Les Stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) permettent de stocker de stocker de l’électricité en remontant l’eau dans les barrages. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) souhaite cartographier les projets en cours, dans les zones non interconnectées telles que la Corse et certains territoires et départements d’outre-mer, pour coordonner au mieux les filières de stockage.
D’ici le 26 mars, la CRE souhaite connaître les Stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) en cours de développement dans les différents territoires, appelés zones non interconnectées (ZNI). Elles regroupent la Corse, les îles du Ponant, certains départements, collectivités et région d’Outre-mer.
La CRE souhaite avoir à sa connaissance des informations sur :
- le projet (site, caractéristiques, enjeux locaux, difficultés)
- le porteur de projet et son savoir-faire
- le stade de développement (de l’attestation de maîtrise foncière et cela peut aller jusqu’au dépôt de la demande de raccordement)
- le calendrier de développement (dimensionnement technique, autorisations, constructeurs …)
Parmi les territoires considérés comme ZNI, certains ont un véritable potentiel d’accueil des STEP. Les plus grands pourcentages d’énergie électrique injectée sur le réseau se trouvent en Guyane (62,5 %), à la Réunion (20,7 %), en Corse (14,3 %). Sur l’île de beauté, par exemple, la construction de la STEP de Sampolo avance afin de fournir flexibilité et résilience au réseau corse, dépendant à 47,5 % des fossiles pour produire son électricité et à 25,9 % des interconnexions.
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Les informations que la CRE recueillera serviront à « coordonner les filières de stockage entre elles et programmer les prochains guichets de saisine. » La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) attribuera des objectifs à ces zones à court, moyen et long terme.
Les ZNI connaissent des prix d’électricité sensiblement plus élevés que dans la métropole. Leur caractère insulaire (moins vrai pour la Corse, en partie interconnectée avec l’Italie continentale et la Sardaigne) et leurs contraintes géographiques imposent certaines solutions de production induisant des coûts élevés. L’objectif est de la CRE est d’accompagner le déploiement des énergies renouvelables intermittentes pour réduire ces prix et, par conséquent, les charges de Service public d’Etat (SPE). Il finance la péréquation tarifaire.
L’air comprimé présente ces avantages par rapport aux STEP. De pouvoir être produit avec l’électricité des Enr. Donc à un tarif bien inférieur à celui d’une centrales thermique ou nucléaire. Surtout que le soleil et le vent ne manque pas à la Corse ! De plus l’air ne risque pas de manquer, comme on l’annonce régulièrement pour le pétrole ou le gaz. L’air ne pollue pas lorsqu’on l’utilise et ne créer pas de déchets dangereux. C’est donc l’agent idéal pour lutter contre le réchauffement climatique. De plus avec des stocks d’énergie potentielle d’air comprimé on peut transformer ceux ci en… Lire plus »
L’air comprimé pourrait se suppléer aux STEP avec bien moins de besoins , l’absence de contrainte géographiques et une capacité de restauration des réserves bien plus sûres qu’avec l’eau .Qui est bien plus intermittente que le soleil ou le vent.
Inventeur indépendant je propose un projet innovant avec un l’objectif de développement à l’international.