Le gestionnaire du réseau basse et moyenne tension Enedis a publié son bilan du parc de production en autoconsommation raccordé à la fin du deuxième trimestre 2022. Il rapporte 184 150 installations, dont la quasi-totalité de photovoltaïque, pour une puissance installée désormais supérieure à 1 GW.
Chaque trimestre, Enedis publie l’évolution du raccordement du parc de production en autoconsommation en France. Fin juin 2022, ce dernier a atteint un total de 184 150 installations individuelles raccordées, qui se décomposent de la façon suivante :
• 183 767 pour le photovoltaïque.
• 166 pour l’éolien.
• 108 pour l’hydroélectricité.
• 53 pour les bioénergies.
• 35 pour la cogénération.
• 5 pour le stockage.
• 16 pour d’autres types d’installations non précisées.
99,8 % des installations en autoconsommation sont solaires
Sans surprise, la quasi-totalité (99,8%) des nouveaux raccordements de production en autoconsommation sont des installations photovoltaïques. Ces chiffres concernent les centrales en autoconsommation avec injection du surplus sur le réseau ainsi qu’en autoconsommation totale. Les installations en injection totale ne sont bien évidemment pas prises en compte.
La puissance cumulée de ces installations atteint 1 059 MW, soit plus qu’un réacteur nucléaire de palier CP0/CPY (900 MWe). Enerplan, le Syndicat de l’énergie solaire renouvelable, se félicite de ces chiffres encourageants pour la filière.
Les données peuvent être complétées avec celles des projets de raccordements en autoconsommation en cours au deuxième trimestre. Enedis indique sur ce point que 22 641 projets étaient en cours à la fin du deuxième trimestre 2022, pour une puissance totale de 569 MW.
À lire aussi Les Français sont-ils prêts à agir pour favoriser l’indépendance énergétique de leur pays ? À lire aussi Photovoltaïque : doubler son taux d’autoconsommation, c’est possible
Dans tous ces commentaires, il y a beaucoup de baratins qui n’apporte rien !
Parce que ,qu’est ce que c’est que le nucléaire sinon du stockage ?
D’abord de la recherche, qui consomme des quantités importantes de moyens sous forme d’énergies diverses et qu’il faut d’abord produire pour pouvoir faire cette recherche.
Il faut ensuite extraire du sol des milliers de tonnes de terres et de roches avec des outils , qui continuent de consommer des quantités énormes d’énergie diverses (pétrole, électricité, air comprimé, eau )
Il faut ensuite transporter sur des milliers de kilomètres ce minerai , avec encore des moyens adaptés qui consomment encore de l’énergie.
Puis il faut purifier et enrichir ce minerais, ce qui demande des usines et d’autres moyens adaptés qui vont a leurs tour consommer des quantités d’énergie.
Enfin il faut construire des usines avec d’énormes besoins de matériaux divers et tout ça c’est encore de l’énergie.
A la fin il est nécessaire de conditionner les déchets dans des piscines pour les laisser décroitre et tout ça c’est encore des moyens qui consomme de l’énergie.
Mais la pilule c’est que pour réduire les risques qui vont continuer de persister pendant des milliers d’années, on va enfouir ces déchets, sans être sûr que là ou on les met, ils ne présenteront plus de risque ? Et surtout que cet enterrement de première classe va coûter des milliards aux contribuables sans produire un seul watt ???
Et encore, j’ai pas abordé le problème de l’eau, de la vapeur et du réchauffement !
Le baratin qui n’apporte rien, c’est celui qui ne fournit aucune donnée chiffrée et qui ne prend même pas la peine de regarder les externalités qu’il critique lorsqu’elles concernent ses sources d’énergie fétiches.
En l’occurrence, les EnR consomment beaucoup plus de ressources minières par unité d’énergie produite que le nucléaire. L’empreinte de l’exploitation minière qui en découle et que vous dénoncez est donc bien plus grande pour les EnR que pour le nucléaire.
La fabrication des moyens de production EnR est très énergivore, en particulier pour le photovoltaïque. Le nucléaire a un taux de retour énergétique bien plus élevé que l’éolien ou le solaire.
L’enfouissement des déchets est prix en compte dans l’analyse des coûts totaux du nucléaire de la cour des comptes, qui donne un coût global de 60€/MWh.
Les moyens de production renouvelables ne sont pas non plus recyclables intégralement, et la toxicité n’est pas exclusive aux déchets nucléaires (demandez aux anciens ce que ça donnait l’essence au plomb). La seule question pertinente à poser c’est : Est-ce pire que la pollution atmosphérique et les GES du fossile ? Dans les deux cas, la réponse est clairement : Non.
Tout cela mène à un empreinte carbone cycle complet pour l’éolien (12gCO2/kWh) et pour le PV (50gCO2/kWh) plus élevée que pour le nucléaire (4gCO2/kWh en France) qui de plus est une capacité pilotable (=/= stockage). Ça reste dans tous les cas bien inférieur aux ACV des fossiles. Mais si les prétextes que vous avancez contre le nucléaire sont selon vous valides pour le discréditer, alors ils discréditent d’autant plus les EnR.
Je vous invite à vous renseigner plus rigoureusement sur le secteur de l’énergie avant de sortir des affirmations et injonctions péremptoires.
« “Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leurs faire dire n’importe quoi.”
Je ne fait pas de fétichisme , je pense juste que devoir dépenser 30 milliards sans produire un seul watt, rien que pour enfouir des déchets suffisamment dangereux pour qu’on accepte cette dépense, ce n’est plus de l’économie ! C’est de l’enfumage !
Quant à comparer les chiffres à propos du réchauffement, je préfère qu’on parle chaleur quand d’autres évoquent co2 !
« La seule question pertinente à poser c’est : Est-ce pire que la pollution atmosphérique et les GES du fossile ? Dans les deux cas, la réponse est clairement : Non. »
Là nous sommes d’accord !
Sans produire un seul watt ? Mais de quoi vous parlez ?
Déjà quand on parle d’énergie on parle en Wh et pas en Watt qui désigne une puissance. Pour quelqu’un qui cherche à développer sa solution de stockage miracle, ça part mal…
Ensuite, les déchets qui seront enfouis ont permis la production de plus de *16 000 TWh* d’électricité sans GES ni pollution atmosphérique. 25 milliards pour gérer ces déchets, ça revient à un coût de moins de 2€/MWh. C’est absolument négligeable. L’enfumage, c’est balancer des chiffres en milliards pour essayer de faire peur sans rapporter ça à la quantité d’énergie produite…
La chaleur induite par le réchauffement découle directement de la concentration de GES dans l’atmosphère, le CO2 étant le principal. Si vous voulez parler de la perte de production due à la chaleur, elle est de moins de 1% et montera au max à 3% en cas de RCP8.5. C’est, encore une fois, négligeable.
