondance, ce à qui il va falloir s’habituer. Vous imaginiez sans doute que le prix serait négatif sur votre facture EDF et que… Lire plus »
@Rochain Vous ne faites que confirmer ce que je dis. J’ai dit « il faudra rémunérer sur la base de la garantie de puissance et non l’énergie produite », d’où le passage en abonnement seul et plus en abonnement + conso. Malgré tout il y aura des incitations à consommer quand les prix de gros seront négatifs (du fait du surplus des EnR) ou des pénalités dans les cas de pénurie (pas de soleil et pas de vent). Quand je dis qu’il va falloir une puissance installée bien supérieure à la puissance de pointe, je dis bien qu’il y aura des périodes… Lire plus »
La surabondance n’a aucun besoin d’être assurée en permanence, vous vous fourvoyez. La surabondance n’est que la contrepartie de la sous-abondance qu’un équipement dimensionné pour la fourniture moyenne peut obtenir d’une source variable. La surabondance périodique n’a pour objet que de maintenir un stock permanent d’énergie suffisant pour compenser les sous-abondances toutes aussi périodiques avec un idéal théorique qui dans le temps montre un stock moyen de valeur zéro dont il ne faudra pas prendre le risque de trop s’approcher. En conséquence le suréquipement pléthorique dont vous parlez n’existera pas et sera dimensionné à la hauteur de la sécurité qu’il… Lire plus »
@Rochain A nouveau, vous ne faites que confirmer ce que je dis. Pour mémoire j’ai dit « Quand je dis qu’il va falloir une puissance installée bien supérieure à la puissance de pointe, je dis bien qu’il y aura des périodes de surplus (ce que vous appelez la surabondance) ». C’est bien ce que prévoit l’Allemagne avec 260 GW installés en éolien et solaire + 53,5 GW en gaz (biogaz) pour les rares cas où l’éolien et le solaire ne produisent quasiment pas (9,5 % du temps). Calculer le coût de cette installation et son bilan carbone, versus une installation avec la… Lire plus »
Non, je vois que finalement vous ne comprenez rien et mélangez tout. Vous ne comprenez pas ce qu’implique un facteur de charge vis-à-vis du besoin en énergie électrique et vous confondez l’accroissement de capacité à produire en fonction du facteur de charge avec la surabondance à produire pour faire face aux périodes de faibles productions. L’Allemagne n’installe pas 260 GW de capacité à produire parce qu’elle veut surproduire pour les mauvais jours, vous n’y êtes pas du tout et je vois votre confusion…. L’Allemagne à sensiblement le même besoin que la France en énergie électrique (en réalité un peu plus… Lire plus »
@Rochain Si l’Allemagne envisage bien de stocker les surproduction occasionnelles avec : – 12,5 GW de stations de pompage-turbinage et stations de stockage à air comprimé, – 55,2 GW de capacité de stockage sur batteries, – 13,1 GW d’unités de méthanation, transformant 50,8 TWh d’électricité excédentaire par an (pour une production en 2019 de 605,6 TWh). Soit une puissance de stockage de 81 GW. Cette puissance de stockage est en adéquation avec la puissance totale installée et la puissance consommée. « En conséquence lors des périodes de surabondances ils se contenteront de déconnecter autant d’éoliennes qu’il le faudra pour que la… Lire plus »
Je crois qu’encore une fois vous mélangez beaucoup de choses car dans ce que vous me présentez comme projet de stockage allemand une grande partie au moins existe déjà et depuis longtemps comme les steps qui représentent déjà 3,2% du mixe et la méthanisation qui en fait déjà 8,3% , il reste un projet batterie dont vous dite qu’il aurait une capacité de stockage de 55,2 GW…… je suppose GWh ? Je n’ai pas entendu parler de cette affaire de batterie mais c’est possible mais reste totalement anecdotique. Par stockage des surproductions de leurs éoliennes je parle du stockage de… Lire plus »
