Le premier des trois immenses flotteurs du projet éolien « Provence Grand Large » a été chargé sur un navire spécialisé jeudi 11 mai. Cette opération signe le début de la phase de mise à l’eau de ces plateformes uniques au monde.
Les actualités se multiplient concernant le projet Provence Grand Large, un parc pilote composé de 3 éoliennes flottantes d’une puissance de 8,4 MW chacune, qui sera placé à 17 km au large de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Après l’arrivée des éléments constitutifs des 3 éoliennes sur le quai Gloria en avril dernier, la phase finale du projet approche à grands pas. Nos confrères de Mer et Marine ont en effet aperçu le premier de ces flotteurs être chargé sur le « Boabarge 36 », un navire partiellement submersible de 124 mètres de long pour 31 mètres de large.
Le flotteur sera acheminé vers la darse n°1 pour être préparé, puis tracté vers le quai Gloria, où l’attendent les différents éléments de l’éolienne, à savoir le mât, la nacelle et les pâles. Le montage sera alors effectué sur place avant que l’éolienne entièrement montée soit acheminée sur son emplacement définitif au large.
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Premier parc éolien offshore flottant de France, le projet Provence Grand Large se distingue par un système de fondation unique au monde. Chaque éolienne est en effet équipée d’une plateforme semi-submersible à ancres tendues, dont la réalisation a été confiée à Eiffage Métal. Cette plateforme, bien que flottante, sera en grande partie immergée (jusqu’à 45 mètres de la structure) et maintenue en place à l’aide de câbles tendus.
Si le projet suscite la curiosité de par son caractère novateur, EDF Renouvelables (porteur principal du projet) a curieusement choisi de faire preuve d’une grande discrétion, communiquant peu de détails techniques et restant muet sur le planning des différentes opérations.
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Il doit y avoir autant de « ferraille » que pour une centrale nucléaire avec les 3 flotteurs ! Ce serait bien que les promoteurs d’éoliennes en mer pensent à mettre en place des activités connexes ! Sous et à proximité de ce type de flotteurs il doit être possible de mettre en place de sacrées structures pour de l’aquaculture (au moins 6 ou 8 mois pas an)… Cela pourrait certes créer plus de « prise » au courants marins, mais aussi amener plus de stabilité et une optimisation de certains bateaux de maintenance qui pourraient dès lors être à usages multiples donc des… Lire plus »