Si vous n’avez pas d’argument chiffrés, alors vous ne dites rien. Commencez par étudier le sujet plutôt que de vous extasier sur les citations du Figaro…
« Pour quelqu’un qui cherche à développer sa solution de stockage miracle, ça part mal »
Je comprends surtout que vos commentaires sont surtout destinés à décrédibiliser tout ce qui n’est pas de votre vision des choses ? Pour quelqu’un qui se présente comme un scientifique , je trouve que vous manquez notamment de l’ouverture d’esprit qui caractérise les personnes bornées !
Faites donc comme moi ! Abstenez- vous donc dire à ceux que vous ne connaissez pas ce qu’ils devraient faire ou dire ! Et continuer d’apportez des arguments pour qu’on puisse les contester ou en débattre ?
Si vous vous étiez abstenus de parler de manière dédaigneuse et hautaine de sujets que vous ne maîtrisez de toute évidence pas, notre conversation n’aurait très clairement pas pris cette tournure.
Je n’ai rien contre les gens qui font des erreurs lorsqu’ils sont humbles et de bonne foi. Et je suis tout à fait disposé à changer d’avis lorsque des arguments concrets me sont présentés (ce qui n’a pas été le cas à ce stade avec vous).
En revanche, je ne vois pas pour quelle raison je devrais ménager ceux qui ont un ego mal placé et ne prennent même pas la peine de vérifier leurs propres affirmations.
Le « vous ne dites rien » n’était pas une injonction mais bien un constat. Sans arguments quantifiables de votre part, votre pamphlet et vos diatribes sont vides de sens.
« Si vous vous étiez abstenus de parler de manière dédaigneuse et hautaine de sujets que vous ne maîtrisez de toute évidence pas, notre conversation n’aurait très clairement pas pris cette tournure. «
« Je n’ai rien contre les gens qui font des erreurs lorsqu’ils sont humbles et de bonne foi. »
AH, ah ! Elle est bonne celle là !! Ca fait longtemps qu’on ne me l’avait pas faite !!!
Mais c’est vrai qu’en matière d’humilité et de bonne foi vous en imposez !!!
« En revanche, je ne vois pas pour quelle raison je devrais ménager ceux qui ont un ego mal placé et ne prennent même pas la peine de vérifier leurs propres affirmations. »
Bah , j’attends que vous repreniez les propos que j’ai exprimé vous concernant qui vous ont semblés incorrects
« Le “vous ne dites rien” n’était pas une injonction » ????
Dans ce cas faudra revoir votre vocabulaire ?
« Sans arguments quantifiables de votre part, votre pamphlet et vos diatribes sont vides de sens. »
Peut être ? Mais si mes propos sont aussi vides de sens qu’il vous paraissent, ne prenez surtout pas la peine de répondre ! En tout cas c’est ce que je fais quand le niveau de discussion ne me semble pas être intéressant .
Quels sont les arguments que j’ai fait de mauvaise foi ? À quel moment ai-je fait une affirmation non sourcée ? Rangez vos ad hominem de cour d’école et concentrez-vous sur le fond.
Je vois pas ce que vous attendez à ce stade. J’ai debunké point par point chacun de vos « arguments ». J’ai déjà répondu à la quasi-intégralité de vos propos incorrects. C’est moi qui attend que vous preniez ce débat au sérieux.
Une phrase affirmative n’est par nature pas impérative. Critiquer mon « vocabulaire », alors que vous faites ce genre d’erreur d’interprétation sans même vous remettre en question est ironique.
Etes-vous en train de lister les inconvénients du nucléaire ? Car tous ces arguments s’appliquent également, et de façon beaucoup plus importante, au solaire : Recherche, extraction et raffinage de matière, transports, recyclage ou stockage des déchets. Et vous avez bien fait de ne pas aborder les autres sujets listés : « l’eau » n’est pas un problème (cf commentaire de Axel plus haut), « la vapeur » ne contribue pas au réchauffement climatique, « le réchauffement » n’est pas provoqué par le nucléaire. Je suis attristé chaque fois que je vois ou lit quelqu’un qui se bat contre le nucléaire avec ces mauvais arguments. Le nucléaire, comme tous système est un ensemble d’avantages et d’inconvénients. Avant d’argumenter, il faut TOUS les identifier, les quantifier, et seulement ensuite, on choisit si on accepte les inconvénients au regard des avantages. Au regard de la situation actuelle, pour moi la réponse est très clairement en faveur des avantages.
Si l’eau est un problème lorsqu’elle est stockée en montagne. Parce que réchauffée au soleil, de la vapeur qui s’en échappe en permanence et atteint plus facilement les sommets à l’aide du vent . Ce qui accélère la fonte des glaces , normalement éternelles. Parce que contrairement à ce qui se passe dans les lacs naturels, le turbinage s’effectue par le bas , là ou la pression est la plus forte .Ce qui laisse l’eau de surface stagner jusqu’à l’équilibre des température air/eau et qui peut prendre plusieurs mois. .Temps qui est préjudiciable aux épaisseurs de neige et de glace seuls capables de refroidir les masses d’air chaudes l’été
L’eau de retenu des barrages est peut-être un problème (ou pas), je me garderais bien de donner mon avis sur un sujet que je n’ai pas creusé.
L’eau utilisée pour refroidir les centrales n’est pas un problème (cf commentaire de Axel plus haut).
Ne mélangeons pas les sujets.
Bah justement si personne ne creuse les sujets pourtant essentiels en matière de réchauffement , comment pourrions-nous accepter les contraintes qu’on invente , qui transforment notre vie, sans que ça n’ait d’influence sur ce qu’on souhaite changer ?
Parce que le réchauffement n’est pas que l’affaire des scientifiques ,des industriels ou des politiques ! C’est notre affaire à tous ! N’en déplaise aux partisans du statut quo ou du « laisser nous faire » !
Parce que l’eau utilisée par les centrales est aussi un problème puisqu’elles rejettent des quantités astronomique de vapeur d’eau, principal gaz à effet de serre, dans l’air (https://actu.fr/societe/jusqu-a-30-cm-de-neige-autour-de-la-centrale-de-cattenom-en-moselle-mais-pourquoi-donc_39326185.html) Qui se réchauffe d’autant plus qu’on y apporte de la chaleur sans pouvoir la réguler.