@Rochain J’ai écrit « méthanation » pas « méthanisation ». Pour ma part je sais faire la différence entre les deux, vous non manifestement. Le premier est une solution pour « stocker » de l’électricité en surplus. Le second servira notamment à alimenter les centrales gaz de secours qui fonctionneront 9,5 % du temps et donc qu’à ce titre il faudra rémunérer selon une autre manière que l’énergie produite. Pour le stockage de batterie, il faut bien une puissance stockable fonction de la puissance à stocker à un moment donné, la durée d’injection dans cette batterie restant faible avec un déstockage rapide dès la fin du… Lire plus »
Eh bien mettez moi les points sur les I pour le facteur mille jeune présomptueux
L’élève Rochain, trop nul pour voir où il se trompe d’un facteur 1000 attend avec une certaine fébrilité la correction du professeur Christophe, qui risque de décevoir ses fans s’il ne réagit pas à la question posée. Son délai de réponse habituel est déjà nettement dépassé à l’heure présente, c’est inquiétant…. Mais peut-être que le professeur Christophe s’est-il aperçu entre temps que l’erreur d’ordre 1000 c’est lui qui l’avait faite ? Alors donc effectivement, on produit 4 à 5 fois plus avec le même investissement dans l’éolien que dans le nucléaire et le professeur Christophe qui a cru jusqu’au dernier… Lire plus »
@Rochain Vous avez écrit « des 65 MW dont ils ont besoin en permanence », il manque bien un facteur 1000. 1ère erreur. 2ème erreur la confusion entre méthanation et méthanisation. Me faire traiter de personne dogmatique par une personne qui défend à tout prix son mode de vie quitte à déformer la réalité, c’est plus que risible. Et qui de se fait impose aux autres ce qui lui convient et même si cela ne réduit ni la pollution ni les émissions de GES suffisamment. « on produit 4 à 5 fois plus avec le même investissement dans l’éolien que dans le nucléaire »,… Lire plus »
Les Allemands auraient besoin d’avoir en permanence à disposition d’une puissance de 65 TW pour alimenter leur réseau alors que la France se contente d’aligner 63 GW pour le sien ? Diable je savais qu’ils consommaient un peu plus d’électricité que nous mais à ce point ??? Vous savez vraiment ce que vous dites ? Aucune confusion entre méthanation et m méthanisation, je pensais que ce n’était qu’une faute de frappe de votre part car il s’agissait de ce qui fournit les 8,3% de biogaz du mixe électrique Allemand qui sont issus des nombreux méthaniseurs installés dans le pays. Quant… Lire plus »
@Rochain Vous avez écrit « des 65 MW dont ils ont besoin en permanence » maintenant vous nous écrivez « GW », entre des méga et des giga il y a bien un facteur 1000 ! Peut-être que ce n’est qu’une faute de frappe mais il serait honnête intellectuellement de reconnaître que vous l’avez faite. Parce que pour ce qui est de mettre en doute les autres vous êtes finalement très fort, comme vous êtes très fort pour l’attribuer aux autres en vous dédouannant de le faire. Très risible comme comportement et du niveau maternelle. Si les allemands prévoit de la méthanation… Lire plus »
Ce que j’ai écrit c’est : Les données du problème : Nucléaire : Cout EPR : 12,4 G€ Délai de réalisation 2007 à 2021 : 14 ans Puissance de production théorique 1,6 GW Facteur de charge 75% (mais même à 100% sans maintenance ni rechargement d’uranium ni incidents…. Ça ne fera pas le poids. Noter que le facteur de charge du parc existant n’a été en 2019 que de 68%) Puissance réelle : 1,2 GW Production annuelle : 10,5 TWh Parc éolien : Coût d’une éolienne de 2 MW : 1 M€ Facteur de charge moyen France de l’éolien :… Lire plus »
Donc résumons pour remplacer une réacteur nucléaire EPR rochain est obligé de construire un nombre d’éoliennes présentant une puissance bien supérieure pour espérer produire la quantité d’énergie suffisante au moment où on en a besoin. En théorie ces éoliennes sont capables de produire beaucoup plus d’énergie mais comme on en a pas besoin, soit on perd la production soit il faut installer du stockage. Dans sa démonstration de coût, rien sur ce stockage. Et on attend toujours le bilan carbone comparé. Pour un kWh, une éolienne dont on utilise toute la production a à peu près le même impact CO2… Lire plus »
