Fort de l’expérience acquise avec le déploiement des éoliennes du projet pilote Provence Grand Large, le port de Marseille-Fos prépare l’avenir avec DEOS, un projet de plateforme logistique de 120 hectares dédiés à l’éolien en mer. Objectif de mise en service : 2028.
Le projet DEOS, du Grand port maritime de Marseille-Fos se précise. Plus de 6 mois après son annonce par Christophe Castaner, l’heure est bientôt à la concertation publique qui devrait débuter le 14 octobre.
Outre cette phase de concertation, on en sait désormais un peu plus sur les contours du projet à 550 millions d’euros. Celui-ci devrait être composé d’une plateforme terrestre de 75 hectares, et de 45 hectares en mer dédiés au stockage provisoire des flotteurs et des éoliennes. Au total, le site devrait permettre de fabriquer et stocker des éoliennes de 300 mètres de haut à raison de 2 unités par mois, pour un objectif annuel de 25 éoliennes flottantes. Pour construire cette plateforme, les équipes du port de Marseille-Fos ne devront pas perdre de temps. En effet, l’échéance a été fixée à la fin de l’année 2028.
À lire aussi Le premier parc éolien flottant de France devrait bientôt entrer en serviceObjectif : être prêt pour la construction des deux parcs AO6
Cette date n’a pas été fixée au hasard. Elle devrait, en effet, permettre au port de Marseille d’être un candidat de choix pour la construction des flotteurs et le montage des éoliennes des deux parcs de l’appel d’offres AO6 Méditerranée. Ces deux parcs d’éoliennes flottantes devraient afficher une puissance de 250 MW chacun. Le premier des deux est prévu à seulement 26 km au large d’Agde, tandis que le second devrait être construit à 27 km au large de Port-Saint-Louis-du-Rhône.
Si tout se passe bien, les deux parcs devraient être mis en service à partir de 2031. Dans un second temps, chaque parc devrait être agrandi pour une puissance totale de 750 MW chacun, soit un total de 1,5 GW d’éoliennes. Avec une telle puissance, ces deux parcs pourraient alimenter l’équivalent de 1 million de foyers. Les lauréats des deux parcs devraient être dévoilés d’ici la fin de l’année.
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Blablabla le nucléaire, le nucléaire, on a compris. Se prétendre plus compétent que le Giec qui recommande depuis 20 ans de développer les enr, sérieux… Pas facile d’essayer de trouver ça drôle. Ça ne l’est pas, c’est juste gonflant.
Personne ne parle du nucléaire à part vous et le domaine d’expertise du GIEC c’est le climat, pas l’énergie.
ça devient tellement ridicule. Comme ils ne savent plus ou les mettre sur la terre ferme , ils en sont réduit à essayer de les faire flotter à 30 km des côtes. Résultats , elles sont BEAUCOUP plus cher à construire ET à raccorder. Sans compter les risques. Je serais le 1er à être mort de rire quand on verra un grosse rafale venir faire chavirer tous ces moulins flottants ridicules. Tout ça pour satisfaire le délire écolo anti-nuke. Au moins cela donne du travail à RTE et aux chantiers navals mais il y a des façons plus intelligentes d’utiliser… Lire plus »
Vous savez que ça existe déjà et qu’aucune éolienne flottante n’a jamais chaviré au moins?
Éolien en mer : la baisse des prix s’accélère en 2024 Le premier parc éolien flottant, qui sera installé au large du Morbihan, a été attribué à un consortium composé de l’allemand BayWa r.e et du belge Elicio. Mais le prix proposé est ultra-compétitif, à 86,45 €/MWh. Intenable, affirment les concurrents, qui s’inquiètent de la guerre des prix en train de s’amorcer.
86 € le MWh intermittent, c’est très cher. D’autant qu’il faut y ajouter 20 € pour le raccordement des parcs à la terre ferme, pris en charge par le RTE et financé par la taxe TURPE que chacun d’entre nous peut voir sur sa facture EDF.
Mieux vaut investir dans le nouveau nucléaire (60-80 €/MWh et non intermittent ! ), made in France contrairement aux éoliennes qui y sont simplement assemblées, et utiliser quelques centrales à gaz en attendant les futures centrales EPR. On sera encore largement plus vertueux en matière de CO2 que les allemands ou les polonais.
Et puis une fois les éoliennes en place , il est aisé et quasi gratuit de raccorder du photovoltaïque flottant sur la même connexion
Avec rte qui commence à imposer des arrêts de parcs enr en raison de la surproduction lorsque le vent souffle sur toute la France, pas sûr qu’il y ait des candidats à l’appel d’offre. Sauf si l’on leur accorde une rente fixe, y compris pendant les arrêts.