La terre possède ses propres moyens de régulation thermiques qui sont les étendues de neige et glace, et les apports de chaleur solaire. Si on change ces étendues qui vont des pôles à l’ensemble des montagnes du monde, on change les rapports entres elles.
Le cliché selon lequel la vapeur d’eau des centrales contribuerait de manière significative au réchauffement a été maintes fois debunké. La durée de vie de la vapeur d’eau dans l’atmosphère n’est que de quelques jours, contre environ un siècle pour le CO2. C’est le cycle de l’eau.
Le rôle de l’activité humaine dans la concentration de vapeur à l’échelle de la Terre est absolument négligeable. Ce qui va jouer en premier lieu sur la concentration en vapeur d’eau de l’atmosphère, c’est… La température de l’atmosphère. À température donnée, si la concentration en eau dépasse un certain seuil, l’atmosphère devient saturée et il n’y a plus d’évaporation. À concentration en vapeur d’eau donnée, si la température baisse jusqu’à la température de saturation, la vapeur d’eau dans l’atmosphère condense et il pleut.
« Ces émissions anthropiques de vapeur d’eau n’ont cependant qu’un impact négligeable sur le climat [4-6]. On estime que le forçage radiatif qu’elles induisent dans la troposphère est au plus 1/1000e de la contribution du CO2 [6]. La principale raison est que la vapeur émise par les activités humaines se transforme en liquide avant d’atteindre le haut de la troposphère, augmentant ainsi le couvert nuageux et retombant rapidement sous forme de pluie [6]. Nos émissions de vapeur d’eau ne jouent donc pas de rôle de GES. En fait, la vapeur d’eau d’origine humaine aurait même plutôt une imperceptible tendance à refroidir le climat du fait qu’elle accentue la formation de nuages, ce qui occasionne une plus grande réflexion des rayons solaires [8]. »
https://planeteviable.org/vapeur-eau-role-rechauffement-planetaire/
Les analyses de cycle de vie réalisées dans les papiers peer-reviewed et études d’organismes certifiés prennent en compte *tous* les GES, vapeur d’eau comprise. Ils concluent à des ACV de l’ordre de 12gCO2e/kWh (moyenne mondiale utilisée par le GIEC), et même en France à 6gCO2e/kWh (ADEME). C’est moins que n’importe quel autre moyen de production.
Le meilleur moyen de minimiser l’effet de serre induit par la vapeur d’eau, c’est donc… De limiter les émissions des autres GES, et donc de privilégier les moyens de production bas-carbone comme le nucléaire. Ainsi, l’augmentation de la température de l’atmosphère sera endiguée, ce qui limitera la capacité de celle-ci à absorber la vapeur d’eau avant saturation, et limitera donc la concentration atmosphérique en eau.
Merci pour cette mise au point. Dommage que les références entre crochets ne soient pas explicitées,de même que la signification de ACV. Logiquement, la production d’eau extrèmement importante qui remplacerait celle de CO2 en utilisant l’hydrogène « bleu », à la place du méthane notamment , resterait toujours « négligeable »?
Les références entre crochets sont explicitées dans l’article du lien. ACV = Analyse de Cycle de Vie, une méthode normalisée (= identique pour chaque moyen de production analysé) qui permet de déterminer l’empreinte carbone complète d’un moyen de production électrique. On compte donc les émissions causées par l’extraction des matières premières, la construction des installations, la maintenance, la fin de vie, et évidemment les émissions directes s’il y en a, puis on ramène ça à la quantité d’énergie que ça a permis de produire. On a alors un résultat en gCO2e (gramme d’équivalent CO2) /kWhe (kilowattheure électrique, unité courante pour mesurer la quantité d’énergie produite).
Pour la question sur l’hydrogène je ne saurais pas trop dire, ce n’est pas trop mon domaine. Il me semble que l’hydrogène bleu c’est l’hydrogène produit à partir du méthane mais dont le CO2 est capturé ? (C’est un peu confus, cette histoire de donner des couleurs à l’hydrogène c’est franchement une mauvaise idée et très opaque). A priori l’hydrogène « bleu » ça ne produit de la vapeur qu’à l’utilisation finale, et pas plus que l’hydrogène gris, idem pour la consommation d’eau.
Si vous voulez parler de l’hydrogène produit par électrolyse, la différence principale sera qu’il faut une source d’eau (a priori douce, à moins que ça ait évolué depuis) pour en extraire l’hydrogène. Et là ça peut potentiellement poser problème si déployé en trop grande quantité, mais je ne sais pas combien de centrales il faudrait pour commencer à générer des tensions sur l’approvisionnement en eau.
Merci pour cette mise au point. Dommage que les références entre crochets ne soient pas explicitées, de même que la signification de ACV. Logiquement, la production d’eau extrêmement importante qui remplacerait celle de CO2 en utilisant l’hydrogène « bleu », à la place du méthane notamment, ce qui peut se faire rapidement, resterait toujours « négligeable »?
Il y a quelques temps certain pro nucléaire expliqué que l’autoconsommation ne servait à rien et qu’elle était même nuisible pour le réseau.
Preuve en est que l’énergie produite n’est pas faible et que l’on en a grand besoin en période de vache maigre. Et chaque particulier à a coeur de consommer sa production au maximum afin de rentabiliser son investissement est donc d’éviter de consommer en absence de pro. Nous avons en France plusieur millions de foyer susceptible d’installer de l’autoconsommation, il y a urgence.
Puissance de pic =/= production. Le solaire et le nucléaire n’ont pas du tout le même facteur de charge. Dans les faits, la puissance mentionnée n’est pas suffisante pour surpasser un réacteur nucléaire en production à l’année.
Je suis pronucléaire et tout à fait pour l’autoconsommation, surtout si c’est couplé à des usages pilotables (chauffage, lave-linge, eau chaude…). C’est toujours ça de pris et ça permet de délester le réseau.
Mais il faut arrêter de prétendre que ça aura un impact aussi significatif que notre parc nucléaire actuel. Même dans ses scénarios 100% EnR, RTE montre que la production solaire domestique ne représente absolument pas l’essentiel de la production nationale. Les mix les plus économes donnent plutôt la part belle aux grands projets type éoliennes offshore.