Vous êtes vraiment stupide à un point inimaginable. 1) La démonstration ne vise pas à remplacer un EPR mais à démontrer que pour le même coût on produit une puissance plus de 4 fois supérieur. Et qu’en conséquence pour 4 fois moins cher on produira la même puissance. 2) Un EPR comme tous les réacteurs précédents ne produisent pas quand on en a besoin mais tout le temps, c’est-à-dire la moitié du temps quand on n’en n’a pas besoin, la nuit quand tout le monde dort, notamment l’acticité économique le premier poste de charge de l’énergie électrique. 3) Le malades… Lire plus »
Rochain nous a dit : « Coût d’une éolienne de 2 MW : 1 M€ ». https://www.pole-medee.com/2014/08/combien-coute-une-eolienne/ « Le coût d’investissement d’un parc installé en 2013 est d’un peu moins de 1,3 M€/ MW ( soit pour un aérogénérateur de 2MW : 2,6 M€ » https://www.journal-eolien.org/tout-sur-l-eolien/cout-de-production-de-l-electricite-eolienne-terrestre/ « investissement : 1300 € / kW mini/ » 2 MW –> 2,6 M€. Donc son calcul est complètement faux d’un facteur supérieur à 2 mini. Pour le coût d’un EPR on produit pas 4 fois plus mais seulement 2,6 fois plus avec la problématique de l’intermittence qui nécessite du stockage. « Un EPR comme tous les réacteurs précédents ne produisent… Lire plus »
Et je maintiens, car quand on est de mauvaise fois comme ce Christophe qui refuse l’évidence on va chercher des références périmées qui datent de 2013 alors qu’il sait très bien puisque ces évolutions sont dans tous les rapports que la moyenne de chute des prix dans les ENR que ce soit éolien ou solaire est de 10% par an. Depuis 2013 il a baissé de 60% et le prix installé et branché d’une éolienne de 2MW est bien de 1 M€. Cette chute à été pour l’éolien terrestre de 12% en 2018 selon l’IRENA : https://www.lefigaro.fr/conso/le-cout-de-production-des-energies-renouvelables-baisse-d-annee-en-annee-20190531 Donc complétement affolé… Lire plus »
L’article de notre cher Rochain nous dit : « En France, à titre d’exemple, le coût de l’éolien terrestre a diminué de 44% sur les 25 dernières années, apprend-on également. » Mes références 2 différentes disent pour 2017 2,6 M€ pour une éolienne de 2 MW. Appliquons cette baisse de 44 % à 2,6 M€, cela nous fait une éolienne à 1,5 M€, on encore très loin des 1 M€. Deuxième point le deuxième lien indique une durée de fonctionnement de 20 ans, à comparer aux 42 ans de service de la centrale de Fessenheim. Donc son discours, c’est du vent. Le… Lire plus »
Vous en avez mis du temps…. chercher encore vous trouverez certainement un peu mieux….Arréter de chercher des contre-exemples vous vous ridiculisez de plus en plus cet acharnement à référer à un site qui dit ceci et un autre qui dit cela et qui tendrait à éloigner la réalité de ce que je trouve dans un autre article montre combien la seule chose qui vous intéresse est de nier que le nucléaire coute au moins 4 fois plus cher que l’éolien aujourd’hui. C’est comme pour la durée de vie des éoliennes toujours minorées par les nucléocrates avec 20 ans au maximum… Lire plus »
« Situé à Port-La-Nouvelle (Aude), ce parc emblématique était constitué de cinq machines, dont la première éolienne de France (0,2 MW), raccordée au réseau électrique national en 1991. Les quatre autres machines de 0.5 MW ont été raccordées en 1993. » donc une de 28 ans et 4 de 26. « ENGIE Green prévoit également le démontage des deux machines restantes de Port la Nouvelle et des 10 machines du parc éolien de Sigean (mis en service en 2000), situées à proximité. » donc 20 ans. 28 << 42 ! Donc son discours, c’est du vent. Le 100 % EnR sans réduction de la… Lire plus »
Je suis d’accord avec ce qui a été dit dans les commentaires précédents. Le double discours de l’article est un peu bizarre : les EnR posent des problèmes d’ajustement pour le réseau mais on devrait quand même les encourager (avec leur backup gaz en plus !!). Pourquoi vouloir sortir d’une énergie bas carbone, stable et sûre ?
