Le compte est bon du côté du parc éolien en mer de Saint-Brieuc. La société Ailes Marines vient, en effet, d’annoncer avoir installé la dernière des 62 éoliennes prévues. Désormais, l’entreprise se concentre sur la mise en service de l’ensemble qui devrait produire 1 820 GWh par an.
Si vous êtes de passage à proximité du majestueux phare du Cap Fréhel, vous pourrez désormais compter les 62 éoliennes du parc éolien offshore de Saint-Brieuc qui se dressent à l’horizon. Le 17 décembre, la dernière éolienne du parc a été installée avec succès, 7 mois seulement après l’installation de la première génératrice du site. Cette installation vient conclure un projet rythmé par des conflits entre le promoteur Ailes Marines, filiale de l’Espagnol Iberdrola, et les marins pêcheurs locaux. Chacune de ces éoliennes, de type Siemens-Gamesa SG 8.0-167 DD et d’une puissance de 8 MW, repose sur des fondations de type jacket et culmine à 207 mètres en bout de pale.
À lire aussi Éolien en mer : la carte des parcs et projets en FranceUne mise en service définitive au premier trimestre 2024
À présent, la société Ailes Marines va procéder à la mise en service progressive des dernières éoliennes (les premières injectant déjà leur production sur le réseau) pour une mise en exploitation définitive au premier trimestre 2024. Rappelons qu’avec ses 496 MW de puissance installée, le parc devrait produire l’équivalent de la consommation électrique de 9 % de la Bretagne, soit 835 000 habitants, chauffage compris. Cette production est d’ores et déjà observable sur ce site non-officiel.
Les regards se tournent désormais vers le sud de la Bretagne, puisque le promoteur du projet AO5, composé de 250 MW d’éoliennes flottantes, devrait bientôt être sélectionné. Plus au sud, le parc éolien de l’île d’Yeu et de Noirmoutier, également composé de 62 éoliennes de 8 MW, avance. La construction a officiellement commencé cet été avec le nivellement du sol pour permettre au navire Nile River de procéder au forage des fondations.
La France exporte beaucoup, et surtout lorsque la production éolienne est au plus haut. Lorsque celle-ci est au plus bas, heureusement que le parc nucléaire et l’hydraulique sont là pour alimenter le réseau. https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/un-record-energie-nucleaire-la-france-n-a-jamais-exporte-autant-d-electricite-chez-ses-voisins-europeens-2280725.html
Voilà d’excellentes nouvelles . Du travail utile pour les jeunes . Mais pas beaucoup d’enthousiasmes politiques envers le changement pourtant essentiel quand on constate les augmentations En 2022, la facture énergétique de la France s’élève à 116,3 milliards d’euros (Md€), un niveau record dû à l’intense renchérissement des énergies fossiles, notamment celui du gaz naturel. La facture gazière s’alourdit ainsi nettement, passant de 13,9 Md€2022 en 2021 à 46,7 Md€ en 2022. La facture pétrolière et en biocarburants augmente de 79 % en 2022. Elle pèse pour la moitié de la facture énergétique totale en 2022 (contre près des trois quarts en 2021). Les importations… Lire plus »
Mais un anticyclone et un peu de froid entraînant une forte consommation d’électricité et il y à gros à parier que les productions des parcs éoliens en mer seront au plus bas : https://energygraph.info/d/VHZHpV74k/production-per-unit?orgId=1&refresh=15m&var-countries=FR&var-production_types=wind_offshore&var-units=17W100P100P0842Y&var-units=17W100P100P3382R&var-units=17W000001445569U&var-units=17W0000014455708&var-units=17W0000014455651&var-units=17W000001445567Y