Et surtout, il faut arrêter d’opposer systématiquement nucléaire et renouvelable quand les fossiles continuent d’étouffer la planète et la population, et que les scénarios RTE 2050 les moins chers, les moins gourmands en matière première, les moins axés sur les paris technologiques et donc les plus à même de réussir, sont ceux qui comportent une part significative (40% environ) de nucléaire.
Ne vous inquiété pas je connais parfaitement votre type de pont de vue.
Moi je vois que nous avons un parc de centrale énorme en France et on peut d’agiter dans tous les sens il est vieux il est très puissant il coûte cher à maintenir il subit les contraintes de la chaleur.
Donc on fait quoi?
On décide de fabriquer 6 epr2 pour dans combien de temps,2035. Sait on les fabriquer, NON cela va t’il coûtait cher OUI.
Cela va t’il apporter une solution court terme NON, moyen terme NON.
Poser des panneaux solaire résoudra t’il tout les problèmes non mais a l’échelle du particulier peut enlever une belle épine du pied donc voilà la solution.
Tout le reste est spéculation politique de grande entreprise que le particulier n’a pas les moyens de modifier
Les senaries EDF sont très claire on doit faire 205 et le président décidé de faire 100 et donne occupé impulsion pour que les particuliers se mettent en action. Nous avons en Europe des centaines de millions de panneaux a fabriquer et personnes ne se posent la question de qui va fabriquer. On est des charlatans. Perso j’agit de mon côté comme beaucoup d’autres pour passer les crises énergétique et climatique. J’incite tout le monde a changer du tout fossile est investir dans l’avenir et ne surtout pas compter sur la nation, car nous allons dans le mur. Cette hivers coupure. Biz à.
Vous ne mentionnez aucune donnée chiffrée dans votre argumentaire, ce qui est pourtant une condition indispensable pour prendre des décisions en connaissance de cause.
En l’occurrence, le parc nucléaire actuel ne coûte pas « cher à maintenir », le coût du cycle de vie total (construction + rechargement + maintenance + démantèlement + déchets) n’est que de 60€/MWh, grand carénage inclus (cf Cour des Comptes). La maintenance ne représente qu’une petite partie de ces coûts. Pour rappel, le prix de marché de gros actuellement, tiré par le coût des centrales à gaz (utilisées de manière importante notamment par des pays sortant du nucléaire comme la Belgique ou l’Allemagne, faute de sources bas-carbone pilotables), tourne autour des 200€/MWh. Et encore, ces prix prennent en compte un retour en force du charbon dans ces pays, qui diminue les coûts mais explose l’empreinte carbone (>300gCO2/kWhe en moyenne en Allemagne contre 100gCO2/kWhe en France, avec la moitié de notre parc en maintenance).
L’analyse de RTE montre en outre que, tant que nos centrales existantes restent exploitables, les faire tourner reviendra toujours moins cher que de les démanteler pour les remplacer par d’autres sources.
Concernant la « vulnérabilité à la chaleur », il suffit de se référer encore une fois aux analyses de RTE (plutôt qu’aux articles à charge de Reporterre…) pour constater quelle en est l’ampleur réelle. Au total, c’est moins de 1% de la production annuelle qui est affectée. Les projections de RTE montrent que dans le pire scénario de réchauffement (RCP8.5) et sans adaptation du parc (comme passer d’un cycle ouvert à un cycle fermé, privilégier le bord de mer), ce chiffre monte tout au plus à 2-3% dans les pires années de la moitié du 21ème siècle. Avant d’arriver au facteur de charge bien plus bas du PV (qui perd également en efficacité lors des fortes chaleurs), il y a de la marge…
On sait fabriquer des EPR. Il y en a déjà 2 en Chine, 1 en Finlande. FA3, en tant que tête de série, a en effet concentré la plupart des complications, ce qui a engendré les retards mais a permis un retour d’expérience dont les autres réacteurs ont bénéficié. En outre, cela a permis au nouveau personnel de retrouver de l’expérience qui avait été perdue après des décennies à laisser l’industrie péricliter. Et maintenant qu’on a durement regagné ces compétences, qu’on est dans une bien meilleure situation qu’il y a 10 ans, il faudrait tout arrêter ? C’est stupide.
Ça ne coûtera pas plus cher que les alternatives sans nucléaire. Les scénarios N1 et N2 de RTE 2050 (respectivement 8 et 14 EPR en 2050, en plus d’une continuité du parc actuel pour les réacteurs les plus récents) coûtent en moyenne 5 à 10 milliards de moins par an que les scénarios sans nucléaire M2 et M3 qui se donnent pourtant 10 ans de plus pour atteindre la neutralité carbone, sans compter que dans le cas du nucléaire la majorité des coûts sont payés en France ce qui a un impact plus bénéfique sur la balance commerciale que d’importer des panneaux de l’étranger. Et l’écart se creuse d’autant plus quand le coût du capital est bas, ce qui semble correspondre à la stratégie actuelle du gouvernement (nationalisation, taxonomie…). Les scénarios 100% EnR en 2050 (M0) ou 100% EnR en 2060 via solaire diffus (M1) sont quant à eux hors-catégorie niveau coûts…
Votre raisonnement individualiste en termes d’investissements énergétiques est totalement contre-productif et ne servira qu’à faire gonfler les coûts collectifs. C’est d’autant plus vrai dans les scénarios à forte part de renouvelables où les interconnexions entre pays doivent être renforcées pour bénéficier d’un minimum de foisonnement.
J’invite également tout le monde à sortir du fossile en militant pour privilégier les sources d’énergie bas-carbone. Ça passe par le déploiement d’EnR mais aussi par la lutte contre la fermeture de CNPE en Europe et contre la désinformation vis-à-vis de cette industrie, à laquelle vous participez malheureusement activement aujourd’hui.
Apres vous avoir lu, j’ai eut un sentiment de sérénité voila quelqu’un qui maitrisd son affaire. Je vais donc faire confiance a EDF, sereinement je vais peut etre debrancher mes panneaux afin d’eviter de perturber leurs logique implacable, j’invite egalement les gens qui ont lu mon post de surtout pas faire de mauvais choix puisque l’on peut dormir tranquille le capitaine est au commande. RDV en hiver.🤣et n’oublez pas de payer vos factures avec toutes les lignes de taxe maintenant vous savez ou va l’argent.
Débranchez-vous du réseau si vous avez tant de dédain envers la production centralisée et le foisonnement EnR… On verra quelle solution lâchera la première. Vous avez intérêt à avoir un sacré parc de production et des batteries massives si vous voulez passer l’hiver avec une production PV en berne du fait du flux solaire réduit.