Pour éviter ce genre de situation, le stockage de l’énergie excédentaire soit sous forme chimique (recharge de batteries) soit sous forme d’hydrogène gazeux (électrolyse de l’eau) aurait été bien indiqué, l’idéal étant d’avoir une combinaison des 2 (les batteries pour du court terme, l’hydrogène pour du plus long terme).
Si on veut développer les énergies renouvelables intermittentes, il faudrait développer aussi les moyens de stockage d’énergie.
C’est désolant d’avoir des journalistes aussi binaire et à mettre dos à dos deux énergies bas carbone : le nucléaire et les énergies dits renouvelables.
De plus, ils n’ont pas parlés de la production d’électricité polluante dû au gaz ou au charbon qui était aussi utilisé dans cette même période.
L’objectif commun est d’arrêter de polluer avec le CO2. Alors réfléchissez et soyez objectif. Nous devons aller étape par étape, sinon en plus d’une crise sanitaire, nous aurons à gérer une crise énergétique.
» Une situation ubuesque face à la nécessité de développer les énergies renouvelables. »
finalement, developper les eolovoltaique n’est pas si necessaire que çà….
un truc qui a un prix negatif s’appelle un « déchet » et on prefere garder du jus nucléaire stable et sur (dans le sens ou on est sur d’en disposer) pour les hopitaux que de faire confiance avec des truc qui varient au cube du vent ou qui pointe au maxi à 13h.
electricité intermittente = electricité de basse qualité
Et la plus part du temps, quand c’est le contraire, cela ne choque personne?
erreur
Si je prends la journée du 21/04 où il y a eu un prix négatif en Belgique jusqu’à – 90,13 € / MWh à 13h30, j’avais à ce moment là pour une consommation d’environ 10 GW, 4 GW de production nucléaire (sur les 10 installés). Mais j’avais surtout une production via des centrales biomasse et gaz de l’ordre de 2 GW pour une réduction de l’éolien de l’ordre de 1 GW, le solaire produisant environ 2,5 GW. A ce moment là la charge carbone était de 121 g. Donc si il n’était pas possible de moduler le nucléaire, il était… Lire plus »
A noter que par l’interconnexion avec la France, la Belgique transférait environ 1 GW vers la France en faisant augmenter la charge carbone de l’électricité française à 24 g CO2e / kWh à ce moment-là. Ce qui avait pour conséquence d’entraîner des prix négatif en France. Ce jour-là la France a bien modulé sa puissance nucléaire de l’ordre de 4,5 GW. La veille même topo avec une modulation du nucléaire français de plus de 7 GW.
Quand le réseau peut accepter de l’éolien ou du solaire, il le fait et c’est tout bénéfice pour Eneco qui vend ses MWh par contrat à 120 € alors que le prix moyen du marché est à 40 € et parfois négatif. Comme Bruno le signale dans l’article, 3 réacteurs (pas seulement 2) sont en fin de cycle de combustible et leur conduite est plus délicate dans ces conditions. Ne voulant prendre aucun risque au moment où les hôpitaux ont besoin d’une énergie sûre 24 h sur 24, l’Autorité Fédérale de Contrôle Nucléaire a interdit à Engie-Électrabel de faire du… Lire plus »
@Marlot
En France, c’était pareil, mais la puissance globale était bien supérieure, cela se voyait moins et EdF moduler quand même la puissance des réacteurs. Mais il y avait toujours quelques centrales thermiques au ralenti prêtes à réagir en cas de besoin.
@Marlot
En France, c’était pareil, mais la puissance globale étant bien supérieure, cela se voyait moins et EdF modulait quand même la puissance des réacteurs. Mais il y avait toujours quelques centrales thermiques au ralenti prêtes à réagir en cas de besoin. Le 21/04 malgré un prix négatif du aux importations imposées depuis la Belgique, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, on avait environ 1 GW de gaz.