Pour ma part, je préfère la jouer collectif et, oui, contribuer via mes impôts à entretenir un réseau commun qui permet de vivre décemment avec une empreinte réduite via effets d’échelle. Je ne suis pas libertarien…
Pour moi, l’autoconsommation a un intérêt : comme dit Juju, chaque particulier concerné va adapter sa consommation pour en tirer le maximum. Ainsi, les gens réduisent et changent leur consommation, ce qui est un impératif absolu (les scénarios RTE sont tous très optimistes, il y a beaucoup d’externalités qui ne sont pas prise en compte). Il est également possible de faire les mêmes efforts tout en étant branché au réseau et pour un meilleur résultat au global. Faire de l’autoconsommation c’est bien, mais renvoyer le surplus sur le réseau, d’un point de vue physique ce n’est pas très intéressant. Autant prendre tous les panneaux des toits et les mettre dans un champ, ce serait surement un meilleur rendement, un seul point de connexion au réseau, une gestion simplifiée.
Merci, de plus l’autoconsommation evite le renforcement des lignes et les pertes sont extrement faible pas de transformateur ni de perte en ligne.
Parfois j’ai l’impression que l’on est pas nombreux a imaginer l’avenir energetique.
Fait de sobriété et surtout d’intelligence, il y a deja des tas d’exemple malheureusement souvent le fait d’individus ou de petit société mes pas soutenue. EDF est empêtrée dans un destin etatique syndical et au prise du lobby nucleaire, les politiques ont comme toujours une vision des choses avec 10 ou 15 ans de retard.
Et oui ce que l’on apprend a l’ecole se perime tres vite, il serait necessaire de se reactualiser en permanence totalement illusoire. Donc les lobbys dirigent.
Attention, je me suis peut être mal exprimé : pour moi la sobriété et l’adaptabilité sont impérative.
Ensuite la production d’électricité doit être centralisé. Il est plus efficace et simple de gérer de gros fournisseurs répartis sur tout le territoire et connectés au réseau de transport (champs éolien et solaire, nucléaire et hydro) plutot que de gérer une multitude de petits producteurs connectés au réseau de distribution et pour lesquels le gestionnaire n’a pas de vision (ne sachant pas à l’avance quel proportion de la production va être utilisé directement par le producteur, le gestionnaire est incapable d’anticiper la quantité qui est injectée sur le réseau)
CP0/CP1 et pas CP0/CPY
Votre journal s appelle révolution énergétique ce que je peux saluer …mais aujourd hui dans les faits nous en sommes au premiers bruissements de feuilles alors qu il faudrait une tempête pour basculer au tout re ouvrable. Par exemple en France la consommation totale d energie finale est de 1600 TWh et l éolien terrestre à représente 34 TWh en 2021 ….et le s énergies fossiles plus de 1000 TWh , 380 TWh le nucleaire, 60 TWh les barrages hydrauliques , et des miettes pour tout le reste
Dans mes articles orecedents quand je parle d équivalence en MW 24h/24h je voulais dire en équivalent de production d energie qui s exprimé en MWh ou kWh …normalement en Jouleais ça n est pas très parlant 1 kWh = 3600000 Joules
Pour finir retenons ces ordres de grandeur . 1000 MW en nucléaire ca produit autant d energie que 3200 MW d éolien terrestre , que 1800 MW d éolien offshore et que 6000 MW de photovoltaique ….. avec cela on comprend mieux pourquoi l arrêt de 30 réacteurs nucléaires est problématique….et pour finir 65% de toute l energie consommée en France edt hors électrique (pétrole gaz charbon ….)
Oui je partage les propos d Hubert . Messieurs et mesdames les journalistes encore un petit effort et vos articles seront enfin au niveau cote scientifique . Quand l auto consommation photovolatique sera à environ 6000 MW donc environ 850 MW en équivalence 24h/24h alors vous pourrez écrire que c est l équivalent d un réacteur nucléaire de 1000 MW qui lui produit 85% du temps les bonnes années donc équivalent de 850 MW 24h/24h . Par pitié les journalistes arrêtez de mélanger puissance et énergie et concentrez vous sur l énergie……
Euh… 200 000 installations pour un cœur nucléaire… la subvention de ces panneaux à coûté combien aux contribuables et quelle pollution pour ce résultat pour les minerais et transport ? L’Homme a vraiment un souci de réflexion…
Combien coûte un réacteur au contribuable ? Combien va coûter au contribuable le renflouement d’EDF ? Combien le site de Bure ? Combien le démantèlement ?
Le cycle complet de l’énergie nucléaire (construction, rechargement, maintenance, démantèlement, déchets) coûte environ 60€/MWh. Cf Cour des Comptes.
Les prix de l’électricité sur le marché de gros actuellement, tirés violemment vers le haut par les centrales à gaz sur lesquelles se reposent nos voisins antinucléaires, tournent autour de 200€/MWh.
Si le nucléaire n’était pas rentable, la commission européenne ne forcerait pas EDF à vendre 100TWh de nucléaire à ses concurrents à un prix de 42€/MWh.
« Si le nucléaire n’était pas rentable, la commission européenne ne forcerait pas EDF à vendre 100TWh de nucléaire à ses concurrents à un prix de 42€/MWh » ?
Le nuke n’est rentable que parce qu’il est amortit !. Si l’Europe force EDF à vendre moins cher, c’est pour permettre le développement des Enr .
Ce qui aurait été impossible autrement. Parce qu’en laissant Edf maître du jeu. l’entreprise pouvait casser les prix et donc les opportunités qu’offrent les renouvelables. Notamment en réduisant notre dépendance au pétrole, au gaz et au charbon tout en réduisant les impacts écologiques .
« Le nuke n’est rentable que parce qu’il est amortit ! »
C’est bien évidemment faux, et vous vous en seriez rendu compte si vous aviez pris la peine de lire correctement mon commentaire. Le coût de 60€/MWh calculé par la cour des comptes prend en compte les coûts de construction des centrales. Ce n’est donc pas un coût amorti, mais bien le coût total des centrales.
« Si l’Europe force EDF à vendre moins cher, c’est pour permettre le développement des Enr »
C’est *encore plus* faux. Le mécanisme d’ARENH imposé par la CE a l’effet exactement inverse de celui que vous annoncez. Pourquoi les fournisseurs alternatifs investiraient-ils dans les EnR alors qu’ils ont un accès quasi gratuit à de grandes quantités d’électricité nucléaire pas cher qu’ils peuvent greenwasher via certificats d’origine pour le revendre sans scrupules à des clients croyant bien faire ?
Si les EnR ne se développent pas à une allure satisfaisante, ce n’est pas à cause du nucléaire. Par contre, si notre dépendance au gaz et au charbon reste aussi forte à l’échelle de l’Europe, c’est bien en grande partie de la faute des militants antinucléaires qui ont fait fermer de nombreuses CNPE. C’est consternant en tant que militant pro-climat d’avoir des « alliés » aussi persuadés de bien faire alors qu’ils causent en réalité de graves dégâts…
Debunker sans cesse toutes ces contre-vérités est épuisant, et prend bien plus de temps que de les énoncer. D’autant plus que vous ne vous embarrassez même pas à citer vos sources…
Faux, si l’Europe force EDF à vendre moins chère c’est pour alimenter une fausse concurrence (au détriment de tous sauf des fournisseurs qui en profitent). Pour info, les ENR sont financés par la CSPE, donc par tous ceux qui ont un abonnement. EDF n’est pas une entreprise qui fixe son prix de vente comme toutes les autres, c’est l’état (qui est actionnaire majoritaire) qui fixe le tarif Bleu. L’état pourrait fixer un tarif Bleu et un tarif de l’ARENH en fonction du prix réel de fabrication de l’électricité, de façon à permettre à EDF de faire des bénéfices et l’obliger ensuite à réinvestir ces bénéfices dans les ENR (en plus de la CSPE). Je suis conscient que c’est un système compliqué et c’est donc normal de ne pas comprendre si on ne s’intéresse pas de manière intense.
Faux ! La fausse concurrence c’est celle qui consiste à accorder la domination d’un secteur sur un autre. Comme la concurrence pour l’énergie se fait surtout entre infrastructures construites , donc qui rapportent. Et des infrastructures à construire, donc qui dépenses. N’importe quel imbécile est capable de comprendre que si vous ne mettez pas en place un système capable de faire des équilibres, les seconds n’auront aucune chance pour pouvoir se développer.
« EDF n’est pas une entreprise qui fixe son prix de vente comme toutes les autres, c’est l’état (qui est actionnaire majoritaire) qui fixe le tarif »
Si l’Etat fixait comme vous dites les tarifs, je ne vois pas quel serait notre intérêt d’accepter de payer notre énergie au prix du tarif gaz, quand cette même l’énergie produite par les Enr ou le nuke seraient moins chères à produire ?
La réalité c’est qu’il faut entretenir l’existant et développer les Enr .Pour ça il faut de l’argent ! Parce que ça fait quarante ans qu’on nous dit que notre électricité est la moins chère ? ……….Parce qu’évidemment pendant tout ce temps les principaux acteurs se sont contentés de vivre sur la bête de ce qu’avaient fait nos parents .En n’ayant jamais imaginés que les Enr viendraient mettre un coup de pied dans la fourmilières des profiteurs de tout poils qui gravitent dans cette entreprise.
Il y a effectivement 2 types de fausse concurrence :
Quand l’ARENH ne suffit pas, les fournisseurs alternatifs doivent acheter l’électricité manquante au prix du marché, et ce prix dépend du gaz, ce qui explique la forte évolution du début d’année. Vous demandez quel est l’intérêt de payer plus chère, je me pose la même question.
Vous dites également qu’il faut de l’argent pour entretenir l’existant et développer les Enr, les scénarios de RTE montrent que plus on maintient le nucléaire, moins il en faut. Le scénario le plus chère est le M1, celui avec solaire sur toiture : ce qui est le thème de cet article.
Si la France produisait suffisamment d’électricité nucléaire (et surtout pour l’hiver qui vient), elle ne serait pas exposée de la sorte aux prix de gros et pourrait même être la grande gagnante de la pénurie de gaz actuelle en pouvant exporter à prix fort ses electrons. Donc la faible production éléctronucleaire française actuelle à aussi un rôle déterminant dans l’explosion du prix de gros en europe et surtout en France.
Je ne sais pas à quel post en particulier tu réponds mais oui tout à fait. Déjà si on avait toujours Fessenheim et ses 1,8GW de capacité de production on aurait beaucoup moins besoin d’importer (et probablement plus besoin de continuer à utiliser une centrale à charbon).
Et si les Allemands n’étaient pas sortis du nucléaire ils auraient 15-20GW supplémentaires de capacité de production. Les prix de gros en Europe seraient alors sensiblement différent.
En dehors du nucléaire, le système de concurrence de l’électricité français et le cadre réglementaire n’encouragent pas le déploiement de surcapacités, dont nous aurions pourtant besoin pour la transition.
Les Allemands n’ont pas vraiment de problème se production, si ils continuaient à faire tourner leur centrales nuke, ça leur permettrai d’économiser entre 1 et 2% de de gaz au maximum selon les experts. Mais pour être honnête, même si ils avaient gardé comme vous dites 15-20GW de capacité nucléaire, ils n’aurait aujourd’hui sans aucun doute mis définitivement à l’arrêt au moins l’équivalent de centrales thermiques au charbon ou lignite. Donc le prix de gros au niveau européen serait quand même simillaire.
De mémoire les 1 à 2% de gaz économisés c’est si ils continuent à faire tourner les 3 centrales nucléaires qu’ils n’ont pas encore fermées. Ca aurait eu un impact bien plus fort s’ils n’avaient fermé aucune centrale depuis le début.
Et oui tu as probablement raison pour les prix de gros… Mais se débarrasser de centrales à charbon qui émettent des centaines de millions de tonnes et tuent des milliers de gens chaque année, ça aurait déjà été très positif.
Pour l’info, malgré la crise du gaz, la sortie accélérée du charbon pour 2030 est toujours le but de la coalition actuelle, rien n’a changé de ce côté là.
Maintenir un but ne signifie pas qu’il reste réaliste. A l’origine le plan pour sortir du charbon en 2030 (au lieu des 2035 initialement prévu) reposait de manière non négligeable sur l’utilisation des centrales à gaz.
Il est aussi utile de rappeler qu’une sortie du charbon en 2030, en particulier pour un pays développé comme l’Allemagne, c’est affreusement tard, et devrait être considéré comme extrêmement humiliant lorsqu’on se targue d’être à la pointe en matière de transition énergétique.
En comparaison, s’ils avaient gardé 20GW de capacité nucléaire, alors ils n’utiliseraient aujourd’hui que très peu de charbon pour leur électricité: En ce moment, ils utilisent le charbon de manière constante autour des 18-19GW, avec peu de variation. Leur parc nucléaire initial aurait pu sans trop de soucis gérer une telle demande.
Ça serait bien d’arrêter de comparer / opposer / confronter le renouvelable au nucléaire.
Nous avons besoin des deux pour réduire fortement le fossile (gaz pétrole charbon).
Oui mais la temporalité n est pas la même…..pour remplacer un réacteur nucléaire de 1000 MW il faut installer 3200 MW d éolien terrestre sans compter le réseau à développer et sans prendre en compte quand le vent ne souffle pas car on ne va pas faire un stock de bougies …
Zconsult tu es pris par la patrouille tu associes energie renouvelable et risque de bougie. La totalité de tes propo sont discrédité. Argument des plus minables. Ne repond pas. Va juste te cacher.
Bonjour. Vous n avez aucun argument et en plus vous insultez gratuitement . Dites moi en quoi mes données scientifiques seraient fausses d après vous ? Bonne journée quand même
C’est vrai si l’on ne change pas notre mode de vie. C’est vrai aussi que le nucléaire est peu émetteur de CO2, son message subliminal nous dit « ne changez rien je suis là, ne vous inquiétez pas, continuez à gaspiller je produirai toute l’énergie dont vous avez besoin ».
Bonjour .la consommation totale de la France toutes énergies confondues , pétrole, gaz charbon,électricité est de 1600 TWh par an dont 500 TWh d électricité….Le problème ne se situe vraiment pas sur le nucléaire ou l éolien mais comment arriver à produire autant d energie par tous les moyens ecolos ….on en est très loin…un bel avenir encore pour le pétrole et le gaz
Le stockage des Enr est la seule réponse qui convienne à tout le monde !
Le nuk est fossile
« Le nuk est fossile »
Non:
« On appelle combustible fossile tous les combustibles riches en carbone — essentiellement des hydrocarbures — issus de la méthanisation d’êtres vivants morts et enfouis dans le sol depuis plusieurs millions d’années, jusqu’à parfois 650 millions d’années. »
Le minimum avant de sortir des affirmations péremptoires c’est de se renseigner.
C’est juste qu’il faudrait pour Juju dire « Non renouvelable » et vous l’aviez compris.
C’est une distinction importante. Énergie fossile implique combustion et donc rejet de CO2. Par ailleurs, il existe des énergies « renouvelables » qui émettent beaucoup de GES et de particules fines. C’est souvent le cas de la biomasse, notamment.
La comparaison pertinente à faire, vis-à-vis du climat, c’est énergie carbonée vs énergie bas-carbone. Que le nucléaire ne soit pas renouvelable est strictement hors-sujet.
L’energie si elle n’est pas renouvelable pose clairement un problème.
Puisque nous en avons toujours plus besoin, et l’investissement en recherche sur le nuk est donc presque inutile. Cela pose un vrai probleme a la france pour sa compétitivité. La preuve des turbines de la disponibilite de l’uranium.
Vendu dans un premier temps a juste titre car nous sortions du nucleaire donc inutile et racheter a prix d’or ensuite.
En automobile aujourd’hui si vous etes un expert en moteur diesel vous servez a rien.
Et la france est malade de ce reflexe chaque developpement doit nous permettre de creer de l’emploie politique depuis 40 ans.
Or actuellement nous manquons de personnel competent dans tous les secteurs et vouloir maintenir des competences juste pour générer de l’emploie et un non sens. Autant faire directement se qui est competitif et indispensable.
Aucune exploitation d’énergie n’est réellement renouvelable à ce jour. Il y aura toujours du vent et du soleil, mais le cycle de vie des éoliennes et des panneaux solaires que nous utilisons pour les transformer en électricité n’est pas fermé : Il faut sans cesse extraire de nouvelles ressources, dont la quantité sur terre est limitée, pour construire et remplacer les installations à la fin de leur durée de vie (environ 20 ans, contre environ 60 pour les CNPE). Capter et acheminer cette énergie diffuse nécessite de grandes quantités de matériaux (cuivre, béton, acier, silice), bien plus que pour exploiter l’énergie nucléaire, plus dense. Et c’est sans compter les quantités astronomiques de ressources allouées au stockage d’énergie dans un scénario 100% EnR…
D’un point de vue pragmatique, les EnR ne sont donc pas fondamentalement plus « durables » que le nucléaire, elles possèdent des goulots d’étranglement en termes de ressources en tout point similaire (y compris en termes de longévité, les ressources connues en uranium permettent déjà de tenir la cadence pendant plus d’un siècle). Votre distinction forcée entre renouvelables et nucléaire est donc purement idéologique, elle n’a aucun intérêt pratique.
La vente d’Alstom, tout comme la volonté du gouvernement jusqu’à récemment de sortir du nucléaire était stupide et au détriment de la compétitivité française. On le constate aujourd’hui amèrement avec la fermeture de Fessenheim qui nous a fait perdre irréversiblement 1,8GW de capacité bas-carbone pilotable, ce qui équivaut en termes d’énergie annuelle produite à 7 fois la capacité solaire vantée par l’article. Si on n’avait pas fermé cette centrale, on aurait pu fermer définitivement nos centrales à charbon cette année.
Un mix nucléaire-EnR est beaucoup plus compétitif qu’un mix 100% EnR. Lisez le rapport RTE 2050 et vous comprendrez que même avec des hypothèses pessimistes pour le nucléaire (coût par EPR équivalent à FA3, impossibilité de prolonger certaines tranches), les scénarios N1, N2 et N3 coûtent bien moins cher que les équivalents tout renouvelable.
Il faut arrêter de répéter des mensonges à l’envi, sans même se renseigner, en espérant que ça deviendra une vérité.
Absolument d’accord !
Il s’agit moins d’opposer que de discuter pour faire les bons choix ? Sans discussions chacun a son avis et ne peux en changer qu’avec des arguments convainquants
Pour faire les bons choix il faut discuter sur la base de données chiffrées et vérifiées plutôt que sur des clichés qu’on ne prend même pas la peine de remettre en question.
Autoconsommation = 1 (petit) réacteur nucléaire?
Oui en puissance installée, largement non en production, le PV ayant un facteur de charge très inférieur à celui du nucléaire.
En des temps plus anciens on aurait dit que de mettre trop de PV déstabiliserait le réseau, obligeant à mettre des centrales nucléaires à l’arrêt temporaire ce qui est problématique. Mais c’était avant!
Maintenant que la moitié du parc nuke français est arrêté pour une durée plus ou moins longue et indéterminée, il n’y a jamais trop de production PV, même en été quand le soleil est fort on est encore obligé de brûler du gaz et d’importer de l’électricité (excédent PV allemand!) pour survivre…
« même en été quand le soleil est fort on est encore obligé de brûler du gaz et d’importer de l’électricité »
C’est vrai mais c’est normal, parce qu’on fait de la production alors qu’il faudrait mettre le paquet sur le stockage. Parce c’est le stockage qui permet le pilotage .Hors faire des stocks renouvelables ne présente pas plus de difficulté que d’installer un parc éolien. Il faut juste savoir avec quoi et comment s’y prendre pour pouvoir stocker l’électricité fatale qui remplacerait avantageusement le gaz, le pétrole ou le charbon qu’on achète et qui nous coûte des devises, des emplois et le réchauffement. Qui lui va coûter au moins autant, sinon plus que toutes les infrastructures nécessaires à la production électrique sans laquelle toutes les sociétés reviendraient à l’Age de pierre.
Alors , étant donné qu on est encore obligé de cramer du fossiles pour produire, même quand le PV installé est à son max, on a pas encore d excédant de PV à stocker. On manque de production.
Par contre, on peut dire que les particuliers qui font de l autoconso, font un peu de stockage en alimentant leur chauffe eau elec au lieu de renvoyer sur le réseau.
Mais surtout, quand on aura développé suffisamment le PV ou autre EnRi, le meilleur moyen de stocker , ce sera dans les batteries des VE avec le v2h v2g.
Lorsque vous brûlez votre carburant quand vous vous déplacez vous videz votre stock d’énergie. L’avantage avec les Enr c’est qu’on a pas besoin d’attendre les fournisseurs. L’énergie est là, à notre portée ! Ensuite c’est juste une question de moyens pour la recueillir ? Evidemment si vous faites d’autres choix, c’est des moyens qui vont manquer pour vous développer.
Bonjour avec des si on e n ferait des choses . Que proposez vous comme mode de stockage économiquement viable. 99% des barrages sont déjà construits en France. .
J’ai déjà répondu à cette question ! Je propose un système de stockage innovant , écologique, économique ,universel, polyvalent contre un partenariat.
Evidemment pour discuter de ce projet je demande la signature d’un accord de confidentialité.
Article nul car 1 GW installée qui fonctionne 20 % du temps en moyenne au mieux c’est environ 0.1 réacteur nucléaire de type EPR. Dit autrement, 1 seul réacteur sur la soixantaine d’EDF produit 10 fois plus d’énergie en moyenne que le solaire en autoconsomation. Dit encore autrement en multipliant par six cents la puissance installée actuelle et s’il y’a du soleil la nuit… on peut se passer du nucléaire ! Honte aux journalistes qui racontent n’importe quoi 😬😬😬
Vous alimentez quoi la nuit personnellement ?
Ça dépend d’à quelle heure la nuit tombe. En novembre, c’est autour de 17h. Quelques heures après, la plupart des gens rentrent du travail et allument la télé, le chauffage, cuisinent, prennent leur douche, lancent une machine… Certains usages peuvent être reportés, mais pas tous. On a typiquement un pic de consommation autour de 19h, et c’est en hiver qu’il est le plus critique. Le solaire aide en journée, mais il n’a pas beaucoup d’utilité pour passer les pics de consommation en soirée.
Suggestion . Messieurs et mesdames les journalistes , écrivez vos articles en évoquant l energie produite et non les puissances installées, vous verrez que le chemin est encore très long pour devenir decarbone et ça nous fera tous revenir sur terre si je puis dire pour montrer le chemin qui reste à faire ….
Excédent de PV allemand ? Quel excédent ?
Même lors des pic de production PV l’Allemagne continue de produire une large partie de son électricité avec du charbon.
Raison de plus pour arrêter les comparaisons fumeuses entre renouvelables et nucléaire. Même en prenant compte des émissions importées, et avec la moitié du parc nucléaire en berne, la France garde une empreinte de l’électricité quatre fois moindre (110gCO2/kWh) que l’Allemagne (420gCO2/kWh). L’ennemi, ce sont les fossiles.
Clairement si on regarde l’ensemble de la conso énergétique il va falloir mettre le paquet niveau capacité de production électrique dans tous les cas si on veut tenir les objectifs climatiques. Et oui, il faudra aussi déployer du stockage. Mais les scénarios de RTE montrent que ces besoins en stockage sont bien moindres si on garde une bonne part de nucléaire dans notre mix… Avoir du bas-carbone pilotable ou même en baseload, ça aide.
S’il y avait pas d’excédents comment ferait-on pour recharger les batteries ?
Quelles batteries ? Vous me parlez d’excédent de photovoltaïque allemand prétendument exporté vers la France. Si cet excédent existait, les Allemands n’auraient tout simplement pas besoin d’allumer leurs centrales à charbon. Et pourtant, elles tournent fort depuis plusieurs mois, à plus de 15GW de moyenne tous les jours.
Merci de ne pas tenter de faire passer des vessies pour des lanternes en présentant l’un des pays les plus polluants d’Europe comme un modèle plus vertueux que le nôtre.
Les batteries des téléphones et des voitures ? cela n’utilise pas le surplus car ce n’est pas remis sur le réseau, c’est de la consommation classique. Sur Eco2mix, on voit du surplus de production, c’est les exports et le pompage et il n’y en a vraiment pas beaucoup. Et les exports ne sont pas forcément du surplus, c’est de la consommation d’autres pays auquel on répond avec nos moyens pilotables.
N’importe quoi ? Avec quoi pouvez-vous recharger vos appareils sans compter sur des stocks ? De pétrole ,de gaz, d’uranium, de charbon ? La consommation classique c’est des stocks , d’eau, de gaz oil, ou d’essence, de gaz , de batteries ! Hormis les Enr qui peuvent produire sans stock. Et c’est pas parce qu’il n’y en a pas beaucoup qu’ils ne sont pas nécessaires.
Dans cette conversation, il est question de stocker le surplus de production PV avec des batteries par exemple. Que viennent faire des stock d’énergie primaire dans l’histoire? Et pour info, les EnR aussi nécessitent des stocks : de métaux (et dans ce cas ce sont aussi les flux qui sont problématiques)